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Lettres et pièces diverses.
Pages
Lagrange au comte giulo Garlo da Fagnano. — Torino, 24 décembre 1755 
 249
   
Il s’excuse d’ètre resté longtemps sans lui écrire. Il a communiqué à Euler ses réflexions sur son Traité Methodus maximorum et minimorum, et il en a reçu une Lettre des plus flatteuses, l’exhortant à travailler sur le problème des isopérimètres, trouvés premièrement par les frères Bernoulli, et qui a été réduit en formule et porté au plus haut degré de généralité par Euler. Mais lui, Lagrange, a suivi une autre méthode, et ne manquera pas de publier son travail le plus tôt possible. Il lui apprend que le roi l’a nommé professeur à l’École royale d’Artillerie, ce dont il est redevable en grande partie aux Lettres aussi belles qu’honorables qu’il a toujours bien voulu lui écrire.
  
Lagrange à Zanotti. – Turin, 17 novembre 1762 
 251
   
Il s’excuse d’avoir tant tardé à le remercier de son très savant Livre De viribus centralibus, qu’il a lu avec grand plaisir, et il a admiré la manière facile, claire et élégante dont il a traité une matière aussi difficile. Il lui envoie le second Volume de leur Société, et lui demande de vouloir bien lui donner son avis sur ses faibles travaux.
  
Lagrange à Lorgna. — Berlin, 25 juin 1770 
 253
   
Il s’excuse de le remercier si tardivement du beau Livre que M. Formey lui a remis de sa part ; il l’a lu avec une grande satisfaction, Énumération de ses travaux. Le comte Bernini. Il serait possible qu’il fit un voyage en Italie l’année prochaine ou l’année suivante.
  
Lagrange à Lorgna. — Berlin, ier juillet 1774 
 254
   
L’Académie acceptera avec reconnaissance la dédicace de l’Ouvrage (Specimen de seriebus convergentibus) qu’il a dessein de lui présenter, et il ne tiendra pas à lui que justice ne lui soit rendue. Il n’a point abandonné son projet de voyage en Italie.
  
Lagrange à Lorgna. — Berlin, 23 février 1776 
 255
   
La méthode que Lorgna emploie pour la sommation des séries avait été, avant lui, donnée par Euler, et n’a point été inconnue à Leibnitz ni à Jean Bernoulli.
  
Lagrange à Lorgna. — Berlin, 12 mai 1777 
 256
   
Compliments et protestations d’amitié. Observations sur les équations qu’il lui a proposées. — Il a été enchanté de faire la connaissance du chevalier Sagramoso.
  
Lagrange à Lorgna. — Berlin, 20 décembre 1777 
 259
   
Il a remis, de sa part, à l’Académie et à M. Bernoulli les exemplaires de son Ouvrage Memorie intorno all’ acque correnti ; M. Formey s’est chargé de faire parvenir à Euler celui qui lui était destiné. Il l’engage à continuer à cul-, tiver la Science, si imparfaite encore et si nécessaire, de la théorie des fleuves. — Il en est de cette Science comme de la Médecine pratique, qui n’est guère plus avancée que du temps d’Hippocrate. — Observations sur les quantités imaginaires.