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TABLE DES MATIÈRES.
Pages
oscillations. Cette différence est nulle lorsque la profondeur de la mer est partout la même. N° 8 
 203
Des oscillations de la troisième espèce. Détermination de ces oscillations lorsque la profondeur de la mer est à très-peu près constante. N° 9 
 206
Expression numérique de ces oscillations et du flux et reflux de la mer dans diverses suppositions sur sa profondeur supposée partout la même. En augmentant cette profondeur, les oscillations de la troisième espèce approchent très-rapidement d’être les mêmes que si la mer se mettait à chaque instant en équilibre sous l’astre qui l’attire. N° 10 et 11 
 208 et 211
Détermination du flux et du reflux de la mer dans cette dernière hypothèse. Les deux marées d’un même jour seraient alors très-différentes à Brest, dans les grandes déclinaisons du Soleil et de la Lune, ce qui, étant contraire aux observations, rend l’hypothèse dont il s’agit inadmissible. N° 12 
 214


Chapitre II. — De la stabilité de l’équilibre des mers 
 216


Premier théorème. — L’équilibre de la mer est stable, si sa densité est moindre que la densité moyenne de la Terre. N° 13 
 216
Deuxième théorème. — La Terre étant supposée un solide de révolution, l’équilibre de la mer n’est pas stable, si sa densité égale ou surpasse la moyenne densité de la Terre. N° 14 
 221


Chapitre III. — De la manière d’avoir égard, dans la théorie du flux et du reflux de la mer, aux diverses circonstances qui, dans chaque port, influent sur les marées 
 224


Équations de la hauteur et des mouvements de la mer, quelle que soit la loi de sa profondeur. Les oscillations de la seconde espèce deviennent nulles lorsque la profondeur de la mer est constante ; elles ne peuvent devenir nulles pour toute la Terre que dans cette hypothèse. Aucune loi de profondeur ne peut rendre nulles pour toute la Terre les oscillations de la troisième espèce. N° 15 
 224
De la théorie des oscillations de la mer, en ayant égard à toutes les circonstances locales qui peuvent les modifier dans chaque port. Cette théorie dépend des deux principes suivants :
_L’état d’un système de corps dans lequel les conditions primitives du mouvement ont disparu par les résistances qu’il éprouve est périodique comme les forces qui l’animent.
_Le mouvement total d’un système agité par de très-petites forces est la somme des mouvements partiels que chaque force lui eût imprimés séparément.
Expression de la hauteur de la mer qui en résulte, dans le cas où le Soleil et la Lune se meuvent uniformément dans le plan de l’équateur. Les circonstances locales peuvent rendre nulles dans un port les oscillations de la troisième espèce ; elles peuvent faire encore que les deux flux lunaire et solaire ne soient pas proportionnels aux forces respectives du Soleil et de la Lune ; enfin il peut arriver que les plus grandes et les plus petites marées suivent d’un intervalle quelconque les syzygies ou les quadratures. Expression de la hauteur des marées qui embrasse ces différents cas. N° 16, 17 et 18 
 228, 231 et 235
Expression des marées, en supposant variables les mouvements du Soleil et de la Lune, et leurs distances à la Terre. On peut alors réduire l’action de chacun de ces astres à celle de plusieurs astres mus uniformément dans le plan de l’équateur. N° 19 
 239