Cours d’économie industrielle/1837/Table
Progrès de l’Économie Politique. — Erreurs des anciens économistes. — Supériorité de l’Industrie sur l’agriculture. — Comparaison entre les pays agricoles et ceux qui s’occupent d’industrie et de commerce.
L’économie politique est la science de la médecine sociale ; elle a son diagnostic et ses remèdes. — Exemples d’apoplexie et de suicide industriels. — Services rendus par les économistes : ils ont démonétisé la guerre entre les peuples, et démontré que les ouvriers et les industriels perdaient plus que les propriétaires fonciers aux émeutes et aux troubles. — Une réaction dans le sens industriel s’est opérée dans les esprits ; les dernières élections en ont été la preuve. — Pour s’occuper de ses intérêts, le pays n’en est pas devenu plus matérialiste. — Accroissement du mouvement industriel de 1824 à 1836 : Routes, brevets d’invention, sucre, café, caisses d’épargne, houille, coton, soies, mûriers, fers et fontes indigo, compagnies d’assurances, sociétés anonymes, navigation à la vapeur, chemins de fer.
L’engouement a fait place à la défiance ; agiotage, abus des sociétés en commandite. — Importance des définitions. — Exemples de la division du travail nous manquons de spécialités. — Réductions du droit sur les houilles. 1 à 16
Révolution que subissent les richesses mobiliaires et agricoles. — Dangers du progrès industriel.
L’étude de l’économie politique convient à tout le monde. — Reproches adressés aux économistes qu’on dit trop pressés. — Essais de Turgot. — On accusait ce ministre d’être trop pressé. — Le gouvernement est entravé par l’ignorance du public. Il est forcé de respecter les droits acquis.
Ce n’est qu’avec le secours de l’économie politique qu’on peut résoudre les questions que font naître en ce moment les salaires, le paupérisme, les rentes, un projet du gouvernement belge sur les monnaies, la construction des chemins de fer, notre colonie d’Alger.
Il n’y a que les éléments de bien utiles dans la science. — En quoi consistent ces éléments. — Définition de la valeur, de la valeur en échange et de la valeur en usage ; de la richesse ; de la monnaie ; du travail ; du capital ; du capital fixe et du capital circulant. 17 à 34
Définition du capital. — Comparaison d’un peuple et d’un journalier qui consomment tous leurs revenus, et d’un ouvrier qui épargne. — Rôle que joue le capital dans le phénomène de la production. L’abondance des capitaux amène la division du travail. — Avantages de la division du travail ; ex. d’une fabrique d’épingles. — Les capitaux peuvent recevoir différents emplois dont les résultats sont entièrement différents. — Comparaison de la Hollande, de l’Italie et de l’Espagne. — Le bon emploi des capitaux facilite le progrès industriel ; ex. de Watt, Wyatt, Lewis Paul, Arkwright, Hargreaves, Crompton, Cartwright, Berthollet, Bell. — Importance du fer dans la civilisation. — Est-il toujours possible d’accroître les capitaux, de faire des économies ? Oui. Ex. de la France. — Le développement des richesses fait disparaître les inégalités sociales : Ex. de la domesticité en Amérique ; il sert aussi la moralité et la civilisation.
De l’impôt. Définition de l’impôt : de son chiffre, de sa répartition, de son emploi. — Un économiste anglais, partisan des impôts, les regarde comme des enfants qui forcent les chefs de famille à travailler. — Réfutation de cette opinion. — Outre le chiffre de l’impôt, sa répartition et son emploi, il faut encore considérer les formalités que sa perception entraîne : des acquits à caution.
Du capital moral. L’intelligence de l’homme est le plus précieux de tous les capitaux. — Il importe de la cultiver. Ex. de peuples qui ont accru leur capital moral : différence avec les premiers. — Comparaison des résultats obtenus par un homme qui a consacré toute sa fortune pour accroître son capital moral, et par un autre homme qui a conservé son argent et son ignorance.
De l’intérêt des profits. — De la réduction de la rente : ses inconvénients, ses avantages. — Considérations sur l’habitude française de se retirer de bonne heure des affaires. — C’est une perte du capital moral. 35 à 60
Découverte de ce principe, par Adam Smith. — Note sur ce sujet. — Avantages de la division du travail dans les métiers en général. — Avantages de la division du travail dans chaque métier. — L’invention des machines est un effet de la division du travail. — De la division du travail entre les nations. — Difficultés qui se présentent sur ce point de la question. — Division du travail dans les diverses circonscriptions d’une nation.
La division du travail n’abrutit pas le travailleur. — Elle provoque l’invention des machines qui relèvent la dignité humaine, et des procédés qui préservent la santé des hommes.
Plus le travail est spécial, et plus le travailleur trouve de l’occupation. — La division du travail lie le sort de l’ouvrier à celui du fabricant et rend sa position plus stable.
M. de Sismondi s’élève contre la division du travail. — Sa théorie réfutée. — M. de Sismondi appuie et combat Malthus. — M. de Sismondi appartient à l’école française. — Ce qui distingue cette école de l’école anglaise ; elle apprécie les progrès industriels que nous avons faits. — Autre réfutation de la doctrine de M. de Sismondi relativement à son produit net.
Nouvelles considérations pour prouver que la santé et l’intelligence des ouvriers ont un rapport direct avec la division du travail et l’emploi des machines.
La division du travail est mieux comprise en Angleterre, en Hollande, en Belgique qu’en France.
S’il y a des crises dans l’industrie, ce n’est point à la division du travail qu’il faut s’en prendre, mais au système prohibitif qui ferme les débouchés. 61 à 81
Les machines ont eu des avantages et des inconvénients. — Ceux-ci sont dus à la soudaineté des inventions, et principalement de la machine à vapeur et du métier à filer. — Ces découvertes ont été le point de départ de toutes les autres. — Les ouvriers n’ont pas seuls ressenti les effets des machines, ils ont affecté également les capitalistes, les commerçants et les agriculteurs.
Examen des attaques dont les machines ont été l’objet. — Réfutation de M. de Sismondi. — On ne peut interdire l’usage des machines. On ne peut supprimer les brevets d’invention. — Comparaison de deux peuples, l’un travaillant avec des machines, l’autre les repoussant. — Le progrès industriel est devenu un devoir pour nous. — Les machines ne profitent pas seulement à l’industrie qui les emploie, mais à toutes les industries. — Erreur de M. de Sismondi, sur la limite de la production et sur les besoins existants. — Une augmentation de production a pour résultat une augmentation de revenus, et celle-ci un accroissement de consommation. — Exemple de la Saintonge et du Nord, de la Normandie et du Limousin, de la Flandre, de l’Alsace, de l’Artois, des Vosges.
Examen des avantages moraux qu’ont eus les machines par rapport à l’homme, aux femmes et aux enfants. — Abus des machines : trop longue durée du travail. — Cet abus est plus difficile qu’on ne pense, à faire disparaître. — Craintes que les machines ont fait concevoir à Montesquieu et Colbert. — Comparaison des pays à machines et sans machines : Irlande et Angleterre, Espagne et Belgique. — Accroissement de la population dans les villes de fabrique : Glasgow, Manchester, St-Quentin, Reims, Mulhouse, etc.
Toutes les sciences, tous les arts, ont participé aux progrès des machines : étirage du plomb, laminage du fer, clichage, boutons, estampage, pipes, omnibus, bateaux à vapeur, gaz, chemins de fer, carcels, alcools de fécule, blanchissage au chlore, indigo, bleu de prusse, papeterie, tannerie, soude factice, acide pyroligneux, etc.
Le plus grave inconvénient des machines, c’est de placer les ouvriers sous la dépendance des capitalistes. Il disparaît chaque jour. — Lois contre les Coalitions ; elles ont été rapportées en Angleterre, il faut en faire autant en France. — Histoire des diverses inventions. 82 à 108
Les machines n’ont point fait le Paupérisme, plaie de l’antiquité et du moyen-âge. — Le système économique de Charles-Quint contribue à augmenter le paupérisme dans les temps modernes.
L’apparition de Luther a été une autre cause de paupérisme. — Destruction des couvents et de l’aumône. — Résultat des réformes d’Henri VIII en Angleterre. — L’exportation des malfaiteurs n’est point un remède suffisant contre les mendiants voleurs.
Pauvres honorables et pauvres vicieux ; l’aumône multiplie ces derniers. — Effets de la taxe des pauvres en Angleterre.
Malthus, son principe. — Les économistes italiens Ortes et Ricci l’avaient devancé. — Ce qu’a produit le système Malthusien.
Godwin adversaire de Malthus ; ses théories. — Everett autre adversaire de Malthus. — Le système de Malthus réfuté par la statistique anglaise ; par les banques de prévoyance et les efforts des socialistes modernes. 109 à 126
La question du paupérisme est de tous les temps. — Paupérisme chez les Grecs. — Chez les Romains. — Sous le régime féodal. — Complications dues au christianisme, à Charles-Quint et à la réforme. — Édits pour encourager les mariages (en note).
Les premières tentatives de réforme datent du XVIIIe siècle : les philosophes français en prennent l’initiative. — La stérilité des essais qui ont été tentés, est due à l’esprit de système. — Il a nui aux réformes de Turgot, à celles de la Constituante, de la Convention et de l’Empire. — Une rigueur excessive, pas plus qu’une générosité aveugle, ne peuvent résoudre la question du paupérisme.
hôpitaux, hospices, bureaux de bienfaisance. Leur population, leurs revenus, en 1789 et en 1833. — Les hospices envahissent tout ; nécessité de mettre un terme à leur multiplication. — Ceux qui les habitent ont moins de droits à la charité publique que les pauvres malades des hôpitaux. — Question des revenus des hospices et hôpitaux. — Immobilisation des revenus qu’ils possèdent ; inconvénients qu’elle présente. — Leur gérance coûte 22%. — Ils ne rapportent que 2%. — Avantages de la conversion des biens fonds en rentes sur l’état.
Enfants trouvés. Histoire des enfants trouvés depuis 654 jusqu’en 1836 ; l’accroissement de leur nombre suit toujours les mesures prises pour assurer leur sort. — Réformes de 1833 : suppression des tours. — Éloignement des enfants. — Réduction des lits. — Secours accordés aux mères qui gardent leurs enfants.
Prisons. Population et dépenses des prisons. — Ce sont les économies faites sur l’instruction publique qui ont conduit les ignorants au vol. — Les ⅞ des condamnés ne savent pas lire. — Le dixième a moins de 20 ans, les ¾ de ceux-ci sont des enfants trouvés. — Éducation donnée aux enfants trouvés en France, dans le royaume de Naples, en Espagne et en Russie (en note).
Conclusion. Budget du paupérisme ; il est le dixième du Budget général. — Son élévation a fait sentir la nécessité des réformes. — Pour rendre celles-ci complètes, il faut tout prendre par la base, par l’éducation. 127 à 152
Revue de la leçon précédente. — Erreur à éviter. — Si tout le monde a le droit de vivre, personne ne peut exiger une aisance égale à celle de son voisin, pas plus qu’il ne peut vouloir être aussi beau, ou aussi intelligent. — Ce que le gouvernement doit à tous, ce n’est donc pas la richesse, mais les moyens de l’acquérir.
De l’impôt. Défense de l’impôt ; il sert à exécuter certains travaux qui profitent à la communauté, et que personne n’eût pu faire seul. — Les pauvres retirent autant que les riches des améliorations obtenues avec l’argent de l’impôt et par les entreprises des riches.
des richesses et des inégalités. La richesse ne produit rien quand elle est trop divisée. — L’intelligence doit recevoir un salaire supérieur à celui qui est réservé à la seule force physique. — Exemple du capitaine d’un navire et de son équipage. — Comparaison avec un entrepreneur d’industrie.
Owen, St.-simoniens, Fourier. Essais tentés pour améliorer le sort des classes pauvres. — Causes qui les ont fait échouer. — New-Lanark, New-Harmony. — Ménilmontant. — Phalanges passionnées et séraphiques. — Industrie attrayante.
Indication de la route à suivre pour de nouvelles tentatives de réforme ; il faut reprendre par la base, par l’enfance.
Reproduction de la parabole De St.-Simon. 153 à 173
Définition du Numéraire et de la Monnaie ; Fonctions qu’ils remplissent. — Des métaux précieux ; ils ne servent pas seulement d’intermédiaires dans les échanges, et sont aussi des marchandises dont le prix se forme en raison de la quantité offerte, et des besoins. — Les altérations des monnaies les déprécient parce qu’elles diminuent la quantité de métal précieux ; on a été conduit à les commettre par l’idée que l’or et l’argent n’étaient point des marchandises ; c’est par la même raison qu’on a défendu à certaines époques l’exportation du numéraire. — Rapport de l’or à l’argent en différents pays.
Des monnaies. Avantages des pièces revêtus d’une empreinte qui en constate le titre et le poids, sur les lingots. — Effets désastreux des falsifications des monnaies en France. — Abus du papier-monnaie converti en monnaie de papier en France et en Angleterre. — Du billon au Brésil, en France et en Sardaigne ; facilités qu’il offre aux contrefacteurs.
De la fabrication des monnaies en Angleterre, en France et en Russie. — Détails sur le système monétaire de la France.
De l’altération des monnaies d’or en Belgique. — Résultats qu’elle doit produire. 174 à 192
Lettre de M. Ch. de Brouckère directeur de la monnaie en Belgique à M. le professeur Blanqui.
Système de Sismondi sur la monnaie, opposé à celui de Ricardo. — Milieu à garder.
La circulation du papier a fait augmenter les salaires et le prix de toutes choses. — Les rentiers et les employés publics sont devenus plus pauvres. — Facilité apportée dans les transactions commerciales. — Clearing house à Londres.
Organisation d’une banque de circulation, — Proportion dans laquelle doit se trouver son capital et l’émission de ses billets. — Banque de France, services qu’une banque peut rendre. — Comment la banque de France ne les rend pas. — Inconvéniens d’une émission trop forte ; des petits billets. — Folie des banques américaines. — Résumé. 193 à 210
Fabrication des pièces d’or en belgique (suite). — La discussion repose sur une erreur.
Reprise de la question des monnaies. — Résumé des leçons précédentes. — Opinion de sir T. Tooke contre les banques. — Il la fonde sur ce qui est arrivé à la banque d’Angleterre. — Historique de la crise de 1797. — Sur quoi Ricardo fait reposer ses arguments en faveur des banques. — Proposition émise par lui de créer des billets payables en lingots. — Avantages et inconvénients de cette mesure : elle n’a pas été adoptée.
Exagérations de la plupart des économistes qui ont traité la question du Crédit ; le crédit n’est utile que lorsqu’il facilite les échanges ; il doit toujours reposer sur des bases réelles ; lorsqu’on le fait servir à des opérations fictives, il ne double pas les capitaux. Il ne convient pas non plus aux entreprises dont les revenus sont incertains ou éloignés, tels que les routes, les canaux, les travaux publics, les constructions, etc. — Emploi du crédit en Angleterre, aux affaires de commerce ; ex. des warrants délivrés par les entrepôts.
Du papier monnaie : distinction avec la Monnaie de papier. — Comment celle-ci peut devenir celui-là. — Histoire du système de Law. — Des assignats de la révolution française. — Comment et pourquoi l’Angleterre a évité la banqueroute. — Résultats de la suspension et de la reprise des paiements en espèce. 211 à 233
Banques de dépôts. Ancienneté des banques de dépôts ; — (Note sur le crédit en Chine et en Turquie). — Leur création est provoquée par la diversité des monnaies. — Comment cette création a eu lieu. — Services rendus par ces banques. — Profits qu’elles font. — Confiance inspirée par la banque d’Amsterdam. — Comment elle la perdit. — Note sur les banques de Venise, de Gênes, d’Amsterdam et de Hambourg.
Comparaison des banques de dépôt avec celles de circulation. — Les banques de dépôt deviennent insuffisantes ; elles sont remplacées par celles de circulation. — Garanties de ces banques. — Elles sont, plus exposées au sinistres. — Le crédit ne se soutient qu’avec des capitaux circulants. — Il ne faut pas non plus que les banques de circulation poussent trop loin la prudence. — C’est ce que fait la banque de France.
Caisse générale du commerce et de l’industrie. — Ses succès en quelques mois. — Chiffres officiels du 31 décembre 1837. — Elle n’a éprouvé aucune perte sur 11500 effets. — Petits billets de crédit. — Appréciations diverses.
Conclusion. 234 à 249
Rappel des faits qui ont amené la discussion avec M. de Brouckère. — Discussion. — Conclusion.
Agriculture. Position spéciale de l’agriculture. — Ses besoins. — Qu’a-t-on fait pour elle ? Rien. — Ses représentants ne se sont servis du pouvoir que pour eux, et ils en ont fait un mauvais usage.
Des routes et de l’instruction par rapport à l’agriculture.
Tout ce que l’on fera pour cette branche de la production, réagira sur les deux autres. 250 à 278
Ressemblance des procédés actuels avec ceux des Romains. — L’avenir de l’agriculture est dans un nouveau système d’organisation.
Du système patriarcal. — Constitution de la propriété. — Comment cette constitution s’est effectuée en Amérique. — Note sur le prix des terres dans ce pays.
Du système romain. — L’agriculture honorée à Rome. — Documents laissés par les Romains.
Culture par les esclaves. — Les esclaves se transforment en serfs attachés à la glèbe ; — Les serfs deviennent censitaires ; — Les censitaires deviennent métayers. — Appréciation du métayage.
Du fermage. — Comparaison du système des baux en France et en Angleterre. — Inconvénients des fermes divisées en lots. — Misère des petits fermiers.
Influence de l’usure et de la vaine pâture.
Statistique de l’agriculture en France. — Population des communes. — Revenus des communes. — Impôts. — Procès. — Division de la propriété par le fisc. — Les notaires et les gens de loi. — Statistique du sol. 279 à 292
Résumé de la leçon précédente : l’agriculture est honorée et prospère sous la République. — Sa décadence date de l’Empire et de l’exploitation par les esclaves. — Elle se relève avec les serfs censitaires, les vilains et les colons-partiaires. — Elle est florissante avec le fermage par le bail emphytéotique, et stationnaire sinon rétrograde avec ceux de courte durée.
Tout ce qu’on a fait pour encourager l’agriculture a été inutile. — Les droits protecteurs sur les laines, les bestiaux et les chevaux, ne sont que des palliatifs impuissants. — Si la contrebande pouvait s’exercer sur les produits agricoles, elle sauverait l’agriculture, comme elle a sauvé l’industrie des chales et celles des montres.
Le gouvernement doit à l’agriculture quatre choses : un code rural, la réforme de la législation hypothécaire, des routes et de l’instruction technique. — Les citoyens doivent à l’agriculture d’honorer ses travaux ailleurs que dans les livres. — On a tort de se retirer, d’avoir des intendants et des fermiers, il faut faire valoir soi-même. — Les propriétaires des provinces se lancent dans les affaires industrielles, dans les sociétés en commandites, dont ils ne connaissent pas le ressort et le mécanisme. — Pour vouloir s’enrichir tout d’un coup ils s’exposent à se ruiner. — Ils répètent la faute commise à l’époque du système. — Sous beaucoup de rapports la situation est la même. — Comme à cette époque on reviendra à l’agriculture, et nous verrons reparaître les systèmes agricoles, reproduisant ceux de Quesnay, de Ricardo et de Sismondi. — Examen du système de Quesnay ou des économistes (Extrait du 2e vol. de l’histoire de l’économie politique). 293 à 326