Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
Apparence
J. B. Baillière, .
TABLE DES MATIÈRES
PREMIÈRE PARTIE.
DU RAISONNEMENT EXPÉRIMENTAL.
CHAPITRE PREMIER. — De l’observation et de l’expérience
11
§ I. Définitions diverses de l’observation et de l’expérience
12
§ II. Acquérir de l’expérience et s’appuyer sur l’observation est autre chose que faire des expériences et faire des observations
20
§ III. De l’investigateur ; de la recherche scientifique
25
§ IV. De l’observateur et de l’expérimentateur ; des sciences d’observation et d’expérimentation
28
§ V. L’expérience n’est au fond qu’une observation provoquée
35
§ VI. Dans le raisonnement expérimental, l’expérimentateur ne se sépare pas de l’observateur
39
CHAP. II. — De l’idée à priori et du doute dans le raisonnement expérimental
48
§ I. Les vérités expérimentales sont objectives ou extérieures
51
§ II. L’intuition ou le sentiment engendre l’idée expérimentale
57
§ III. L’expérimentateur doit douter, fuir les idées fixes et garder toujours sa liberté d’esprit
63
§ IV. Caractère indépendant de la méthode expérimentale
71
§ V. De l’induction et de la déduction dans le raisonnement expérimental
77
§ VI. Du doute dans le raisonnement expérimental
85
§ VII. Du principe du critérium expérimental
92
§ VIII. De la preuve et de la contre-épreuve
97
DEUXIÈME PARTIE.
DE L’EXPÉRIMENTATION CHEZ LES ÊTRES VIVANTS.
CHAPITRE PREMIER. — Considérations expérimentales communes aux êtres vivants et aux corps bruts.
101
§ I. La spontanéité des corps vivants ne s’oppose pas à l’emploi de l’expérimentation.
101
§ II. Les manifestations des propriétés des corps vivants sont liées à l’existence de certains phénomènes physico-chimiques qui en règlent l’apparition
104
§ III. Les phénomènes physiologiques des organismes supérieurs se passent dans les milieux organiques intérieurs perfectionnés et doués de propriétés physico-chimiques constantes
107
§ IV. Le but de l’expérimentation est le même dans l’étude des phénomènes des corps vivants et dans l’étude des phénomènes des corps bruts
112
§ V. Il y a un déterminisme absolu dans des conditions d’existence des phénomènes naturels, aussi bien dans les corps vivants que dans les corps bruts
115
§ VI. Pour arriver au déterminisme des phénomènes dans les sciences biologiques comme dans les sciences physico chimiques, il faut ramener les phénomènes à des conditions expérimentales définies et aussi simples que possible
122
§ VII. Dans les corps vivants, de même que dans les corps bruts, les phénomènes ont toujours une double condition d’existence
127
§ VIII. Dans les sciences biologiques comme dans les sciences physico-chimiques, le déterminisme est possible, parce que dans les corps vivants comme dans les corps bruts, la matière ne peut avoir aucune spontanéité
132
§ IX. La limite de nos connaissances est la même dans les phénomènes des corps vivants et dans les phénomènes des corps bruts
137
§ X. Dans les sciences des corps vivants, comme dans celles des corps bruts, l’expérimentateur ne crée rien ; il ne fait qu’obéir aux lois de la nature
145
CHAP. II. — Considérations expérimentales communes aux êtres vivants et aux corps bruts.
150
§ I. Dans l’organisme des êtres vivants, il y a à considérer un ensemble harmonique des phénomènes
150
§ II. De la pratique expérimentale sur les êtres vivants
163
§ III. De la vivisection
172
§ IV. De l’anatomie normale dans ses rapports avec la vivisection
182
§ V. De l’anatomie pathologique et des sections cadavériques dans leurs rapports avec la vivisection
195
§ VI. De la diversité des animaux soumis à l’expérimentation ; de la variabilité des conditions organiques dans lesquelles ils s’offrent à l’expérimentateur
200
1o Conditions anatomiques opératoires
204
2o Conditions physico-chimiques du milieu intérieur
206
Eau
206
Température
207
Air
209
Pression
209
Composition chimique
210
3o Conditions organiques
214
§ VII. Du choix des animaux, de l’utilité que l’on peut tirer pour la médecine des expériences faites sur les diverses espèces animales
214
§ VIII. De la comparaison des animaux et de l’expérimentation comparative
221
§ IX. De l’emploi du calcul dans l’étude des phénomènes des êtres vivants ; des moyennes et de la statistique
226
§ X. Du laboratoire du physiologiste et des divers moyens nécessaires à l’étude de la médecine expérimentale
247
TROISIÈME PARTIE.
APPLICATIONS DE LA MÉTHODE EXPÉRIMENTALE À L’ÉTUDE
DES PHÉNOMÈNES DE LA VIE.
DES PHÉNOMÈNES DE LA VIE.
CHAPITRE PREMIER. — Exemples d’investigation expérimentale physiologique
265
§ I. Une recherche expérimentale a pour point de départ une observation
266
§ II. Une recherche expérimentale a pour point de départ une hypothèse ou une théorie
285
CHAP. II. — Exemples de critique expérimentale physiologique
302
§ I. Le principe du déterminisme expérimental n’admet pas des faits contradictoires
304
§ II. Le principe du déterminisme repousse de la science les faits indéterminés ou irrationnels
313
§ III. Le principe du déterminisme exige que les faits soient comparativement déterminés
317
§ IV. La critique expérimentale ne doit porter que sur des faits et jamais sur des mots
322
CHAP. III. — De l’investigation et de la critique appliquée à la médecine expérimentale
333
§ I. De l’investigation pathologique et thérapeutique
333
§ II. De la critique expérimentale pathologique et thérapeutique
339
CHAP. IV. — Des obstacles philosophiques que rencontre la médecine expérimentale
343
§ I. De la fausse application de la physiologie à la médecine
343
§ II. L’ignorance scientifique et certaines illusions de l’esprit médical sont un obstacle au développement de la médecine expérimentale
351
§ III. La médecine empirique et la médecine expérimentale ne sont point incompatibles ; elles doivent être au contraire inséparables l’une de l’autre
359
§ IV. La médecine expérimentale ne répond à aucune doctrine médicale ni à aucun système philosophique
382
FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.