Livre:Mackintosh, Apologie de la Révolution française, 1792.djvu

éléments Wikidata
La bibliothèque libre.
TitreApologie de la Révolution française et de ses admirateurs anglais
Sous-titreEn réponse aux attaques d'Edmund Burke; avec quelques remarques sur le dernier ouvrage de M. de Calonne
AuteurJames Mackintosh
Maison d’éditionFrançois Buisson
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1792
BibliothèqueGoogle
Fac-similésdjvu
AvancementÀ corriger

Pages

TABLE DES MATIÈRES

(ne fait pas partie de l’ouvrage original)

INTRODUCTION DE L’AUTEUR ANGLAIS 
 1
SECTION PREMIERE. Convenance générale et nécessité d’une révolution en France 
 13
SECTION II. De la composition et du caractere de l’Assemblée Nationale 
 114
SECTION III. Excès populaires qui ont accompagné la révolution 
 156
SECTION IV. Nouvelle constitution française 
 185
SECTION V. Admirateurs anglais justifiés 
 267
SECTION VI. Spéculations sur les conséquences probables de la révolution française en Europe 
 325
TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME.

A


Αdmirateurs
de la révolution française ne désirent pas pour cela de l’imiter, pag. 320.

Affaire des 5 et 6 octobre, enveloppée d’un voile impénétrable, p. 166.

Amis de la liberté, ont eu tort de vouloir citer des exemples de l’antiquité, p. 178.

Anglais admirateurs de la constitution française juistifiés, p. 267 et suiv.

Aristocratie judiciaire, nécessité de sa destruction, p. 92.

Armée, problême difficile de concilier une armée de 150, 000 hommes, une force navale de cent vaisseaux, &c., avec l’existence d’un gouvernement libre, p. 260.

Assemblée nationale, considérations sur sa composition et son caractere, p. 114. Tout le pouvoir entre ses mains, elle devient convention nationale, le manque de forme n’y fait rien, l’adhésion du peuple suffit, p. 52 et suiv. Devoit-elle réformer ou détruire l’ancienne forme de gouvernement, pag. 58 et suiv. En supprimant les titres, elle a suivi ses principes, p. 68. Ses motifs pour cette suppression, p. 71. Elle a dans son plan de constitution consulté l’expérience, p. 100. Elle a été forcée de s’emparer du pouvoir exécutif, p. 248.

Assignats nécessaires et convenables sous différens points de vue, p. 134 et suiv.

Avocats des différentes provinces n’étoient pas connue M. Burke les appelle, des procureurs de village, p. 116 et suiv.

B

Bastille, sa prise sera célebre dans les annales du monde, p. 159.

Buchanan, le premier homme de son siecle qui réunit l’élégance du style à la science profonde, p. 283.

Burke n’a pas mis de précision dans son ouvrage contre la révolution française, p. 13. Il renouvelle le cri des fanatiques du seizieme siecle, p. 85. Son erreur dévoilée au sujet d’une prétendue coalition entre les philosophes et les capitalistes, pour détruire la religion, et remplir leurs poches, p. 125. Fausseté de sa logique au sujet de l’homme dans l’état de société, p. 193. Ses erreurs sur la nature des corps qui doivent faire l’organisation des citoyens français, pag. 208. Ses erreurs sur les élections, p. 220. Sa colere contre les anglais admirateurs de la constitution française, p. 268. Son inconséquence par rapport à l’assertiondu docteur Price, p. 269.

C

Calonne, son ouvrage plus méthodique que celui de M. Burke, p. 9. Son livre est un manifeste de contre-révolution, p. 10 et suiv. Il a lui-même aidé à prendre les biens des jésuites, pag. 85. Son tableau des finances contraire au rapport de M. la Rochefoucault, p. 132.

Chevalerie, son esprit alimenté par l’esprit militaire, pag. 64. Recherches sur son origine, p. 175.

Clergé, nécessité de la dissolution de ce corps, p. 73. Ce ne fut ni aux Jacobins ni au Palais Royal qu’il fut premierement dit que les biens du clergé appartenoient à la nation, p. 75. Les terres occupées par le clergé sont-elles la propriété de ses membres ? p. 76. Elles n’ont pas la moindre qualité des propriétés, p. 78 et suiv. Raisons qui les ont fait regarder comme des propriétés, p. 81. Le traité de Westphalie sécularisa plusieurs des plus opulens bénéfices d’Allemagne, pag. 84. L’Etat, quoique propriétaire, n’a peut-être le droitde s’en emparer qu’après la mort des possesseurs actuels, p. 86. Différentes liaisons du clergé avec le pouvoir civil à différentes époques, p. 89.

Confédération des despotes contre la France, annoncée avec une nouvelle confiance, mais très-peu à craindre, p. 327.

Conférence mémorable entre les pairs et les communes, en 1688, p. 290 et suiv.

Constitution française, défenses de ses principes théoriques, et de sa plus importante institution pratique, pag. 185. L’ancienne ressembloit, dans son origine, aux autres gouvernemens gothiques de l’Europe, p. 16. Qui sera assez hardi pour assurer qu’il est impossible de faire une meilleure constitution que celles déjà connues ? p.99.

Cours de l’Europe ont rendu l’hommage de leurs craintes à la révolution française, p. 338.

D

Démembrement du royaume, son impossibilité selon l’organisation actuelle, pag. 212. Nécessité du changement des provinces en départemens pour l’empêcher, p. 214.

Distinctions personnelles, préférables aux titres héréditaires, p. 73.

Droit naturel, à quelle portion de ce droit l’homme renonce en entrant en société, p. 183 et suiv. Si les opinions de M. Burke étoient vraies, le langage des lois exprimeroit des permissions, et non pas des restrictions, p. 193 et suiv.

E

Elections de la France regardées comme un chef-d’œuvre de sagesse législative, p. 219. Droit d’élection aussi susceptible d’être délégué que toute autre fonction civile, p. 222.

États généraux, assemblés à Versailles de 5 mai 1789, p. 33. Discussions sur la vérification des pouvoirs, p. 34. Changés en assemblée nationale, p. 39.

Exces populaires qui ont suivi et accompagné la révolution, p. 146. Leur différence des actes du corps législatif, p. 15. Ils ne sont rien en comparaison du bien que la révolution doit produire, p. 148. Ils ne sont rien en comparaison de ce qu’il en coûta à la Hollande, à l’Angleterre, et à l’Amérique, pour obtenir leur liberté, p. 151. Les émigrés ont trompé l’Europe en amplifiant ces excès, p. 154. Une partie de ces excès excités par des brigands, qui contrefaisoient des ordres du roi et de l’assemblée pour brûler les châteaux, p. 161.

F

France, c’est avec beaucoup de sagesse qu’elle a commencé sa régénération par la déclaration des droits, p. 201. Etoit-elle susceptible d’une constitution anglaise, p. 229. La France ne sauroit être comparée à la Hollande, ni à la Suede, ni à la Pologne, p. 256 et suiv. Sa position centrale, son langage universsel, &c., la mettent dans le cas d’étendre son influence sur le reste de l’Europe, p. 325.

G

Généalogie de la liberté absurde, p. 178 et suiv.

Gouvernemens, tous les gouvernemens qui existent dans le monde, excepté celui de l’Amérique, ont été formés par le hasard, p. 104. Il étoit tems que les législateurs tentassent une navigation plus hardie, guidés par la boussole de la raison, p. 106. Les hommes retiennent un droit à une partie de leur gouvernement, p. 192. Les gouvernemens balancés n’ont jamais existé que dans l’imagination des théoristes, p. 241 et suiv. Ses bases les plus solides sont la raison, p. 282. Gouvernemens gothiques de l’Europe ont fait leur tems, p. 332. Gouvernemens législatifs vont succéder, p. 334.

H

Hiérarchie d’élections suggérée par la nécessité, p. 225.

Hommes libres, non pas parce que leurs ancêtres l’étoient, mais parce qu’ils doivent l’être, p. 289. Opprimés parce qu’ils n’ont aucune part à leur propre gouvernement, p. 315.

I

Institutions politiques, leur examen, p. 202 et suiv.

Inviolabilité des rois constitutionnelle, parce que leur responsabilité suppose la dissolution de la société, p. 277.

L

Législature, exclusion des ministres du roi désapprouvée, p. 246.

Liberté, quelle que soit la main qui l’établit ; elle annonce les oracles de la divinité, p. 115.

Louis XIV, son regne injustement célébré comme le zénith des exploits militaires et de la littérature, p. 16 et suiv.

Louis XVI, son caractere, p. 39. Son discours à la séance royale ; réflexions, p. 41. Il donne ordre au clergé et à la noblesse de se joindre aux communes, p. 44.

Lumieres répandues rapidement par l’invention de l’imprimerie, p. 111.

M

Manœuvres des ennemis de la liberté en Angleterre, p. 344 et suiv

Milton, persécuté par ses contemporains, p. 284.

Ministres de l’Eglise anglicane prêchent contre la révolution française, p. 345.

Mirabeau, sa réception en Provence, p. 29.

Monasteres, nécessité de leur abolition, p. 139.

Montesquieu, qui raisonnoit comme un philosophe du dix-huitieme siecle, étoit forcé de juger à Bordeaux comme un magistrat du quatorzieme, p. 110.

Morale, fondée sur une utilité générale, p. 197.

N

Necker, petit et pusillanime, p. 26.

Négocians, ont moins de préjugés que les propriétaires territoriaux, et ont soutenu la révolution en Angleterre comme en France, p. 124.

Noblesse, quarante-neuf nobles se rendent à la chambre des communes, p. 43. Nécessité de sa suppression en France, p. 62 et suiv. Sa dépendance de la couronne ; elle possede toutes les places, p. 64 et suiv. Différence d’avec la noblesse d’Angleterre, p. 232.

Notables, assemblés par M. de Calonne, p. 20. Dévoilent et font expulser ce ministre, p. 22. Assemblés de nouveau par M. Necker, p. 30.

O

Opinions de M. Burke n’ont trompé que les observateurs superficiels à son égard, p. 1. Son éloquence ne déplore pas le sort d’artisans à la mendicité ; il n’est touché que des chagrins des rois, p. 5.

Ordres, étoient-ils susceptibles de réforme en France, p. 58 et suiv. Leur vice étoit, dans l’essence, des institutions mêmes, qui étoient incompatibles avec la liberté, p. 95.

P

Paris se distingua dans la révolution par ses lumieres, liberté de la presse, p. 32. Se révolte, et prend la Bastille, p. 46 et suiv. Nécessité de la résidence du roi dans cette capitale, p. 172

Parlement de Paris, sa conduite, ses réclamations, p. 23 et suiv.

Parti janséniste, formé dans les parlemens ; son influence sur la constitution civile du clergé ; chose extraordinaire, p. 131.

Philosophie abstraite, est, à l’égard de la Politique, ce que la Géométrie est à l’égard des arts mécaniques, p. 107. Ses vérités s’insinuent par des progrès lents et assurés dans l’esprit du peuple, p. 111.

Poursuites d’Etat dans les pays libres, languissent dans des longueurs, ou se terminent par l’indignation populaire, p. 306.

Pouvoir exécutif a autant de prérogatives que la théorie l’exige, p. 249 et suiv. Son initiative de paix et de guerre aussi grande que celle du roi d’Angleterre, si le parlement étoit moins corrompu, p. 252.

Pouvoir des communes d’Angleterre de refuser les subsides purement nominal, p. 308.

Preuves des maux de l’Angleterre, p. 311.

Principes, leur inflexibilité plus nécessaire en politique qu’en tout autre chose, p. 199.

Q

Questions à résoudre sur l’unité ou sur la division du corps législatif, p. 227 et suiv. Un simple corps législatif représentant, ou une constitution de pouvoirs balancés, quelle est la meilleure forme de gouvernement, p. 239 et suiv.

R

Réforme importante, impossible dans un tems de tranquillité, p. 96. Tranquille et légal objet final de ceux que M. Burke a attaqués, p. 316.

Résistance, dans toute la France, aux volontés du gouvernement, p. 25.

Révolution, sa convenance et sa nécessité en France, p. 13. Ce mot susceptible de trois sens, p. 14 et suiv. Toute l’excellence, toute la liberté que l’on trouve dans les gouvernemens, y a été infusée par le choc d’une révolution, pag. 96. Révolution française sans chefs, p. 115. Révolution anglaise de 1638, mérite plus l’attention du philosophe, par son influence indirecte sur les progrès des opinions humaines, que par ses progrès directs, sur le gouvernement d’Angleterre, p. 301 et suiv. Elle prépara les révolutions de l’Amérique et de la France, p. 303. Spéculations sur ses conséquences probables, p. 325.

Révolutionnaires anglais de 1688 ; contradiction entre leur langage et leur conduite, p. 273.

S

Société, au lieu de détruire l’égalité, la réalise, p. 190.

Soldats désobéissent par-tout aux ordres du despotisme., p. 47. Ils ne furent pas séduits, p. 49 et suiv. L’exemple des soldats français doit opérer chez toutes les nations du monde, p. 51. Soldats de ligne impuissans pour tout dessein dangereux, à cause de la force des gardes nationales, p. 190.

Somers (Milord), comment il auroit agi au milieu des lumieres du dix-huitieme siecle, p. 321.

Sydney, grand patriote anglais, persécuté. p. 285. Comparaison entre ses écrits et de langage dit docteur Price ; son procès, p. 299.

T

Titres ; les titres, dans l’origine, marquoient les charges, p.68 et suiv. Titres inconnus dans les monarchies de l’Asie, et dans les républiques de l’antiquité, p. 69. Leur abolition en France, nécessaire à l’établissement de la liberté, p. 72.

Tories, enveloppés dans la révolution, p. 287.


ERRATA.

Pag. 104, lig. 10, Etats-Unis, liſez des Etats-Unis.

Page 219, lig. 20, illusion, liſez effusion.

De l’Imprimerie de Demonville, rue Christine, n°. 12.