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LALITA VISTARA. — TABLE DES CHAPITRES
NAISSANCE
Trente-deux signes apparaissent, au temps de la naissance du Bôdhisattva, dans le parc de son père. — Sur la demande de la reine, le roi la conduit en grande pompe au jardin de Loumbinî. Elle s’avance jusqu’à un arbre qui s’incline et la salue ; la reine saisit une de ses branches, et, au même instant, le Bôdhisattva sort par son côté droit sans la blesser. — Indra et Brahmâ le reçoivent dans leurs bras. — Il descend aussitôt à terre, et prédit ce qu’il fera. — Phénomènes qui accompagnent ces événements. — Prophétie du Bouddha sur les ennemis futurs de sa doctrine. — Naissance d’un grand nombre d’enfants et d’esclaves des deux sexes destinés au service du Bôdhisattva. — Mort de la reine. Pourquoi elle meurt. — Le roi, avec son fils, visite cinq cents Çâkyas avant de rentrer au palais. — La tante du jeune prince est chargée de l’élever. Il est soigné par trente-deux nourrices. — Un ermite vient de l’Hirnâlava à travers les cieux pour voir l’enfant. — Le roi le conduit près du jeune prince. L’ermite lui baise les pieds, le prend dans ses bras, et tout à coup se met à pleurer. Le roi inquiet l’interroge. L’ermite lui répond qu’il pleure, parce qu’étant vieux, il ne verra pas l’enfant devenir Bouddha. — Visite des dieux, qui prédisent au roi que son fils sera Bouddha 
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VISITE AU TEMPLE DES DIEUX
Quatre-vingt mille jeunes filles sont données au Bôdhisattva pour l’entourer et le servir. — Les plus anciens des Çâkyas conseillent au roi de conduire l’enfant au temple des dieux. — Grands préparatifs à ce sujet — Pendant que la tante du jeune prince le couvre d’ornements, il lui demande où on va le conduire, et, en l’apprenant, se met à sourire. — Il s’étonne qu’on le mène au temple des dieux, quand tous ceux-ci, dès sa naissance, l’ont reconnu pour le dieu des dieux. — Le char du Bôdhisattva est traîné par cent mille dieux ; et dès qu’il pose le pied dans le temple, toutes les statues se lèvent et le saluent 
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ORNEMENTS (DU BÔDHISATTVA)
Le roi, d’après le conseil de cinq cents Brahmanes, fait faire cinq cents espèces d’ornements par cinq cents des Çâkyas. Ceux-ci demandent à les attacher eux-mêmes à la personne du jeune prince. Mais ces ornements, à peine posés sur lui, deviennent comme une goutte d’encre sur de l’or 
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L’ÉCOLE D’ÉCRITURE
Le jeune prince ayant un peu grandi, est conduit à l’école d’écriture par dix mille femmes et dix mille enfants, au milieu d’une foule immense. — Il étonne le maître de l’école par l’énumération qu’il lui fait de soixante-quatre espèces d’écritures, dont celui-ci ne connaît pas même les noms 
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