l’Histoire ecclésiastique. Nous avons une tragédie entière de Corneille fondée sur ce sujet. Je ne me suis servi de ce moyen que pour jeter Eudore dans la plus grande tentation et dans le plus grand malheur qu’un homme puisse éprouver.
Rendit compte en ces mots de son entrevue avec Dioclétien, etc.
Ce fut Maximien qui engagea Dioclétien à reprendre l’empire, et ce fut aux députés de Maximien que Dioclétien fit la belle réponse que tout le monde connoît : « Plût aux dieux que ceux qui vous envoient vissent les légumes que je cultive ! etc. »
Le jardinier sidonien, etc.
Abdolonyme : les beaux vers de M. Delille, connus de tout le monde, rendent tous les détails superflus.
Dans cette entrevue de Dioclétien et du messager d’Eudore, il n’y a d’historique que la réponse : « Plût aux dieux, etc. »
Les évêques craignoient que vous n’eussiez réussi.
Telle est la résignation et la fidélité chrétiennes.
Le repas libre.
« Or, le soir qui précède immédiatement le jour des spectacles, la coutume est de faire à ceux qui sont condamnés aux bêtes un souper qu’on nomme le souper libre. Nos saints martyrs changèrent, autant qu’il leur fut possible, ce dernier souper en un repas de charité. La salle où ils mangeoient étoit pleine de peuple ; les martyrs lui adressoient la parole de temps en temps… Ces paroles… jetèrent de l’étonnement et de la frayeur dans l’âme de la plupart… Plusieurs restèrent pour se faire instruire, et crurent en Jésus-Christ. » (Act. Mart., in sancta Perpetua.)
Au milieu de cette scène touchante, on voit accourir un esclave, etc.
J’ai tâché de tracer mon tableau de manière qu’il put être transporté sur la toile sans confusion, sans désordre, et sans changer une seule des attitudes :