Telle Marcie, etc.
C’est un des plus beaux morceaux de Lucain :
Sicut erat, mœsti servans lugubria cultus,
Quoque modo natos, hoc est amplexa maritum.
Obsita funerea celatur purpura lana.
Non soliti lusere sales, nec more sabino
Excepit tristis convicia festa maritus.
Pignora nulla domus, nulli coiere propinqui :
Junguntur taciti, contentique auspice Bruto.
(Lucan., Phars., lib. II, v. 365.)
Légers vaisseaux de l’Ausonie, etc.
Ce chant est peut-être le morceau que j’ai le plus soigné de tout l’ouvrage. On peut remarquer qu’il ne s’y trouve qu’un seul hiatus, encore glisse-t-il assez facilement sur l’oreille. J’aurois désiré que la chanson de mort de ma jeune Grecque fut aussi douce que sa voix et aussi harmonieuse que la langue dans laquelle Cymodocée est censée parler. Cette espèce d’hymne funèbre est dans le goût de l’antiquité homérique. Comment Cymodocée eût-elle soupiré ses regrets sur la lyre chrétienne ? Seule, plongée au fond d’un cachot, sans maître, sans instruction, sans guide, elle porte de nécessité dans ses sentiments les erreurs de sa première éducation ; mais elle s’aperçoit pourtant qu’elle pèche, et elle se reproche innocemment un langage que son ignorance excuse.
Je vous salue, robe sacrée, etc.
Après avoir vu la femme, on retrouve la chrétienne.
Les confesseurs… ne désiroient point voir couler le sang de leurs frères.
Loin de vouloir qu’on s’exposât au martyre, l’Église condamnoit ceux qui s’y livroient inutilement, et conseilloit la fuite dans la persécution. (Voyez saint Cyprien.)
S’élevoit une retraite qu’avoit habitée Virgile.
On m’a montré à Rome les prétendues ruines de cette maison.