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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/564

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ces cris de la joie ? Y a-t-il quelque lecteur qui se sente plus intéressé par l’hymne à Bacchus et les fêtes de Flore que par les prières des chrétien infortunés ?


8e. — page 307.

Festus avoit d’ailleurs été frappé des réponses et de la magnanimité d’Eudore.

Il y a mille exemples de juges, de geôliers, de bourreaux même convertis par les paroles et les souffrances des chrétiens qu’ils persécutoient.


9e. — page 308.

Les chrétiens, dont la charité, etc.

Ce ne sont point des vertus imaginaires : les chrétiens ont été les premiers à secourir les lépreux qu’on abandonnoit au coin des rues ; ils bâtirent pour cette affreuse maladie des hôpitaux connus sous le nom de Léproseries.


10e. — page 309.

Il expire.

Cette scène terrible d’une âme qui comparoît au jugement de Dieu, retracée par les sermonnaires, n’avoit point encore, que je sache, été transportée dans l’épopée chrétienne. En faisant condamner Hiéroclès, je n’ai pas été plus loin que le Dante, qui trouve aux enfers ses contemporains et même un prélat qui vivoit encore.


11e. — page 310.

Il est dans le ciel une puissance, etc.

Fiction en contraste avec la scène précédente, et qui forme la transition pour revenir du ciel sur la terre. On a souvent peint l’Espérance ; j’ai hasardé d’en faire un portrait nouveau.


12e. — page 310.

C’étoit une tunique bleue, etc.

Saint Chrysostome décrit ainsi l’habit des vierges de son temps : « Une tunique bleue serrée d’une ceinture, des souliers noirs et pointus, un voile blanc sur le front, un manteau noir qui couvroit la tête et tout le corps. Les peintures que l’on fait de la sainte Vierge semblent en être venues. » (Fleury, Mœurs des Chrétiens, chap. LII.)