Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 2, 1893.djvu/483

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
469
EXTENSION DE LA MÉTHODE DE M. BOHLIN.

On verrait de même que la première intégrale est une fonction méromorphe de admettant pour pôles

entier positif

avec le résidu

Les pôles de sont donc

avec les résidus respectifs

quand on prend le signe supérieur et

quand on prend le signe inférieur.

Reprenons alors la formule (11) et supposons que l’intégrale soit prise le long de la courbe

Construisons un cercle ayant pour centre l’origine et pour rayon étant très grand. Soit la partie de ce cercle qui est située au-dessus de la courbe Soit la partie de la courbe qui est intérieure au cercle

Les deux arcs et formeront un contour fermé et l’intégrale (11), prise le long de ce contour, sera égale à multiplié par la somme des résidus relatifs aux pôles intérieurs au contour ; c’est-à-dire à la somme des premiers termes de la série (15).

On montrerait que l’intégrale (11) prise le long de tend vers zéro quand croît indéfiniment ; le calcul se ferait sans difficulté, mais il est inutile puisque nous savons d’avance que la série (15) est convergente.

L’intégrale prise le long de tend vers donc est égal à la somme de la série (15).

Nous retrouvons ainsi le développement (14) ainsi que les développements (16) et (16 bis).

Ce qui précède suffira pour faire comprendre comment on peut passer des développements du no 226 à ceux du no 228.