Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/440

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CHAPITRE XII. — Mouvement rétrograde ordonné par d’Hervilly ; déplorables dispositions. — Mécontentement marqué des Chouans. — Attaque des lignes royalistes par les républicains. — Retraite protégée par Cadoudal. — Exclamation admirative de Hoche. — Inaction complète de d’Hervilly. — La presqu’île bloquée du côté de la terre. — Temporisation inexplicable de Hoche. — Débarquement de corps chouans pour tourner l’armée républicaine. — Le corps de Tintiniac détourné par des instructions perfides émanant de l’agence de Paris. — Mort de Tintiniac ; dislocation de son corps d’armée. — La division de Jean-Jean dissoute par l’effet des mêmes intrigues. — Système de contre-ordres et de faux ordres pratiqué pour empêcher le succès au nom de Louis XVII.

CHAPITRE XIII. — Documents contemporains. — Ordre du jour d’un chef de canton et ordre du jour d’un comité correspondant à l’agence de Paris. — Preuve qui en résulte du conflit entre les partisans de Louis XVII et ceux de Louis XVIII. — Lettre du comte de Talhouët confirmant cette preuve. — Fausse annonce de la reconnaissance de Louis XVIII par le roi d’Angleterre. — Réserve de l’Angleterre sur cette question, établie par les journaux de l’époque. — Persistance des Vendéens et des Chouans à reconnaître Louis XVII. — Une adresse du Comité de surveillance de Nantes. — Un récit d’un chef royaliste attestant la fidélité à Louis XVII en septembre 95.

CHAPITRE XIV. — Attaque des lignes républicaines résolue contre l’avis de Puisaye. — Imprudence manifeste de cette attaque et chances évidentes de succès perdues par la précipitation. — Dispositions malhabiles. — Vauban chargé d’une diversion inexécutable ; échec de ce mouvement. — Surprise manquée. — Assaut donné sur le point le moins abordable. — Retraite ordonnée. — D’Hervilly blessé à mort. — Confusion dans les troupes royalistes ; défaite désastreuse. — Absence singulière de Hoche. — Résultats de la journée ; pertes considérables subies par les royalistes. — Examen de la situation. — Considérations sur la similitude de conduite expectative de la part de Hoche et de Puisaye.

CHAPITRE XV. — Caractère particulier des relations qui s’établissent entre les deux camps. — Mouvement des désertions qui se produisent en sens inverse. — Pourparlers entre le général Humbert et le marquis de Contades. — Intervention de Vauban. — Raisons secrètes de la rencontre. — Coïncidence de ces pourparlers avec la présence de Tallien. — Prolongation de l’expectative de la part des deux généraux et des représentants. — Intervention de Guezno pour la faire cesser. — Arrivée de Hoche au camp ; les acclamations des troupes ; l’attitude soucieuse de Hoche.

CHAPITRE XVI. — Ordre de bataille pour l’attaque de la presqu’île. — Marche retardée par une tempête violente. — Gaieté de Hoche en face de ce contre-temps. — Attaque des retranchements par la colonne de Hoche et retraite inexplicable de cette colonne. — Aile gauche républicaine maltraitée par le feu de l’escadre. — Reddition du fort Penthièvre par la trahison de la garnison. — Prise à revers des retranchements.