Daval (rue).
« Louis, etc. Ordonnons, voulons et nous plait ce qui suit : Il sera ouvert une nouvelle rue de trente pieds de largeur sur l’emplacement des fossés de la ville, porte Saint-Antoine, dont le comblement a été ordonné par nos lettres-patentes du mois de mai 1777 ; laquelle rue sera nommée rue Daval. Donné à Versailles, le 2e jour du mois de septembre, l’an de grâce 1780, et de notre règne le 7e. Signé Louis. » (Extrait.) Ce percement fut immédiatement exécuté. — Une décision ministérielle du 3 pluviôse an IX, signée Chaptal a maintenu sa largeur primitive. — Égout entre la rue Saint-Sabin et le quai de Jemmapes. — Conduite d’eau entre ce quai et les deux bornes-fontaines. — Éclairage au gaz entre le quai de Valmy et la rue Amelot (compe Lacarrière).
Antoine-François Daval, écuyer, avocat en parlement, conseiller du roi et de la ville, fut échevin de 1777 à 1779, sous la prévôté de Jean-Baptiste-François Delamichodière.
Déchargeurs (rue des).
En 1300 et 1313 on la nommait le siège aux Déchargeurs, et depuis rue du Siège et du Viel aux Déchargeurs. Enfin simplement rue des Déchargeurs. Dans la partie comprise entre la rue de la Ferronnerie et l’impasse des Bourdonnais, était une place appelée anciennement place aux Pourciaux, et ensuite place aux Chais. — Une décision ministérielle à la date du 12 fructidor an V, signée François de Neufchâteau, avait fixé la largeur de cette voie publique à 8 m. Cette largeur a été portée à 10 m. en vertu d’une ordonnance royale du 9 décembre 1838. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Le corps des drapiers avait son bureau dans la rue des Déchargeurs, au no 11. C’était un monument remarquable par la richesse de son frontispice. Il avait été construit vers le milieu du XVIIe siècle, sur les dessins de Libéral Bruant, architecte.
Degrés (rue des).
Elle est indiquée sur le plan de Jaillot, mais sans dénomination. Le nom qu’elle a reçu depuis lui vient des degrés ou marches qu’on a construits pour adoucir la pente qui existe entre les rues Beauregard et de Cléry. — Il n’existe pas d’alignement pour la rue des Degrés dont la largeur actuelle est de 3 m. 30 c.
Degrés (rue des Grands-).
Au XIVe siècle, on la nommait rue Saint-Bernard, en raison de sa proximité du couvent des Bernardins ; ensuite on l’appela rue Pavée. Au commencement du XVIIIe siècle, elle prit la dénomination qu’elle porte des degrés d’un escalier en pierre conduisant à la Seine. — Deux décisions ministérielles, l’une du 20 fructidor an XI, signée Chaptal, l’autre du 5 octobre 1818, ont fixé la largeur de cette rue à 10 m. — Une ordonnance royale du 29 avril 1839 a déclaré d’utilité publique, l’exécution du prolongement du quai de Montebello sur l’emplacement occupé par les maisons nos 2, 4, 6, 8, 10, 12 et 14 de la rue des Grands-Degrés. Cette amélioration a été exécutée en 1842. Les maisons nos 22 et 24 sont alignées. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Parisienne).
Delaborde (place).
Le sol de cette place était occupé autrefois par la voirie dite des Grésillons. — Une décision ministérielle en date du 12 juillet 1816, a déterminé l’alignement de cette voie publique. Toutes les constructions de cette place sont alignées. — Conduite d’eau.
En vertu d’une décision ministérielle du 10 janvier 1837, elle reçut le nom de place Delaborde, en l’honneur de M. Alexandre Delaborde qui avait été préfet de la Seine en 1830. M. Delaborde est mort en 1843.
Delaborde (rue).
Ouverte en 1788, elle reçut la dénomination de rue des Grésillons, parce qu’elle longeait la voirie dite des Grésillons. — Une décision ministérielle en date du 2 thermidor an X, signée Chaptal, a fixé la moindre largeur de cette voie publique à 10 m. Les constructions situées vis-à-vis de la place, sont soumises à un faible retranchement, le surplus est aligné. En 1837, cette voie publique a pris le nom de rue Delaborde (voyez l’article précédent). — Conduite d’eau entre la rue d’Astorg et la borne-fontaine.