Cette rue porte le nom de Sainte-Anne, pour faire honneur, dit Sauval, à la reine Anne d’Autriche.
Une décision ministérielle du 31 août 1819 a fixé la largeur de la rue Sainte-Anne à 8 mètres.
Une partie de cette voie publique a été supprimée pour faciliter les abords du Palais-de-Justice.
La maison no 11 et celles qui forment les encoignures de la rue nouvelle, sont alignées.
Anne-Saint-Honoré (rue Sainte-).
Cette voie publique, dans la partie comprise entre les rues de l’Anglade et du Clos-Georgeau, fut percée en 1633, et reçut le nom de Sainte-Anne en l’honneur d’Anne d’Autriche, épouse de Louis XIII. Elle porta aussi la dénomination de rue des Moulins, en raison de deux moulins qui étaient situés dans la rue du Clos-Georgeau. La partie qui s’étend de la rue Neuve-des-Petits-Champs à la rue Neuve-Saint-Augustin, s’appelait rue de Lionne. Elle devait cette dénomination à sa proximité de l’hôtel de M. de Lionne, secrétaire d’état.
Séance du 20 septembre 1792. « Le conseil général, le procureur de la commune entendu, arrête : que la rue Sainte-Anne, dans laquelle est né le philosophe Helvétius, portera dorénavant le nom d’Helvétius » — Claude-Adrien Helvétius, auteur du livre intitulé de l’Esprit, était né en 1715 ; il mourut le 26 décembre 1771. — Une décision ministérielle à la date du 18 pluviôse an X, signée Chaptal, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 8 m. — Le 27 avril 1814, un arrêté préfectoral rendit à cette rue la dénomination de Sainte-Anne. — En vertu d’une ordonnance royale du 4 octobre 1826, la moindre largeur de cette rue est fixée à 10 m. Les maisons nos 49, 49 bis, 51, 51 bis ; 2, 20, 22, 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 40, 42, 44, 46, 48, 50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 64, 66 et 68, sont alignées. Celle no 1 est soumise à un retranchement qui varie de 1 m. 30 c. à 3 m. 80 c. ; de 3 à 19, retranchement 1 m. 20 c. à 1 m. 60 c. ; de 21 à 25, retranchement 1 m. 50 c. à 2 m. 20 c. ; de 27 à 47, retranchement 2 m. 20 c. à 2 m. 40 c. ; de 53 à 79, retranchement 2 m. 10 c. à 2 m. 46 c. Les maisons de 4 à 18 sont assujetties à un redressement qui n’excède pas 30 c. — Égout depuis la rue Neuve-Saint-Augustin jusqu’à la rue Grétry.
Conduite d’eau : 1o depuis la rue de l’Anglade jusqu’à la borne-fontaine placée au-delà de la rue des Orties ; 2o depuis la rue Thérèse jusqu’à la rue Chabannais. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
La communauté des Nouvelles Catholique était située dans cette rue. Elle fut établie pour la propagation de la religion catholique, par le père Hyacinthe, franciscain, la sœur Garnier et la demoiselle Gaspi. Autorisée en 1634 par l’archevêque de Paris, cette communauté fut placée rue des Fossoyeurs (aujourd’hui rue Servandoni). En 1647, cet établissement était situé dans la rue Pavée, au Marais. Peu de temps après il fut transféré dans la rue Sainte-Avoie. En 1651, il se trouvait dans la rue Neuve-Saint-Eustache. Ces religieuses achetèrent en 1672 un terrain dans la rue Sainte-Anne, où elles firent construire une maison et une chapelle sous le vocable de l’Exaltation de la Sainte-Croix et de sainte Clotilde. Cette communauté jouissait du privilège accordé aux maisons de fondations royales. Supprimée en 1790, elle devint propriété nationale et fut vendue le 28 floréal an V. Elle occupait une superficie de 510 m. 68 c. — C’est aujourd’hui une maison particulière portant le no 63.
Antin (allée d’).
Elle a été plantée en 1723, par les ordres du duc d’Antin, surintendant des bâtiments du roi. L’alignement arrêté en vertu d’une décision ministérielle du 14 vendémiaire an XI, signée Chaptal, passe sur le nu des constructions actuelles. — Égout depuis le Cours-la-Reine jusqu’à la rue Jean-Goujon.
Antin (cité d’).
Elle a été bâtie de 1829 à 1830.
Antin (impasse d’).
Cette impasse qui n’est pas reconnue voie publique, a été formée au commencement de ce siècle.
Antin (rue d’).
Première partie, comprise entre les rues Neuve-des-Petits-Champs et Neuve-Saint-Augustin. — « Le Roi s’étant fait représenter en son conseil le plan du quartier de Gaillon, que les Prévôt des Marchands et Échevins de Paris en ont fait lever de nouveau en conséquence des ordres de Sa Majesté ; ouï le rap-