fixé la moindre largeur de cette voie publique à 10 m.
Cette moindre largeur a été portée à 12 m., en vertu
d’une ordonnance royale du 23 juillet 1828. Propriétés
de 1 à 11, retranch. 3 m. à 3 m. 30 c. ; 13 et 15, ret. 2 m.
30 c. ; de 17 à 25, ret. 3 m. 20 c. à 4 m. 40 c. ; 29, ret.
réduit 2 m. 20 c. ; 31, ret. réduit 80 c. ; 33, ret. réduit
40 c. ; 35, redress. ; 37, alignée ; de 2 à 10, alignées ; de
12 à 22, redr. ; 24 et 26, ret. qui n’exeède pas 28 c. ; 28
et 30 alignées ; 34, 36 et 38, redr. — Égout. — Conduite
d’eau. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Main-d’Or (cour de la).
Son nom lui vient de l’ancienne auberge de la Main-d’Or. Elle communique à la rue de Charonne par un chantier découvert.
Maine (avenue du).
Cette avenue tracée sur le plan de Verniquet, n’est indiquée que sous le nom de Route. Elle doit sa dénomination actuelle à la barrière du Maine à laquelle elle aboutit. — Une décision ministérielle du 15 septembre 1821, a fixé la largeur de cette voie publique à 31 m. Toutes les constructions riveraines sont alignées. — Éclairage au gaz (compe Française).
Maine (barrière du).
Cette barrière, qui se compose de deux bâtiments décorés de colonnes et de sculptures, est ainsi nommée parce qu’en la traversant on se dirige vers l’ancienne province du Maine (voir l’article Barrières).
Maine (chemin de ronde de la barrière du).
(Voyez l’article Chemins de Ronde).
Maire (passage au).
Il a été formé en vertu d’un acte passé le 21 mars 1767, par devant Poultier, notaire, entre M. de Sartine, stipulant au nom de sa majesté, et M. Turpin, propriétaire, rue au Maire. Il est dit dans cet acte, que le sieur Turpin « vend le droit de passage à travers sa propriété, et pour les piétons seulement ; que le pavé du dit passage sera fait et entretenu aux dépens du roi, etc…» Ce passage tire sa dénomination de la rue au Maire.
Maire (rue au).
Cette rue était presqu’entièrement construite dès 1280. Elle est ainsi appelée, parce que le maire ou bailli de Saint-Martin-des-Champs y demeurait et y donnait ses audiences. — Une décision ministérielle en date du 23 frimaire an VIII, signée Laplace, fixa la largeur de cette voie publique à 8 m. Cette dimension est portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 16 mai 1833. La maison située sur le côté des numéros pairs à l’encoignure droite du cloître Saint-Nicolas, est alignée. — Conduite d’eau depuis la rue Transnonnain jusqu’à la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compo Lacarrière).
Mairies des 12 arrondissements.
Nous avons rappelé à l’article de l’Hôtel-de-Ville, les diverses phases de l’institution municipale ; nous nous bornerons à indiquer ici la situation du chef-lieu de chaque arrondissement :
1er, rue d’Anjou-Saint-Honoré, no 9.
2e, rue Pinon, no 2.
3e, place des Petits-Pères.
4e, place du Chevalier-du-Guet, no 4.
5e, rue de Bondy, no 20.
6e, rue de Vendôme, no 11.
7e, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, no 20.
8e, Place-Royale, no 14.
9e, rue Geoffroy-Lasnier, no 25.
10e, rue de Grenelle-Saint-Germain, no 7.
11e, rue Garancière, no 10.
12e, rue Saint-Jacques, no 262.
Maisons (passage des Douze).
Tout le vaste terrain circonscrit au midi par le quai Billy, au nord par le rond-point des Champs-Élysées, à l’est par l’allée des Veuves, et à l’ouest par la rue Marbeuf, était connu avant la révolution sous le nom de Marais-des-Gourdes. Il appartenait encore en 1789 aux dames de la Visitation Sainte-Marie de Chaillot ; leur communauté ayant été supprimée en 1790, tous leurs biens devinrent propriétés nationales. Une partie de ce terrain fut vendue le 17 juillet 1792, à Jean Étienne Lesecq, banquier à Paris. Ce financier traça d’abord un chemin sur lequel il construisit douze bâtiments, qui firent donner à cette localité le nom de passage des Douze-Maisons.