Louvet et Moreau, et sur celui appartenant à la compagnie des monnayeurs et ajusteurs de la Monnaie de Paris, etc… Donné à Versailles, le 24 juillet 1778. » (Extrait des lettres-patentes.)
Ces lettres-patentes, soumises aux trésoriers de France, donnèrent lieu à plusieurs observations consignées dans un rapport du 30 janvier 1779 et qui ne furent point accueillies. — Cette seconde partie de la rue d’Astorg fut pavée en vertu d’un arrêt du conseil d’État du 28 mars 1780. — Une décision ministérielle du 3 thermidor an IX, signée Chaptal, et une ordonnance royale à la date du 27 septembre 1836, ont fixé à 10 m. la largeur des deux parties dont il vient d’être parlé. — Aucune construction riveraine n’est soumise à retranchement ; celle no 2 est seule sujette à un léger redressement.
Troisième partie entre la rue de la Pépinière et celle Delaborde. Elle a été ouverte quelques années après la seconde partie ; elle reçut le nom de rue Maison-Neuve. — Une décision ministérielle du 3 thermidor an IX, signée Chaptal, a fixé sa largeur à 10 m. — En 1840, elle a pris le nom de rue d’Astorg. Les maisons nos 37 et 48 comprises dans cette partie de rue sont à l’alignement. — Égout et conduite d’eau depuis la rue de Roquepine jusqu’à celle Delaborde. — Éclairage au gaz depuis la rue de la Ville-l’Évêque jusqu’à celle de la Pépinière (compe Anglaise).
Athènes (passage d’).
Bâti en 1793, ce passage a pris sa dénomination actuelle de l’hôtel d’Athènes.
Aubert (passage).
C’était anciennement le passage Sainte-Marguerite. — Il fut reconstruit vers 1813 par M. Aubert qui lui donna son nom.
Aubry-le-Boucher (rue).
Dans un acte passé en 1273 entre Philippe-le-Hardi et le chapitre Saint-Merri, elle est appelée Vicus Alberici carnificis. — 4 juin 1679. Arrêt du Conseil. — « Sa Majesté estant en son conseil a ordonné et ordonne que la rue Aubry-Boucher sera incessamment eslargie, etc. Signé Le Tellier et Colbert. » — Une décision ministérielle en date du 28 brumaire an VI, signée Letourneux, fixa la largeur de cette voie publique à 10 m. En vertu d’une ordonnance royale du 19 juillet 1840, cette largeur est portée à 12 m. — Les maisons nos 3, 5, 7, 9, 11, 27, 29, 31, 33, 35, 37, 39, 41, 43, 45, 47, 49, 51, 53, 55 et 57 sont alignées. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Française). — À l’angle des rues Aubry-le-Boucher et Quincampoix était située l’église Saint-Josse. Chapelle au Xe siècle, elle devint église paroissiale en 1260, fut reconstruite en 1679, supprimée en 1790, et vendue comme propriété nationale le 18 octobre 1791.
Augustin (rue Neuve Saint-).
Première partie comprise entre la rue de Richelieu et celle Gaillon. Elle fut percée vers 1650 et reçut la dénomination de rue Neuve-Saint-Augustin, parce qu’elle avoisinait le couvent des religieux Augustins dits Petits-Pères. — Une décision ministérielle du 21 prairial an X, signée Chaptal, fixa la moindre largeur de cette partie de rue à 8 m. — En vertu d’une ordonnance royale du 4 octobre 1826, cette largeur est portée à 10 m. — Deuxième partie comprise entre les rues Gaillon et Louis-le-Grand. L’ouverture en fut prescrite par un arrêt du conseil, du 22 mars 1701, qui ordonnait aussi le percement de la rue Louis-le-Grand. Cet arrêt fut renouvelé par d’autres arrêts des 3 juillet 1703, 4 octobre 1704, 19 avril 1707, 29 avril 1710 et 14 mars 1713. Cette partie de rue fut complètement ouverte en 1714 sur une largeur de 9 m. 74 c. — Troisième partie comprise entre la rue Louis-le-Grand et le boulevart des Capucines. Un décret impérial du 19 février 1806 contient la disposition suivante « Il sera ouvert de la rue Louis-le-Grand au boulevart du Nord, une rue transversale coupant à angle droit la nouvelle rue à ouvrir de la rue Neuve-des-Capucines au boulevart, sur l’emplacement de l’ancien couvent des Capucines ; en conséquence, la maison située rue Louis-le-Grand et indiquée au plan général no 1 annexé au présent décret, sera achetée au compte du gouvernement, et payée sur le produit de la vente des terrains et bâtiments des Capucines. » (Voir l’article rue de la Paix, où nous donnons l’historique de cet établissement religieux). — Une décision ministérielle du 30 juin suivant a fixé à 10 m. la largeur de cette partie de rue dont l’exécution a été commencée en 1807. — Les maisons portant les numéros ci-après sont à l’alignement : partie des nos 3, 5, 7 et de 17 à la fin ; 6, la maison à l’encoignure gauche de la rue Grammont, 18, et de 22 à la fin ; les propriétés nos 8, 10, 12, et 20 ne sont soumises qu’à un faible redressement. — Égout entre les rues de Richelieu et Monsigny. — Conduite d’eau depuis la rue Gaillon jusqu’à celle de la Paix. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).