Enfants-Trouvés. Ce bâtiment a été remplacé par un hôtel occupé par les bureaux de l’administration des hôpitaux et hospices civils de Paris.
Notre-Dame (rue Vieille-).
Elle était autrefois confondue avec la rue de la Clef. Sa dénomination lui vient de l’ancien hôpital Notre-Dame de la Miséricorde, dit les Cent-Filles, situé dans la rue Censier (voyez cet article). — Une décision ministérielle du 7 fructidor an X, signée Chaptal, fixa la largeur de cette voie publique à 7 m. En vertu d’une ordonnance royale du 24 avril 1837, cette largeur a été portée à 10 m. Les constructions du côté des numéros impairs sont soumises à un retranchement qui varie de 2 m. 20 c. à 2 m. 50 c. ; celles du côté opposé devront reculer de 1 m. 60 c. à 2 m. — Conduite d’eau.
Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (église).
Cette église est bâtie dans un quartier qui était autrefois nommé la Ville-Neuve. Vers le milieu du XVIe siècle, la population se portait en foule de ce côté. La paroisse Saint-Laurent ne pouvant contenir tous les fidèles, les habitants de la Ville-Neuve obtinrent de l’évêque la permission de construire une chapelle, à la condition de ne donner à l’édifice que 26 m. de longueur sur 8 de largeur. Le 20 août 1551, les marguilliers de Saint-Laurent posèrent, à l’endroit appelé la Montagne du Moulin, les quatre premières pierres de cette chapelle qui fut dédiée sous l’invocation de Saint-Louis et de Sainte-Barbe. Pendant la guerre de la ligue, vers 1593, on rasa tout ce quartier pour élever des fortifications, et la chapelle fut également enveloppée dans la destruction. Henri IV étant monté sur le trône, la tranquillité se rétablit et les habitants construisirent de nouvelles maisons. En 1624, la chapelle fut relevée sous l’invocation de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, qu’elle reçut en mémoire de l’annonciation de la Vierge. Une sentence de l’archevêque de Paris l’érigea en cure le 22 juillet 1673. Supprimée en 1790, cette église devint propriété nationale, fut vendue le 21 floréal an V, et démolie peu de temps après. La ville de Paris racheta plus tard l’emplacement qu’elle occupait, et de 1823 à 1828, une nouvelle église fut construite sous la direction de M. Godde, architecte. Le portail d’ordre dorique est décoré de pilastres et de deux colonnes ; l’intérieur est divisé en trois nefs non voûtées, mais séparées par des colonnes ioniques. L’église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle est la seconde succursale de la paroisse Saint-Eustache.
Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (rue).
Cette rue était construite en 1630, ainsi qu’une grande partie des voies publiques du quartier dit la Ville-Neuve. — Une décision ministérielle du 3 vendémiaire an X, signée Chaptal, fixa la largeur de cette voie publique à 8 m. En vertu d’une ordonnance royale du 21 juin 1826, cette largeur est portée à 10 m. Les propriétés du côté des numéros impairs sont soumises à un retranchement qui varie de 2 m. 10 c. à 2 m. 40 c. Sur le côté opposé l’église est alignée ; les autres constructions devront reculer de 60 c. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Française).
Cette voie publique débouche sur le boulevart par un escalier de plusieurs marches.
Notre-Dame-de-Grâce (rue).
Cette rue a été ouverte sur les terrains appartenant à M. de Montessuy. La plus grande partie de ces terrains provenait du prieuré des religieuses Bénédictines de la Ville-l’Évêque. Ce percement, autorisé par une délibération du corps municipal en date du 16 février 1792, fut exécuté peu de temps après sur une largeur de 30 pieds. — Une décision ministérielle à la date du 17 juillet 1808, signée Cretet, maintint cette largeur. Cette voie publique resta sans dénomination jusqu’en 1820. Le 9 mai de la même année, elle reçut, par décision du ministre, le nom de rue Notre-Dame-de-Grâce, qui rappelle l’emplacement sur lequel elle a été ouverte. Le prieuré des religieuses bénédictines de la Ville-l’Évêque était connu originairement sous le titre de Prieuré de Notre-Dame-de-Grâce. Enfin une ordonnance royale du 25 novembre 1836 a maintenu la largeur primitive. Les propriétés riveraines sont alignées. — Conduite d’eau entre la rue d’Anjou et la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Notre-Dame-de-Lorette (église).
Une ordonnance royale du 3 janvier 1822 prescrivit la construction de cette église. En 1823, un concours fut ouvert entre dix architectes. Le projet qui obtint la préférence fut celui dont l’épigraphe avait reproduit ces deux vers :
« Que de l’or le plus pur son autel soit paré,
Et que du sein des monts le marbre soit tiré. »
L’auteur de ce projet, M. Hippolyte Lebas, fut chargé de l’exécution de ce monument. M. Dommey eut l’inspection des travaux. Le 25 août 1823, le préfet,