Pas de numéro. Sa longueur est de 41 m. — 4e arrondissement, quartier du Louvre.
En 1271, c’était la rue du Tronc de Bernard (Vicus qui dicitur Truncus Bernardi). En 1300 et 1313, on l’appelait par corruption Trou-Bernard. À la fin du XVe siècle elle prit le nom de rue du Demi-Saint, en raison d’une statue de saint à demi-mutilée, qu’on avait placée à son entrée pour interdire le passage aux chevaux. Cette rue ou plutôt cette ruelle est depuis 1832 fermée par une grille à ses deux extrémités. Il n’existe pas d’alignement arrêté pour cette rue dont la largeur actuelle varie de 1 m. à 1 m. 40 c.
Sainte-Croix (rue).
Cette rue, autorisée et dénommée par lettres-patentes du 9 juin 1780, a été ouverte sur les terrains appartenant à M. de Sainte-Croix. La largeur assignée à ce percement fut fixée à 5 toises (voyez rue Joubert). — Une décision ministérielle du 22 prairial an V, signée Benezech, a porté la moindre largeur de cette voie publique à 10 m. Les propriétés riveraines sont soumises à un léger redressement. — Égout. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Sainte-Marthe (rue).
Le cardinal de Bissy, abbé de Saint-Germain-des-Prés, la fit ouvrir en 1715, dans l’enclos de l’abbaye. — Une décision ministérielle du 21 août 1817, et une ordonnance royale du 29 avril 1839, ont fixé la largeur de cette voie publique à 9 m. 74 c. Les constructions riveraines sont alignées, à l’exception de celle no 2, qui devra reculer de 70 c.
Denis de Sainte-Marthe, général des Bénédictins de la congrégation de Saint-Maur, naquit à Paris en 1650, et mourut en 1725. Ses principaux ouvrages sont l’Histoire de Grégoire le Grand et la Vie de Cassiodore.
Saintonge (rue de).
Ouverte en 1626 sur la culture du Temple, elle tire son nom d’une de nos anciennes provinces de France. — Une décision ministérielle du 19 germinal an VIII, signée L. Bonaparte, fixa la largeur de cette voie publique à 8 m. Cette largeur a été portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 31 mars 1835. Maisons de 1 à 15, retranch. 1 m. 30 c. à 1 m. 50 c., ; 17, 19, ret. 90 c. à 1 m. 20 c. ; 19 bis, alignée ; 21, ret. 80 c. ; 23, alignée ; 25, ret. 80 c. ; 27, alignée ; 29, 31, ret. 80 c. à 1 m. 30 c. ; de 2 à 24., ret. 90 c. à 1 m. 5 c. ; 26, alignée ; de 30 à 34, ret. 1 m. à 1 m. 30 c. ; 36, ret. réduit 1 m. 15 c. ; de 38 à la fin, ret. 65 c. à 1 m. 5 c. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Saint-Sabin (impasse de).
Cette impasse est tracée sur le plan de Verniquet, mais sans dénomination. La rue de Saint-Sabin dans laquelle elle est située lui a donné son nom. — Une décision ministérielle signée Quinette, rendue d’après un rapport du conseil des bâtiments civils, en date du 23 floréal an VII, fixa la largeur de cette impasse à 8 m. Cette dimension est portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 6 mai 1827. Une partie du côté gauche et presque toutes les constructions du côté opposé sont à l’alignement. Cette impasse qui n’est pas éclairée, a été prolongée sans autorisation en 1844, jusqu’à la rue Popincourt, entre les nos 9 et 11.
Saint-Sabin (rue de).
C’était anciennement le chemin de la Contrescarpe. Des lettres-patentes du mois de mai 1777 portent ce qui suit : « Art. 8e. La partie du chemin de la Contrescarpe, en l’étendue cottée 4 sur le plan, sera formée et alignée suivant les contours qui y sont désignés, en supprimant les coudes les plus défectueux. La dite rue aura 30 pieds de largeur ; elle sera nommée rue de Saint-Sabin, et débouchera rue de la Roquette, le long du jardin de l’Arquebuse. » — Une décision ministérielle du 3 prairial an IX, signée Chaptal, et une ordonnance royale du 6 mai 1827, ont fixé la largeur de la rue de Saint-Sabin à 10 m. Cette voie publique est coupée par le canal Saint-Martin. La propriété située après le no 3, celle no 7, et toutes les constructions du côté des numéros pairs sont alignées. — Conduite d’eau depuis la rue Daval jusqu’aux deux bornes-fontaines. — Éclairage au gaz entre la rue du Chemin-Vert et le quai de Valmy (compe Lacarrière).
Charles-Pierre Angelesme de Saint-Sabin, écuyer, avocat au parlement, fut échevin de la ville de Paris depuis 1775 jusqu’à 1777.
Salembrière (impasse).
Cette impasse portait anciennement le nom de Saille en bien. (Saliens in bonum.) On la trouve ainsi