Page:Michelet - Histoire de France - Lacroix 1880 tome 1.djvu/56

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
xlvi
HISTOIRE DE FRANCE.
Pages.
Mes contradictions apparentes de 1831-1832 ; mon éloignoment des écoles de ce temps et de son choléra moral
xii
Les deux premiers volumes, trop favorables au moyen âge, montrèrent pourtant l’impuissance de l’Église, qui vers l’an 1000 n’aboutit qu’au chaos, et avant 1300 est primée par le Roi, l’État, les jurisconsultes
xv
L’Histoire, comme évocation et Résurrection. L’art vivant pour refaire les dieux morts, avant leur jugement. D’une larme je refis le gothique (1833)
xix
Avant le troisième volume, pendant quatre ans (1833-1837) je m’étendis, m’humanisai, par Luther et par Grimm, la poésie du droit primitif.
xxiii
Le sens humain fit ma force et ma paix, mon insouciance des critiques, de la petite guerre des doctrinaires, des catholiques
xxiv
Mon troisième volume (en 1837) fonda l’histoire sérieusement sur les actes et les manuscrits
xxvi
L’Histoire domina la chronique, établit ce que les contemporains ne voyaient nullement au xive siècle, comment la révolution économique (l’avènement de l’or, etc.) amène la révolution militaire, qui à son tour amène la révolution politique (1300-1400)
xxviii
L’emportement violent du Résurrectionisme dans le Charles VI. Excès de cette méthode
xxx
L’avénement du Saint-Esprit, patron des confréries, communes, successeur du dieu légendaire, de Jésus
xxxii
L’apparition de Jacques au xive siècle, qui au xve se transfigure en Jeanne
xxxiii
Lucidité critique que j’ai gardée dans la sublime histoire de Jeanne
xxxiv
La méthode historique n’est nullement l’art littéraire. Celui-ci veut l’effet et cherche le miracle. L’histoire,