Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1857, octavo, tome 13.djvu/480

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après la mort de M. le Grand, tuent M. le Premier, et qui continuent entre leurs fils jusqu’à ce que le roi majeur décida comme avoit fait le conseil de régence. — Le prince Charles refuse de signer les dépenses de la petite écurie à l’ordinaire, sans examen. — M. le Duc, sur ce refus, les signes comme grand maître de France, et le grand écuyer en perd le droit.200
Chapitre xi. — Mariage de Sandricourt qui me brouille pour toujours avec lui. — Obsèques du roi à Saint-Denis. — Caractère de Dreux. — Le régent veut la confusion et la division. — Je veux me retirer de tout à la mort du roi, et je me laisse raccrocher malgré moi par M. le duc d’Orléans. — Conduite de ce prince à l’égard des ducs. — Courte comparaison des assemblées de la noblesse en 1649 et en 1715. — Ressorts et fanatisme de celle-ci. — Le régent trompé sur cette prétendue noblesse. — Étrange personnage du duc de Noailles. — Le régent trompé sur le parlement. — Menées du duc de Noailles pour diviser les ducs, et faire tomber leurs poursuites contre les usurpations du parlement à leur égard ; à quoi enfin il réussit.228
Chapitre xii. — Mme la duchesse de Berry obtient une compagnie de gardes. — Le chevalier de Roye en est capitaine et Rion lieutenant. — Ce que devient le chevalier de Roye. — Harling est aussi capitaine des gardes de Madame, mais sans compagnie. — Mme la duchesse d’Orléans prend quatre dames auprès d’elle, tôt après imitée en cela par Mme la Duchesse et par d’autres princesses du sang. — Mort du comte de Poitiers, dernier mâle de cette grande et illustre maison. — Mort d’Humbert. — Chirac en sa place premier médecin de M. le duc d’Orléans. — Vergagne bien singulièrement grand d’Espagne. — Mort de la princesse de Cellamare. — Le fils de Matignon finit son mariage, et est duc et pair de Valentinois. — Douze millions du clergé au roi. — Vingt mille livres de rente sur les juifs de Metz au duc de Brancas. — Pontchartrain reçoit ordre de donner la démission de sa charge de secrétaire d’État, qui est en même temps donnée à Maurepas, son fils. — Caractère du comte et de la comtesse de Roucy. — Éclat entre le comte et la comtesse de Roucy et moi, qui nous brouille pour toujours. — Le maréchal d’Harcourt obtient pour son fils la survivance de sa charge de capitaine des gardes du corps.254
Chapitre xiii. — Mouvements d’Écosse. — Caractère de Stairs et ses menées. — Rémond ; quel. — Mouvements d’Angleterre. — Conduite de l’Espagne. — Manèges d’Albéroni pour gouverner seul. — Projets politiques d’Albéroni. — Cause de la dépendance des Provinces-Unies de l’Angleterre. — Albéroni éloigné de la France, encore plus du régent, méprise les bassesses du duc de Noailles. — Il chasse avec éclat le gouverneur du conseil de Castille. — Sa correspondance avec Effiat. — Négociation de Stairs pour la mutuelle garantie des successions de France et d’Angleterre. — Le régent y veut engager la Hollande. — Stairs presse le régent de faire arrêter le Prétendant, passant de Bar, caché, en Bretagne pour s’embarquer. — Le Prétendant échappe aux assassins de Stairs par le courage et l’adresse de la maîtresse de la poste de Nonancourt, qui en est mal récompensée. — Il s’embarque en Bretagne. — Impudence de Stairs et de ses assassins. 280