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25. 
Lagrange à Laplace. – Berlin, 5 août 1783 
 126
   
Envoi de deux Mémoires par M. de Brak. Il a achevé la seconde Partie de la théorie des variations séculaires. Éloge de l’élégance et de la finesse du Mémoire de Laplace sur les orbites des comètes, et du Mémoire de M. du Séjour sur le même sujet. Rectifications faites par Lexell de son calcul sur l’action de Vénus. Erreur d’Euler.
  
26. 
Lagrange à Laplace. — Paris, 11 février 1784 
 128
   
Envoi de six exemplaires de son Ouvrage Théorie du mouvement et de la figure, elliptique des planètes, qui ne doit point être mis en vente ; demande les noms des géomètres allemands auxquels il pourrait l’envoyer. Le président de Saron en a fait imprimer à. son insu la première Partie. — Remerciements et compliments au sujet des deux Mémoires qu’il lui a envoyés. — Regrets de la mort de Bézout, auquel il succède comme examinateurdu corps de l’Artillerie. — Il lui adresse, de la part de l’abbé Hauy, son Essai d’une théorie sur la structure des cristaux. — M. du Séjour. — Correspondance de Lagrange avec Euler.
  
Correspondance de Lagrange avec Euler.
1. 
Lagrange à Euler. — Taurini (1754 ?), 4o cal. julii 
 135
   
(Cette lettre est la première des Lettres inédites, publiées à Pétersbourg par le prince Boncompagni.) Sur l’analogie des puissances et des différences. Il lui demande son avis à ce sujet.- Il énumère les ouvrages qu’il connatt de lui et le prie de lui faire part de ceux qu’il ne connaît pas encore. Il lui en enverra quelques-uns des siens et, entre autres, un problème sur la Gnomonique et des observations sur les maxima et les minima. Le bruit de la mort de Wolf est-il véritable ?
  
2. 
Lagrange à Euler. — Die augusti (1755) 
 138
   
Euler, dans sa Methodus inveniendi lineas curvas maximi minimive proprietate gaudentes, avait signalé un problème qui n’avait pas encore été résolu. — Lagrange, en s’excusant modestement de sa hardiesse, lui envoie la solution de ce problème.
  
3. 
Euler à Lagrange. – Berolini, die 6 sept. 1755 
 144
   
Il le félicite sur le travail qu’il lui a envoyé dans la lettre précédente. Observations à ce sujet.
  
4. 
Lagrange à Euler. – Taurini, die 20 novembris 1755 
 146
   
Il vient d’être nommé, n’ayant pas encore vingt ans, professeur de Mathématiques à l’Ecole d’Artillerie de Turin, ce qui est cause du retard qu’il a mis à lui répondre. Problème de la brachistochrone. — Lagrange montre comment on peut le résoudre par la méthode des variations et il fait voir que cette méthode est encore applicable à des problèmes plus généraux.
  
5. 
Euler à Lagrange. — Berolini, die 24 aprilis 1756 
 152
   
il a lu avec infiniment de plaisir ses deux lettres ; il admire les belles découvertes de Lagrange et l’engage vivement à poursuivre plus profondément encore l’étude à laquelle il se livre avec tant de succès.