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Vitesse et force perpendiculaire

Bonjour Fabrice Dury, Challwa et F0x1 ,

Le passage souligné me fait tiquer : « Si la force agit constamment dans la direction de la vitesse acquise, la trajectoire reste rectiligne, la direction de la vitesse n’est pas modifiée mais sa grandeur est changée (accélération tangentielle) ; si, à chaque instant, la force agit dans une direction perpendiculaire à la trajectoire (normalement à la trajectoire), la vitesse reste constante en grandeur mais sa direction est constamment modifiée par la force (accélération normale) ; si la force est oblique sur la trajectoire, il y a à la fois changement de grandeur et changement de direction de la vitesse. »

Je suggère de supprimer le passage souligné et d'ajouter quelques mots au passage en italique : « si la force est oblique sur la trajectoire ou perpendiculaire à la trajectoire, ».

Votre avis ?

— Cantons-de-l'Est ^p|d|d 11 mars 2024 à 16:53 (UTC)

Non, l'affirmation est correcte : si la force est perpendiculaire, et si ${\vec {v}}$ est la vitesse, $||{\vec {v}}||$ reste constante (norme de la vitesse), ce qui n'est pas le cas si la force est oblique (ni parallèle ni perpendiculaire à la vitesse). Cas particulier : pour conserver une trajectoire circulaire à vitesse constante, il faut une force centripète (dirigée vers le centre du cercle), donc constament perpendiculaire à la trajectoire. F0x1 (d) 11 mars 2024 à 17:09 (UTC)

Le texte de Becquerel est correct, selon la mécanique newtonienne. Fabrice Dury (d) 11 mars 2024 à 17:11 (UTC)

Cantons-de-l'Est, Becquerel décrit le cas où une force reste toujours perpendiculaire à la direction de la vitesse, peu importe la direction de la vitesse. Pensez à un satellite artificiel qui tourne autour de la Terre : la gravitation est toujours radiale par rapport au cercle qu'il décrit et le satellite, s'il ne subissait aucun force supplémentaire, resterait sur son orbite. Challwa (d) 12 mars 2024 à 09:43 (UTC)

Cantons-de-l'Est, Challwa et F0x1 : Becquerel envisage successivement trois cas, le troisième combinant les deux premiers. 1^er cas. — La force s’exerce dans la direction de la vitesse : dans ce cas, le mouvement du corps continue en ligne droite et le module de sa vitesse varie mais pas sa direction ; quand la force est nulle, c’est le principe d’inertie : la vitesse ne change pas. 2^e cas. — La force s'exerce perpendiculairement à la vitesse : le module de la vitesse ne change pas ; c'est le cas d'un satellite sur orbite circulaire, en effet. 3^e cas. — La force est quelconque, avec une composante dans la direction de la vitesse et une composante perpendiculaire à la vitesse. Dans ce cas, le module et la direction de la vitesse changent. C'est le cas d'un satellite sur orbite elliptique : sa vitesse change en module et en direction (tout en restant dans un même plan) ; il n’y a que deux points de son orbite où sa vitesse soit perpendiculaire à la force de gravité, à savoir le périgée et l’apogée. Fabrice Dury (d) 12 mars 2024 à 22:08 (UTC)