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Macaire.

P. 144, ligne 1 et 2.

Je supplée par conjecture la rubrique omise dans le manuscrit.

P. 145, v. 5 : de paile et de cendel ou de cendé.

P. 145, v. 16 :

Et Blancheflor où il n’ot qu’ensegner.

Il m’était facile de lire, en suivant de près le texte de Venise :

Et Blancheflor, qui tant ert preus et ber ;


mais preus et ber surtout me paraissent convenir à un homme beaucoup mieux qu’à une femme ; et d’ailleurs ici il ne s’agit pas des vertus, des qualités que ces deux mots expriment, il s’agit bien davantage de reconnaissance, de politesse. La locution où il n’ot qu’ensegner me semble mieux en situation ; elle s’applique à une personne bien apprise, qui a de bonnes et belles manières, et c’est ici le cas de s’en servir.

P. 147, v. 9 : à icel jor que. C’est par ces mots que débute la chanson d’Aliscans.

P. 149, v. 2 : nel porroient durer (pour endurer).

P. 149, v. 17 : acréanter ou, si l’on veut, acertener.

P. 149, v. 21 :

Mais ele a moult envers lui meserré.

Raoul de Cambrai, p. 63 :

Por quoi ont il envers moi meserré ?

V. encore Gaydon, p. 58.

P. 151, v. 4 :

Se il la fa it par jugement mener.

Huon de Bordeaux, p. 69, v. 1 :

Et ne le veut par jugement mener.