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deuxième partie. — la relativité généralisée.
ou
(48-17)
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est l’intervalle de temps mesuré par l’observateur. Cet intervalle mesuré est d’autant plus grand par rapport à l’intervalle de temps propre que est plus petit : le temps qui s’écoule en un même point d’espace, entre deux événements, paraît donc à l’observateur d’autant plus long que la région qu’il observe est plus voisine de la zone à la distance Dans la zone le temps est stationnaire pour l’observateur, car est infiniment grand par rapport à
Mais ceci n’est qu’un point de vue relatif à l’observateur et ne
signifie pas que le cours du temps soit arrêté dans la zone
si l’observateur se transportait dans ces régions, il trouverait,
suivant l’expression d’Eddington, que la Nature y est aussi active
que partout ailleurs, et c’est son ancienne demeure qui lui paraîtrait immobilisée dans un repos éternel.
Cette apparence est due à l’orthogonalité des temps propres aux
deux endroits distants de Nous allons préciser l’influence de
la courbure du temps en étudiant le mouvement d’un point matériel
libre.
Comme précédemment, nous considérerons successivement les
deux systèmes de coordonnées
(
coordonnées curvilignes)
et
(projection sur l’Univers tangent)
Si nous adoptons le premier système, l’expression de s’écrit,
d’après (24-17) ou (43-17),
(49-17)
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Appliquant les équations du mouvement (33-17), calculant les
symboles de Christoffel d’après les valeurs des de (49-17), on
trouve, pour les intégrales des aires et de l’énergie,
(50-17)
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