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TABLE DES MATIÈRES
Pages
ORIGINES DE GILLES DE RAIS : SES PREMIÈRES ARMES
Le pays de Rais. — Origines de la famille de Gilles. — Jeanne la Sage. — Son testament. — Date certaine de la naissance de Gilles. — Son éducation militaire. — Son instruction. — Artiste. — Orphelin. — Son aïeul maternel. — Son mariage. — Catherine de Thouars. — Montforts et Penthièvres. — Les félons. — Triste fin d’une grande famille 
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RÔLE DE GILLES DANS LA GUERRE DE CENT ANS ET AUPRÈS DE JEANNE D’ARC
Guerre de Cent ans. — Gilles à la cour de Charles VII. — Deux partis : les ennemis et les lâches ; les fidèles. — L’ambassade du Dauphin à la cour de Bretagne. — Patriotisme et ambition. — Pour la France ! — Rais et Beaumanoir. — Mort aux traitres ! — Le Lude. — Envahissement et désespoir. — La libératrice. — Jeanne d’Arc à Chinon. — Paix ou guerre. — Gilles conducteur et compagnon de Jeanne d’Arc. — Patriotisme, courage et dévouement. — Une tentative de délivrance. — Rédemption. — Calomnies. — La justice de l’histoire. — Rôle véritable de Gilles auprès de Jeanne d’Arc : serviteur dévoué ; compagnon fidèle. — Gilles et Georges de la Trémoille. — Promesse oubliée. — Sa retraite à vingt-cinq ans. — Ses vraies causes. — Compensations au mal 
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VIE PRIVÉE DE GILLES DE RAIS
Vie privée de Gilles de Rais. — Pitié et compassion. — Sa fortune. — Émancipation prématurée. — Sa maison militaire. — Sa collégiale. — Saints Innocents, priez pour moi ! — Chapelle et chapitre. — Luxe effréné. — Draps d’or. — Vases d’or et d’argent. — Orgues. — Vaine gloire et pure dérision. — Table pleine et table vide. — Palais et châteaux forts. — Tiffauges. — À travers le monde. — Ce que pouvaient coûter à un jeune fou dix mois d’hôtel. — Emprunts onéreux. — Voici mon sel ! prenez mes terres ! trafiquez de mon sang ! — À la curée. — Interdit. — Jean V. — À main armée 
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GOÛT DE GILLES DE RAIS POUR LE THÉÂTRE
Le Théâtre. — Spectacles et sensations. — Le théâtre au XVe siècle. — Pièces et acteurs. — Personnages vivants. — Poètes à gages. — Indiscrètement magnifique. — Toujours neufs, jamais vieux. — « Grans et hault eschaffauts. » — Une image d’un théâtre. — « Jeu commun » — Hypocras répandu comme l’eau et tables ouvertes. — Gilles acteur. — Le Mystère du Siège d’Orléans. — Date certaine du poème. — Sa valeur historique. — Rôle de Gilles. — Sa bannière et son étendard. — Le Mystère du Siège et les Perses d’Eschyle. — Drames cachés et terribles 
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ALCHIMIE
Alchimie. — Les esprits et la science au XVe siècle. — Le cœur de l’Europe. — Décadence. — Ni pensées, ni épis ; la famine. — Prétention à tout ; réussite à rien. — Le premier livre. — Va donc ! ivrogne ! imbécile ! vieux fou ! — Les oiseaux de proie. — Le Dauphin : creuset brisé ; espérances éteintes. — Prêtre du mystère. — Déception et nouvelle cause de mine. — Ruisseau pleins et fleuve tari. — Fruits veloutés et cendres amères. — Alchimistes et magiciens. — Foudres et bûchers. — Le grand œuvre réalisable. — Faust et Méphistophélès 
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MAGIE
Les évocations des démons sont-elles possibles ? — « Je me doubte ! je me doubte ! » — Une règle de critique et de bon sens. — Premières évocations. — Sorcières et sorciers. — Dans un bois. — La peur. — Alma Redemptoris. — Roué de coups. — Cédules signées du sang de Gilles. — La griffe. — Offices des Saints en l’honneur de l’Enfer. — Or, science et puissance. — Âme et vie. — Encore Jeanne d’Arc : incredibilia, immoderata, nimis alta. — François Prélati ou maître François. — Un magicien aimable. — Joie de Gilles, espérances nouvelles, vain espoir. — Fantasmagorie nocturne. — Surpris par l’orage. — Lingots d’or ;