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III. Vérification du même fait à propos des fonctions cérébro-spinales de l’organisme social (fonctions administratives et gouvernementales). Le droit administratif et constitutionnel, qui n’a rien de contractuel, se développe de plus en plus. Discussion des faits sur lesquels M. Spencer appuie l’opinion contraire. Nécessité de ce développement par suite de l’effacement du type segmentaire et des progrès du type organisé. Les analogies biologiques contredisent la théorie de M. Spencer
LIVRE II
LES CAUSES ET LES CONDITIONS
CHAPITRE I (p. 255-281)
LES PROGRÈS DE LA DIVISION DU TRAVAIL ET CEUX DU BONHEUR
LES PROGRÈS DE LA DIVISION DU TRAVAIL ET CEUX DU BONHEUR
Introduction. D’après les économistes, la division du travail a pour cause le besoin d’accroître notre bonheur. Cela suppose qu’en fait nous devenons plus heureux. Rien n’est moins certain
I. À chaque moment de l’histoire, le bonheur que nous sommes capables de goûter est limité. Si la division du travail n’avait pas d’autres causes, elle se serait donc vite arrêtée, une fois atteinte la limite du bonheur. Cette limite recule, il est vrai, à mesure que l’homme se transforme. Mais ces transformations, à supposer qu’elles nous rendent plus heureux, ne se sont pas produites en vue de ce résultat ; car, pendant longtemps, elles sont douloureuses sans compensation
II. Ont-elles d’ailleurs ce résultat ? Le bonheur, c’est l’état de santé ; or, la santé ne s’accroît pas à mesure que les espèces s’élèvent. Comparaison du sauvage et du civilisé. Contentement du premier. Multiplication des suicides avec la civilisation ; ce qu’elle prouve. Conséquences importantes au point de vue de la méthode en sociologie