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CHAPITRE VI (p. 189-217)
PRÉPONDÉRANCE PROGRESSIVE DE LA SOLIDARITÉ ORGANIQUE (suite)
PRÉPONDÉRANCE PROGRESSIVE DE LA SOLIDARITÉ ORGANIQUE (suite)
IV. La loi précédente ne doit pas être confondue avec la théorie de M. Spencer sur les sociétés militaires et les sociétés industrielles. L’absorption originelle de l’individu dans la société ne vient pas d’une trop forte centralisation militaire, mais plutôt de l’absence de toute centralisation. L’organisation centraliste, commencement d’individuation. Conséquences de ce qui précède ; 1o règle de méthode ; 2o l’égoïsme n’est pas le point de départ de l’humanité
CHAPITRE VII (p. 218-251)
SOLIDARITÉ ORGANIQUE ET SOLIDARITÉ CONTRACTUELLE
SOLIDARITÉ ORGANIQUE ET SOLIDARITÉ CONTRACTUELLE
I. Distinction de la solidarité organique et de la solidarité industrielle de M. Spencer. Celle-ci serait exclusivement contractuelle ; elle serait libre de toute réglementation. Caractère instable d’une telle solidarité. Insuffisance des preuves par illustration données par M. Spencer. Ce qui manifeste l’étendue de l’action sociale, c’est l’étendue de l’appareil juridique ; or, elle devient toujours plus grande
II. Il est vrai que les relations contractuelles se développent ; mais les relations non contractuelles se développent en même temps. Vérification de ce fait à propos des fonctions sociales diffuses : 1o le droit domestique devient plus étendu et plus complexe ; or, en principe, il n’est pas contractuel. De plus, la place restreinte qu’y a le contrat privé devient toujours plus petite : mariage, adoption, abdication des droits et
des devoirs de famille ; 2o plus le contrat prend de place, plus il est réglementé. Cette réglementation implique une action sociale positive. Nécessité de cette réglementation. Discussion des analogies biologiques sur lesquelles s’appuie M. Spencer