Thomas. On l’appela ensuite rue Guillaume-d’Argenteuil.
Dès 1264 et 1271, elle est ainsi désignée
Vicus ad Poretas, vicus Poretarum. Plus tard, la partie
du retour d’équerre débouchant dans la rue Saint-Jacques,
prit le nom de rue des Poirées, l’autre partie
celui de rue Neuve-des-Poirées. — Une décision ministérielle
en date du 18 octobre 1808, signée Cretet,
fixa la largeur de la rue des Poirées à 7 m. En vertu
d’une ordonnance royale du 29 décembre 1824, cette
dimension fut portée à 10 m. L’ordonnance prescrivit
aussi le prolongement de cette voie publique jusqu’à
la place Sorbonne. Ce percement, fixé également à
10 m., fut immédiatement exécuté. — En 1839, on reconnut
la nécessité de faciliter la circulation aux abords
du collége Louis-le-Grand. Les maisons situées sur le
côté gauche de la rue des Poirées, entre les rues Saint-Jacques
et Neuve-des-Poirées, furent acquises et démolies
immédiatement. Leur emplacement ayant laissé
un espace vide d’une assez grande étendue, cette
partie de l’ancienne rue des Poirées a reçu le nom de
place du Collége-Louis-le-Grand (voyez cet article).
La rue des Poirées est réduite aujourd’hui à la partie
ouverte, conformément à l’ordonnance de 1824. La
maison située sur le côté gauche, à l’encoignure de la
rue de Cluny, est seule soumise à retranchement.
Poirées (rue du Marché-aux-).
Elle tire son nom du marché qui y était situé. La partie qui s’étend de la rue de la Cossonnerie à celle de la Tonnellerie, s’appelait autrefois rue de la Fromagerie, en raison du genre de commerce qui s’y faisait. Il n’existe pas d’alignement arrêté pour la rue du Marché-aux-Poirées dont la moindre largeur est de 9 m. 80 c. — Égout. — Conduite d’eau entre les rues aux Fers et de la Cossonnerie. — Éclairage au gaz (compe Française).
Poirées (rue Neuve-des-).
(Voyez l’article de la rue des Poirées). — Une décision ministérielle en date du 18 octobre 1808, signée Cretet, fixé la largeur de cette voie publique à 7 m. Les constructions riveraines sont soumises à un retranchement de 2 m. — Une ordonnance royale du 9 août 1826 porte ce qui suit : « Il sera ouvert dans notre bonne ville de Paris, 1o … ; 2o une rue de 10 m. de largeur, parallèle à la rue Saint-Jacques ; et qui conduira de la rue Soufflot prolongée à la rue des Jacobins (rue des Grés). » — Commencé en 1827, ce percement qui se trouve dans la direction de la rue des Poirées en a reçu la dénomination. Il n’est encore qu’à l’état d’impasse.
Poirier (rue du).
Elle était entièrement construite à la fin du XIIIe siècle. Dans un acte de 1302, on la nomme rue de la Petite-Bouclerie. Depuis appelée de la Baudroierie, elle prit, en 1560, d’une enseigne le nom du Poirier. — Une décision ministérielle à la date du 13 vendémiaire an X, signée Chaptal, fixa la largeur de cette voie publique à 6 m. Cette largeur a été portée à 10 m. en vertu d’une ordonnance royale du 22 mai 1837. Propriétés de 1 à 9, retranch. 4 m. 60 c. à 5 m. ; 11, ret. réduit 4 m. 10 c. ; 13, ret. réduit 3 m. 30 c. ; 15, ret. réduit 2 m. 70 c. ; de 17 à la fin, ret. 2 m. 10 c. à 2 m. 60 c. Maisons entre les rues Neuve-Saint-Merri et Pierre-au-Lard, ret. 2 m. 20 c. à 3 m. 20 c. ; 6, ret. réduit 2 m. 70 c. ; 8, ret. réduit 3 m. 30 c. ; 10, ret. réduit 3 m. 80 c. ; 12, ret. réduit 4 m. 20 c. ; de 14 à la fin, ret. 4 m. 40 c. à 5 m. 20 c. — Conduite d’eau entre les rues Pierre-au-Lard et Maubuée. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Poissonnerie (impasse de la).
Formée en vertu des lettres-patentes du 15 février 1783, sur l’emplacement du prieuré royal de la couture Sainte-Catherine, cette impasse reçut le nom de la Poissonnerie, parce qu’on y établit la poissonnerie du marché Sainte-Catherine. Elle fut exécutée sur une largeur de 5 m. 70 c. Cette dimension a été maintenue par une décision ministérielle du 22 juillet 1823. (Voyez l’article du marché Sainte-Catherine.)
Poissonnière (barrière).
Sur le plan de Verniquet, cette barrière est placée entre les rues du Faubourg-Poissonnière et Rochechouart. À l’extrémité de la première de ces voies publiques, on voyait seulement une porte indiquée sous le nom de Porte-Sainte-Anne. Le bâtiment, qui décore aujourd’hui cette barrière, a été construit il y a quelques années, et n’offre rien de remarquable. (Voyez l’article Barrières.)