le dernier pair, 26. Sa longueur est de 104 m. — 7e arrondissement, quartier Sainte-Avoie.
Elle était entièrement bordée de constructions vers l’année 1280. En 1300, on la nommait la Plâtrière. Elle tire sa dénomination actuelle des corroyeurs qui vinrent l’habiter au commencement du XIVe siècle. — Une décision ministérielle du 2 thermidor an V, signée Benezech, a fixé la largeur de cette voie publique à 6 m. Les maisons nos 9 et 11 sont alignées ; le surplus de ce côté est soumis à un retranchement qui varie de 1 m. 30 c. à 2 m. 50 c. Les constructions du côté opposé devront reculer de 1 m. 30 c. à 2 m. — Conduite d’eau depuis la rue Beaubourg jusqu’à la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Cossonnerie (rue de la).
Déjà construite en 1183, cette rue s’appelait alors via Cochonneria. En 1300, c’était la rue de la Coçonnerie. — « Anciennement, dit Sauval, cossonniers et cochonnerie voulaient dire la même chose que poulaillers et poullaillerie, j’apprends même de quelques vieillards, qu’à certains jours de la semaine, on y tenait un marché de cochons et de volailles, et de plus ils m’ont assuré qu’étant jeunes, ils y ont vu étaler dans des paniers et sur le pavé des poulets, des chapons et tout le reste que les poulaillers d’aujourd’hui ont étalé sur le pavé et dans leurs paniers à la Vallée-de-Misère, et depuis, le long du quai des Augustins. Enfin j’ai lu dans le livre rouge neuf du procureur du roi, une ordonnance qui défend, tant aux rôtisseurs qu’aux autres marchands qui venoient étaler à la rue de la Cossonnerie, d’aller avant l’heure au devant des marchandises. » — Une décision ministérielle à la date du 2 germinal an XI signée Chaptal, a fixé la largeur de cette voie publique à 10 m. Les maisons nos 1, 21 et 10 sont alignées. — Éclairage au gaz (compe Française).
Cotte (rue).
Elle a été ouverte en décembre 1778, sur les dépendances de l’abbaye Saint-Antoine-des-Champs. Les lettres-patentes qui autorisèrent ce percement sont datées de Versailles, le 17 février 1777. Elles furent registrées au parlement le 24 août de la même année. La largeur assignée à cette voie publique fut de 30 pieds. Cette dimension a été maintenue par une décision ministérielle du 17 brumaire an XII, signée Chaptal. — Portion d’égout du côté de la rue du Faubourg-Saint-Antoine. — Conduite d’eau.
Jules-François de Cotte était président au grand-conseil sous le règne de Louis XVI (voyez Marché Beauveau).
Courbaton (impasse).
Elle formait autrefois avec l’impasse Sourdis, une rue qui aboutissait à celle de l’Arbre-Sec. Au XVIe siècle, c’était l’impasse Courbaton. Par brevet du mois de mai 1608, Henri IV, voulant récompenser les services du marquis de Sourdis, donna à sa veuve la totalité du cul-de-sac Courbâton, qui formait une petite ruelle. Ce brevet fut confirmé par Louis XIII le 31 mai 1621, et par Louis XIV en octobre 1657. Un arrêt du conseil à la date du 3 juillet 1781, sans s’arrêter aux brevets dont il vient d’être parlé, ordonna que la portion du cul-de-sac Courbaton, qui se trouvait alors libre, serait réunie au domaine de sa majesté. Cette impasse n’a jamais été alignée.
Courcelles (barrière de).
Cette barrière, qui est décorée d’un bâtiment dont le pourtour est orné de 24 colonnes, doit son nom au village de Courcelles, vers lequel on se dirige en la traversant. (Voyez l’article Barrières.)
Courcelles (chemin de ronde de la barrière de).
Voir l’article Chemins de ronde.
Courcelles (rue de).
C’était originairement le chemin de Villiers. Vers 1730, on lui donna le nom de rue de Courcelles. Elle se dirige vers le village ainsi appelé. — Une décision ministérielle à la date du 25 messidor an X, signée Chaptal, a fixé la moindre largeur de cette voie publique à 10 m. Les propriétés ci-après désignées sont à l’alignement : nos 1, 3, 5, 19, 21, 23, 25, 27, 29, 31, 37 ; 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 22, 30, 32, 36, 38, 40, 44, 48 et 52. — Égout depuis la rue de la Pépinière jusqu’à la fontaine. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).