Couronnes (barrière des Trois-).
Cette barrière qui tire son nom de l’enseigne d’un cabaret voisin, consiste en un bâtiment avec arcades et colonnes. — (Voyez l’article Barrières).
Couronnes (chemin de ronde de la barrière des Trois-).
Voir l’article Chemins de ronde.
Couronnes-Faubourg-du-Temple (rue des Trois-).
Cet emplacement était autrefois occupé par des carrières et fours à plâtre. Le plan de Jaillot l’indique comme un chemin sans dénomination. Le nom des Trois-Couronnes lui vient de l’enseigne d’un cabaret. La moindre largeur de cette voie publique a été fixée à 10 m., par une décision ministérielle en date du 23 germinal an IX, signée Chaptal. Les maisons de 9 à 41, 4, 4 bis, 4 ter, 10, 12, 14, 24, 26, 28, et partie de la propriété no 42, ne sont pas soumises à retranchement. — Conduite d’eau depuis la rue Saint-Maur jusqu’à la borne-fontaine.
Couronnes-Saint-Marcel (rue des Trois-).
Au XVIIe siècle, elle était encore comprise dans la rue Saint-Hippolyte. Son nom actuel lui vient d’une enseigne. — Une décision ministérielle à la date du 8 ventôse an IX, signée Chaptal, avait fixé à 10 m. la largeur de cette voie publique. Cette largeur a été portée à 12 m. en vertu d’une ordonnance royale du 27 janvier 1837. Les constructions du côté des numéros impairs sont soumises à un retranchement qui varie de 3 m. 70 c. à 5 m. ; celles du côté opposé devront reculer de 3 m. 40 c. à 4 m. 70 c. — Conduite d’eau.
Courtalon (rue).
Elle était entièrement bordée de constructions en 1284. Guillot la nomme en 1300 rue à petits Soulers de Bazenne. Elle prit au milieu du XVIe siècle le nom de Courtalon, en raison de Guillaume Courtalon, qui possédait deux maisons au coin de la rue des Lavandières. — Une décision ministérielle du 21 prairial an X, signée Chaptal, a fixé la largeur de cette voie publique à 7 m. Les propriétés du côté des numéros impairs sont soumises à un retranchement qui varie de 2 m. 80 c. à 4 m. 20 c. ; celles du côté opposé devront reculer de 1 m. 10 c. au plus. — Conduite d’eau.
Courty (rue).
Lettres patentes. — « Louis, etc… De l’avis de notre conseil, nous avons ordonné et ordonnons que le passage de 21 à 22 pieds de largeur dans toute sa longueur, et tel qu’il a été ouvert en vertu de notre permission (en 1777), sur un terrain acquis par le sieur de Courty de Romange et compe, faubourg Saint-Germain, où était ci-devant le petit hôtel du Maine ; lequel passage, conformément au plan qui nous a été représenté, débouche de la rue de Bourbon à celle de l’Université, sera à l’avenir au rang des rues de notre capitale et sera nommé rue de Courty ; en conséquence dispensons les d. sieur de Courty et compe d’y placer des portes ou grilles. Ordonnons qu’ils seront tenus de faire la première dépense du pavé de lad. rue, lequel sera ensuite entretenu à nos frais et porté à cet effet sur l’état du pavé de Paris. Sera au surplus lad. rue éclairée et nétoyée comme toutes les autres de notre capitale, et seront les propriétaires, locataires et habitants d’icelle, soumis au rachat de l’imposition des boues et lanternes, etc… Donné à Versailles le 29e jour du mois de septembre l’an de grâce 1780 et de notre règne le 7e. Signé Louis. » Le 18 messidor an IX, une décision ministérielle, signée Chaptal, fixa la largeur de cette voie publique à 8 m. — Une ordonnance royale du 7 mars 1827 a porté sa moindre largeur à 10 m. Les constructions du côté des numéros pairs sont alignées ; celles du côté opposé sont soumises à un fort retranchement. — Conduite d’eau depuis la rue de Lille jusqu’à la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Française)
Coutellerie (rue de la).
Cette rue était en partie construite sous le règne de Louis-le-Jeune. Elle fut désignée au XIIIe siècle sous le nom de Vieille-Oreille et par corruption Guignoreille,