Four-Saint-Germain (rue du).
Elle a été ainsi appelée en raison du four banal de l’abbaye Saint-Germain-des-Prés, construit au coin de la rue Neuve-Guillemin. — En 1551, dit Sauval, cette rue n’était pas encore pavée, ainsi que plusieurs autres des environs. Les habitants s’en plaignirent souvent au prévôt de Paris, qui enfin condamna ces religieux à la faire paver à leurs frais. — Une décision ministérielle du 13 fructidor an VIII, signée L. Bonaparte, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 10 m. En vertu d’une ordonnance royale du 2 août 1843, cette moindre largeur est portée à 13 m. Les propriétés ci-après ne sont pas soumises à retranchement : 1, 3, 5, 7, 9, 11, 13, 15, 31, 33, 35, 37, 59 ; 26, 28, 36, 38, 40, 42, 44, 46, 48, 88 bis et 90. — Égout. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Française).
Four-Saint-Honoré (rue du).
En 1255, elle portait ce nom qu’elle devait au four banal que l’évêque de Paris avait au bout de cette rue, du côté de l’église Saint-Eustache. Cet endroit se nommait l’hôtel du Four, contre l’hôtel du grand pannetier de France. — Une décision ministérielle du mois de floréal an VII, signée François de Neufchâteau, a fixé la largeur de cette voie publique à 9 m. Les maisons nos 43, 45 et 47 sont alignées ; celles nos 19, 21 et 23 ne devront subir qu’un léger redressement. Les propriétés nos 25, 27, 29, 31, 33, 35, 37 ; 2 et 4, sont soumises à un retranchement qui n’excède pas 40 c. — Portion d’égout du côté de la rue Traînée. — Conduite d’eau dans toute l’étendue. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Four-Saint-Jacques (rue du).
Le cartulaire de Sainte-Geneviève de 1248 en fait mention sous le nom de vicus ou de ruella Furni. En 1300, Guillot la nomme du Petit-Four, qu’on appelle le Petit-Four Saint-Ylaire. On lui avait donné cette dénomination en raison du four banal appartenant à l’église Saint-Hilaire qu’on voyait en cet endroit. — Une décision ministérielle, à la date du 13 juin 1807, signée Champagny, a fixé la largeur de la rue du Four à 7 m. Les constructions riveraines sont soumises à un retranchement de 1 m. 20 c.
Fourcy-Saint-Antoine (rue).
« Le roy s’estant faict représenter en son conseil le plan que les prévost des marchands et eschevins de sa bonne ville de Paris ont faict lever par ses ordres pour eslargir la rue des Nonnaindières et donner par l’ouverture d’un petit cul-de-sacq, estant entre la rue de Jouy et celle de Sainct-Anthoine, un passage fort commode et de communiquation du quartier de l’isle Nostre-Dame à celui de la d. rue Sainct-Anthoine et du Marais ; et sa majesté ayant été informée par les d. prévost des marchands et eschevins que la despence qui étoit à faire pour le d. élargissement et ouverture du d. cul-de-sacq, debvant estre considérable, etc. Sa majesté en son conseil a ordonné et ordonne que la d. rue des Nonnaindières sera eslargie, et le d. cul-de-sacq ouvert conformément au d. plan, et qu’à cet effet, les maisons de la d. rue et cul-de-sacq, marquées sur le d. plan, seront retranchez et les ouvrages nécessaires faits incessamment, et que les propriétaires des d. maisons retranchées seront remboursez de ce qui se trouvera leur estre deub pour leurs dédommagements par les d. des marchands et eschevins. Ordonne en outre sa majesté, que les propriétaires tant des autres maisons non retranchées de la d. rue et cul-de-sacq, que de celles des rues circonvoisines et des maisons de la d. isle Notre-Dame, contribueront les sommes pour les quelles ils seront employés dans le rolle qui sera arrêté à ceste fin au d. conseil, à proportion de l’avantage qu’ils recevront du d. élargissement et de la communication des d. quartiers, etc… À Versailles, le 16e décembre 1684. Signé Le Tellier. » (Extrait de l’arrêt du conseil.)
Cet arrêt fut immédiatement exécuté. On donna à la nouvelle communication, qui fut ouverte sur une largeur de 7 m. 80 c. environ, le nom de rue Fourcy, en l’honneur de Henri de Fourcy, chevalier, seigneur de Chessy, ancien président aux enquêtes, alors prévôt des marchands. Il remplit cette dernière fonction depuis le 16 août 1684 jusqu’au 16 août 1692. — Une décision ministérielle à la date du 13 thermidor an VI, signée François de Neufchâteau, fixa la largeur de cette voie publique à 10 m. Enfin une ordonnance royale, à la date du 6 mai 1827, a porté cette largeur à 12 m. Les constructions du côté des numéros impairs sont soumises à un retranchement qui varie, de 2 m. à