La Convention, par un décret du 1er août 1793, ordonna
cette uniformité, et par son décret du 18 germinal
an III (7 avril 1795), fixa l’époque où elle deviendrait
obligatoire. — C’est au savant Prieur de la
Côte-d’Or qu’est dû ce magnifique travail.
Londres (passage de).
Il a été formé en 1840, par M. Tessier, propriétaire. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Londres (rue de).
Cette rue, autorisée par une ordonnance royale du 2 février 1826, a été ouverte dans le courant de cette même année, sur les terrains appartenant à MM. Jonas Hagerman et Sylvain Mignon. Sa largeur est de 15 m. Elle porte le nom de la capitale de l’Angleterre. Toutes les constructions riveraines sont alignées. (Voyez rue d’Amsterdam.)
Longchamp (barrière de).
Cette barrière, décorée d’un bâtiment à quatre frontons et quatre arcades, doit son nom à l’abbaye de Longchamp, vers laquelle on se dirige en la traversant. Cette abbaye, fondée en 1261, par Isabelle de France, sœur de saint Louis, était ainsi appelée en raison de sa situation dans une plaine longue et étroite. (Voir l’article Barrières.)
Longchamp (chemin de ronde de la barrière de).
Voyez l’article Chemins de ronde.
Longchamp (rue de).
Cette rue est ainsi nommée parce qu’elle aboutit à la barrière de Longchamp. On ne voyait que de légères constructions dans cette voie publique, à la fin du règne de Louis XV. Ce ne fut que sous Louis XVI, lorsque le village de Chaillot fut renfermé dans la capitale, qu’on y construisit des maisons plus importantes. — Une décision ministérielle à la date du 3 vendémiaire an X, signée Chaptal, a fixé la moindre largeur de cette voie publique à 12 m. Les constructions riveraines sont alignées, à l’exception des propriétés de 6 à 16, qui devront subir un faible retranchement.
Louis (avenue de l’hôpital Saint-).
Elle a été formée, en 1836, sur les terrains appartenant aux hospices civils de Paris. Par trois arrêtés des 4 août 1824, 11 août 1830, et 8 juillet 1835, l’administration des hospices avait provoqué l’ouverture de cette avenue dont la largeur a été fixée en dernier lieu à 20 m. Cette voie publique, située en face de l’entrée principale de l’hôpital Saint-Louis, et tracée en prolongement de l’axe de cet établissement, a été dénommée en 1840. — Égout. — Éclairage au gaz (compe de Belleville).
Louis (collége royal Saint-).
Cet établissement occupe une partie de l’emplacement sur lequel on voyait autrefois les colléges d’Harcourt, de Justice, et le jardin des Cordeliers.
Le collége d’Harcourt avait été fondé, en 1280, par Raoul d’Harcourt, chanoine de l’église de Paris, pour les pauvres écoliers des diocèses de Coutances, d’Évreux, de Bayeux et de Rouen. Cet établissement figurait parmi les grands colléges de l’Université.
La fondation du collége de Justice datait de l’année 1354. Elle avait eu lieu en exécution du testament de Jean de Justice, chanoine de l’église de Paris.
Les colléges d’Harcourt et de Justice, supprimés vers 1790, devinrent propriétés nationales et furent vendus les 3 nivôse an III, 25 thermidor an IV, et 15 thermidor an XIII.
« Au palais de l’Élysée, le 21 mars 1812. — Article 3. Il sera fait aux bâtiments actuels les additions et dispositions nécessaires pour contenir 400 élèves. — Art. 4. La maison du sieur Leprêtre et l’ancien collége de Justice seront réunis aux bâtiments du collége d’Harcourt et acquis pour cause d’utilité publique. — Art. 5. La portion du jardin des ci-devant Cordeliers, désignée sur le plan annexé au présent décret par les lettres A, B, C, D, E, F, G, H, sera remise au Lycée. Signé Napoléon. »
Toutes ces dispositions ne furent point immédiatement exécutées, ainsi que nous le voyons par le décret suivant :
« Au quartier général impérial de Dresde, le 14 mai 1813. — Napoléon, etc… Article 1er. Le collége d’Harcourt sera disposé dans le courant de cette année de manière à recevoir un lycée de 400 élèves. »
Aux termes d’une transaction passée entre l’Université et la ville de Paris, le 1er avril 1838, transaction