Portefoin (rue).
Dès 1282, elle était désignée sous le nom de Poulin ou Richard du Poulin, en raison d’un propriétaire qui y fit construire plusieurs maisons. Jean Portefin ayant fait bâtir plus tard un hôtel dans cette rue, on lui donna son nom, que le peuple changea pour celui de Portefoin. Quelques plans la désignent sous les dénominations des Enfants-Rouges, des Bons-Enfants, en raison de l’hôpital qui y était situé et dont nous avons parlé à l’article de la rue Molay. — Une décision ministérielle du 23 brumaire an VIII, signée Quinette, fixa la largeur de cette voie publique à 8 m. Cette largeur a été portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 16 mai 1833. Propriété no 1, retranchement réduit, 2 m. ; 3, ret. réduit, 1 m. 40 c. ; 5, ret. réduit, 1 m. 10 c. ; 7, ret. réduit, 90 c. ; 9, ret. réduit, 60 c. ; 11, redressement ; 13 doit avancer sur ses vestiges ; 15, alignée ; 17, redres. ; 19, ret. réduit, 1 m. 30 c. ; 2, red. ; 4, ret. réduit, 30 c. ; 6, ret. réduit, 55 c. ; 8, ret. réduit, 1 m. ; 10, ret. réduit, 2 m. ; 12, ret. réduit, 2 m. 80 c. ; 14, ret. réduit, 1 m. 30 c. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Portes (rue des Douze-).
On la trouve désignée sous le nom de Saint-Nicolas, en raison de Nicolas Le Jay, premier président au parlement de Paris, de 1640 à 1656, qui y possédait plusieurs maisons. Sa dénomination actuelle lui vient de douze portes de maisons qu’on voyait dans cette rue. — Une décision ministérielle du 13 fructidor an VII, signée Quinette, fixa la largeur de cette voie publique à 8 m. Cette dimension a été portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 8 juin 1834. Propriétés du côté des numéros impairs, retranch. 1 m. 20 c. à 1 m. 70 c. Propriétés du côté opposé, retranch. 60 c. à 1 m. 10 c. — Conduite d’eau depuis la rue Saint-Louis jusqu’à la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Crébillon, poète tragique, a demeuré dans cette rue.
Portes (rue des Trois).
Celle rue fut tracée en 1202 sur le clos Mauvoisin, qui faisait partie de la seigneurie de Garlande. En 1380, on la trouve désignée sous le nom de ruelle Augustin, dite des Trois-Portes. Jaillot prétend qu’elle avait pris cette dénomination parce qu’elle ne possédait que trois maisons et trois portes. — Une décision ministérielle du 3 pluviôse an IX, signée Chaptal, a fixé la largeur de cette voie publique à 6 m. Les maisons nos 5, 15 ; 2, 4, 6, 8, 10 et 12, sont alignées. — Conduite d’eau depuis la rue de l’Hôtel-Colbert jusqu’à la borne-fontaine.
Portes-Saint-André (rue des Deux-).
Dès 1450, on la nommait rue des Deux-Portes, parce qu’elle était fermée à ses deux extrémités. — Une décision ministérielle du 23 prairial an VII, signée François de Neufchâteau, fixa la largeur de cette voie publique à 7 m. En vertu d’une ordonnance royale du 22 août 1840, cette largeur est portée à 10 m. Maison no 1, retranch. réduit, 2 m. 80 c. ; 3, ret. réduit, 3 m. 90 c. ; 5, ret. réduit, 4 m. 90 c ; 7, ret., 5 m. ; 9, ret. réduit, 4 m. ; 2, ret. réduit, 4 m. 30 c. ; 4, ret. réduit, 3 m. 10 c. : 6, ret. réduit, 2 m. 10 c. ; 8, ret. 1 m. 90 c. ; maison à l’encoignure de la rue de la Harpe, ret. réduit, 3 m. 30 c. — Conduite d’eau depuis la rue de la Harpe jusqu’à la borne-fontaine.
Portes-Saint-Jean (rue des Deux-).
Cette rue doit son nom aux portes qui la fermaient autrefois à ses extrémités, et non aux portes d’une ancienne enceinte, comme l’ont prétendu plusieurs écrivains modernes. En 1281, elle se nommait rue Entre-Deux-Portes. En 1300, rue Galiace ou des Deux-Portes. Elle débouche dans la rue de la Tixéranderie, sous l’arcade d’une maison. — Une décision ministérielle du 28 brumaire an VI, signée Letourneux, a fixé la largeur de cette voie publique à 6 m. Les constructions du côté des numéros impairs devront reculer de 1 m. 70 c. au plus. La maison située sur le côté opposé, à l’encoignure de la rue de la Tixéranderie, est soumise à un retranchement réduit de 3 m. ; celles nos 2, 4 et 6, sont assujetties à un ret. de 70 c. à 1 m. — Conduite d’eau depuis la rue de la Verrerie jusqu’à la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Portes-Saint-Sauveur (rue des Deux-).
Un bail de l’année 1241 indique que cette voie publique était alors construite. Elle s’arrêtait à cette époque à la rue Saint-Sauveur, et était fermée par une porte à chaque extrémité. Vers la fin du XVIIe siècle, elle fut prolongée jusqu’à la rue Thévenot. La partie située entre la rue Pavée et celle du Renard se nommait