rendez-vous des Parisiens. Son succès fut si grand que
toutes les modes devinrent à la Ramponeau. Cette
barrière porta ensuite le nom de Riom, puis celui de
l’Orillon. Sa première dénomination a prévalu. (Voyez
l’article Barrières.)
Ramponeau (chemin de ronde de la barrière).
(Voir l’article Chemins de ronde.)
Rapée (barrière de la).
Cette barrière, qui doit son nom à M. de la Rapée, commissaire-général des troupes, est décorée d’un petit bâtiment. L’administration fait exécuter en ce moment des travaux qui consistent dans la construction de deux pavillons d’octroi et dans l’élargissement des abords de cette barrière. (Voyez l’article Barrières.)
Rapée (chemin de ronde de la barrière de la).
(Voir l’article Chemins de ronde.)
Rapée (quai de la).
C’était autrefois un chemin qui longeait la Seine. Cette voie publique doit son nom à M. de la Rapée, commissaire-général des troupes, qui y fit construire une des premières maisons. — « Au palais des Tuileries le 14 février 1806. — Napoléon, etc… Nous avons décrété et décrétons ce qui suit : … Art. 5e. L’alignement du quai de la Rapée, en amont du pont, depuis l’angle de la place projetée jusqu’à la rue des Chantiers, est fixé par une ligne prolongée sur la façade de la maison du sieur Poncet, no 11. Cette portion du quai sera pavée. Il sera construit provisoirement un pont de bois sur l’égout du grand chantier, etc… Signé Napoléon. » — Une décision ministérielle du 18 messidor an IX, signée Chaptal, et une ordonnance royale du 6 mai 1827, ont déterminé les alignements de ce quai. Les constructions de 1 à 21 inclus, de 25 à 55 inclus, et celles no 73 ne sont pas soumises à retranchement. — Égout depuis la rue Traversière jusqu’à la barrière. — Conduite d’eau dans la plus grande partie.
Rats (barrière des).
Cette barrière, qui est fermée, se compose d’un bâtiment à deux péristyles de quatre colonnes chacun. (Voir l’article Barrières.)
Rats (chemin de ronde de la barrière des).
(Voir l’article Chemins de ronde.)
Rats (rue des).
Ce n’était qu’un chemin en 1710. Son premier nom fut rue de l’Air ou de Lair. Depuis 1731, on l’appelle rue des Rats. — Une ordonnance royale du 6 mai 1827 a fixé la largeur de cette voie publique à 10 m. Les constructions du côté gauche sont soumises à un retranchement qui varie de 3 m. 70 c. à 4 m. 30 c. ; celles du côté opposé sont alignées, sauf redressement. Cette rue n’est ni pavée ni éclairée.
Réale (rue de la).
Elle était comprise, en 1175, dans le petit fief de Thérouenne. Adam, archidiacre de Paris, puis évêque de Thérouenne, céda, en 1181, à Philippe-Auguste, une partie de ce territoire pour faciliter la construction des halles. Le terrain que s’était réservé l’évêque, et dont cette rue faisait partie, se couvrit promptement d’habitations. Ce n’est pourtant qu’à partir de l’année 1210, qu’on peut fixer l’entière construction de cette rue, qui prit plus tard le nom de Jehan Bigues, échevin de la ville de Paris en 1280. Guillot, vers 1300, la nomme par altération la petite ruelle Jehan Bingne. On écrivait au XVe siècle Jean Vingne, Vuigne et des Vignes. Vers 1620, elle est indiquée sous les noms de la Réale ou Jean-Gilles, qu’elle tenait sans doute de deux propriétaires qui l’avaient successivement habitée. — Une décision ministérielle du 19 novembre 1817, fixa la largeur de cette voie publique à 7 m. Cette largeur a été portée à 10 m. en vertu d’une ordonnance royale du 19 juillet 1840. Les constructions du côté des numéros impairs sont soumises à un retranchement qui varie de 4 m. 40 c. à 4 m. 80 c. Les deux maisons situées entre les nos 2 et 6 sont alignées ; le surplus devra reculer de 3 m. 40 c. à 3 m. 90 c. — Conduite d’eau entre la rue de la Tonnellerie et la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Française).