ville dans la rue de Grenelle, quartier de Saint-Germain-des-Prez,
données à Paris au mois de septembre
1717, la chambre ordonne qu’il sera informé
par M. Hennin, conseiller-maître, de la commodité
ou incommodité du d. établissement, etc… Veu les
dites lettres-patentes par lesquelles sa majesté a
agréé, confirmé et autorisé l’établissement des d.
impétrantes en cette ville pour y vivre, par elles et
celles qui leur succéderont selon les mêmes règles et
discipline que par le passé, sous l’autorité, juridiction
et entière dépendance du sieur cardinal de
Noailles et de ses successeurs archevesques de Paris
ou de leurs grands vicaires, etc… Notre avis est sous
le bon plaisir de la chambre, que l’établissement des
Filles-Pénitentes de la communauté de Sainte-Valère
étant d’une grande utilité, à cause que cette communauté
est une retraite volontaire aux filles que la
grâce a retirées du désordre pour y vivre dans la
piété, sans être à charge au public ny à l’État, les
d. lettres-patentes peuvent être enregistrées etc…
Signé Trudaine, Rosnel et Ballin. »
Cette communauté religieuse, supprimée en 1790, devint propriété nationale. Les bâtiments furent vendus les 3 et 28 floréal an III. La chapelle devint, en 1802, la troisième succursale de Saint-Thomas-d’Aquin. Elle fut démolie en 1837. À cette époque, le culte de Sainte-Valère a été transféré dans une propriété particulière de la rue de Bourgogne. Les constructions n’offrent rien de remarquable.
Valhubert (place).
« Au palais des Tuileries, le 14 février 1806. — Napoléon, etc… Il sera formé une place terminée en arc de cercle, d’un rayon de 99 m., à partir du parement extérieur de la culée, entre le pont et le Jardin des Plantes. La clôture actuelle du Jardin et les deux pavillons seront rétablis sur la ligne de cette place. Cette placé sera nommée place du général Valhubert, en mémoire du général de ce nom, tué à Austerlitz. Signé Napoléon. » — Ce décret fut immédiatement exécuté. — Bassin d’égout. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Parisienne).
Valmy (quai de).
Formé lors de la construction du canal Saint-Martin, il reçut, en 1824, la dénomination de quai Louis XVIII, qu’il quitta en 1830, pour prendre celle de quai de Valmy, en mémoire de la célèbre journée du 20 septembre 1792, où Dumouriez battit les Prussiens commandés par le duc de Brunswick. — L’alignement de ce quai est déterminé ainsi qu’il suit : Depuis la place de la Bastille jusqu’à la rue de la Butte-Chaumont, par une parallèle à l’axe du canal et à 30 m. de distance ; depuis la rue de la Butte-Chaumont jusqu’à la fin, la distance à observer entre les constructions et l’axe doit varier de 51 m. 85 c. à 52 m. 14 c. Les propriétés ci-après ne sont pas soumises à retranchement : de 1 à 55 inclus, de 63 à 67 inclus, de 71 à la fin. (Voyez canal Saint-Martin.) — Égout et conduite d’eau dans une grande partie. — Éclairage au gaz depuis le boulevart de Beaumarchais jusqu’à la rue du Faubourg-du-Temple (compe Lacarrière).
Valois-du-Roule (rue de).
Formée vers 1776, elle doit son nom au duc de Valois, fils du duc d’Orléans, né en 1773. Un arrêté pris par l’administration centrale du département de la Seine, à la date du 12 thermidor an VI, porte ce qui suit : « La rue de Valois sise à Monceau, prendra le nom de rue Cisalpine. » — Cette dénomination, avait pour but de rappeler la fondation de la république cisalpine. — Une décision ministérielle du 11 ventôse an XI, signée Chaptal, fixa la largeur de la rue Cisalpine à 10 m. En vertu d’un arrêté préfectoral du 27 avril 1814, cette voie publique a repris sa première dénomination. Les constructions riveraines ne sont pas soumises à retranchement, à l’exception de celles qui sont situées sur le côté des numéros impairs près de la rue du Rocher, et des propriétés nos 26 et 28. — Égout depuis la rue du Rocher jusqu’à celle de Miroménil. — Conduite d’eau : 1o entre ces deux rues ; 2o entre celles de Messine et de Courcelles.
Valois-Palais-Royal (rue de).
Elle a été ouverte en 1784, sur une partie de l’emplacement du jardin du Palais-Royal. Elle fut exécutée sur une moindre largeur de 8 m. 50 c., et reçut le nom de passage de Valois, en l’honneur du duc de Valois, fils du duc d’Orléans. Par un arrêté en date du 2 thermidor an VI, le conseil général du département de la Seine décida qu’elle prendrait la dénomination de rue du Lycée. Cet établissement, connu aujourd’hui sous le nom d’Athénée, est situé au no 2. En vertu d’un