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LIVRE PREMIER. — création de l'objet aimé.


Pages
Combien elle diffère de l’homme. — Point où elle est supérieure.
Poésie de sa crise ordinaire. — Elle n’est point capricieuse, mais barométrique. — Combien elle a besoin de soins.
Elle est très mauvais ouvrier. — Ne faisant rien, elle fait tout.
L’évangile de la femme à l’homme. — La femme, c’est la fortune.
V. Ce que sera la fiancée 
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Riche ou pauvre. — De même race ? de même classe ?
VI. Faut-il prendre une française ? 
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L’Anglaise, l’Allemande, l’Espagnole, l’Italienne. — Raison, brillant, précocité de la Française. — Le mariage l’embellit.
VII. La femme veut la fixité et l’approfondissement de l’amour 
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Elle est, dans toute l’histoire, l’élément de fixité. — Pour elle, le but du mariage est le mariage (et la maternité secondairement). — Elle y met bien plus que l’homme ; donc tout changement est contre elle. — Épidémies accidentelles de changement, furie de toilette, etc. — La femme aimée est susceptible d’un renouvellement infini.
VIII. Il faut que tu crées ta femme. Elle ne demande pas mieux 
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L’amour moderne aime moins ce qu’il trouve que ce qu’il fait.
IX. Qui suis-je pour créer une femme ? 
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Le plus blasé peut aimer encore. — Le mariage est généralement une délivrance pour la fille. — La mère française a le tort d’être plus jolie que sa fille. — Le mariage et le bonheur embelliront celle-ci. — La femme (de dix-huit ans ?) sent que son mari (de vingt-huit ?) lui est triplement supérieur comme science, expérience et métier. — Il faut qu’on lui humanise la science. — Elle est vieille d’éducation, et lui, il est jeune.