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TABLE DES MATIÈRES.
Pages
Expression générale des marées, dans le cas de la nature où le Soleil et la Lune se meuvent dans des orbites inclinées à l’équateur, ce qui donne lieu aux oscillations de la seconde espèce. N° 20 
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Chapitre IV. — Comparaison de la théorie précédente aux observations 
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Des hauteurs des marées vers les syzygies. La hauteur moyenne absolue de la marée d’un jour est la demi-somme des hauteurs des marées du matin et du soir. La marée totale est l’excès de cette demi-somme sur la basse mer intermédiaire. Expression de la hauteur moyenne absolue de la marée d’un jour quelconque voisin de la syzygie. Expression de la marée totale du même jour. N° 21 
 246
Développement de ces expressions vers les équinoxes et vers les solstices. N° 22 
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Table I, des hauteurs moyennes absolues et des marées totales observées à Brest pendant les années 1711, 1712, 1714, 1715 et 1716, un jour avant la syzygie, le jour même de la syzygie et les quatre jours suivants, dans vingt-quatre syzygies vers les équinoxes, douze syzygies vers les solstices d’été et douze syzygies vers les solstices d’hiver. N° 23 
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Expressions qui résultent de l’interpolation de ces hauteurs dans l’ensemble de toutes les syzygies. Détermination de l’intervalle dont l’instant du maximum des marées suit la syzygie. Cet intervalle, à Brest, est de 1j,50724. N° 24 
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La marée totale qui aurait lieu à Brest si le Soleil et la Lune se mouvaient uniformément dans le plan de l’équateur serait, dans son maximum, égale à 6m,2490. L’intervalle de deux marées consécutives du matin ou du soir, vers les syzygies, étant pris pour unité, la diminution de la marée totale en partant du maximum est, par les observations, égale au carré du temps multiplié par 0m,1064. La théorie de la pesanteur donne le même coefficient. N° 25 
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Suivant les observations, ce coefficient est 0m,1319 dans les syzygies des équinoxes, et 0m,0811 dans les syzygies des solstices, le même à peu près que suivant la théorie. Les marées des solstices sont plus petites que celles des équinoxes, à peu près dans le rapport du carré du cosinus de la déclinaison des astres à l’unité, conformément à la théorie : la petite différence à cet égard peut déterminer l’influence des circonstances locales sur le rapport des actions du Soleil et de la Lune. N° 26 
 266
La variation des distances du Soleil à la Terre à une petite influence sur les marées, et, sur ce point, les observations sont conformes à la théorie. N° 27 
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L’effet de la variation des distances de la Lune est très-sensible sur les marées. Table III, des marées totales dans douze syzygies où la Lune était périgée, et dans douze syzygies où elle était apogée. L’excès des marées totales périgées sur les marées totales apogées est exactement le même par les observations que par la théorie. Cet excès est très-propre à faire connaître l’influence des circonstances locales sur le rapport des actions du Soleil et de la Lune, et il en résulte qu’à Brest cette influence est insensible. Les inégalités de la seconde espèce sont peu considérables à Brest, et ne s’y élèvent qu’à 0m,183. N° 28 
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Expressions des hauteurs moyennes absolues des marées et des marées totales vers les quadratures. Développement de ces expressions dans les quadratures des équinoxes et des solstices. N° 29 
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Table IV, des hauteurs moyennes absolues et des marées totales observées à Brest pendant les années 1711, 1712, 1714, 1715 et 1716, le jour de la quadrature et les trois jours suivants, dans vingt-quatre quadratures vers les équinoxes et dans vingt-quatre quadratures vers les solstices. N° 30 
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