portée à 13 m. Suivant cet alignement, les propriétés
nos 5 et 12 ne sont pas soumises à retranchement.
— Égout. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe
Anglaise).
Corbeau (rue).
Une ordonnance royale du 27 septembre 1826 a autorisé l’administration des hospices et M. Corbeau, propriétaire, à ouvrir sur leurs terrains une rue de 13 m, de largeur destinée à communiquer entre les rues Bichat et Saint-Maur. Cette autorisation a été accordée à la charge par les impétrants : — de livrer gratuitement à la voie publique, le terrain nécessaire à ce percement ; d’établir de chaque côté de la nouvelle rue des trottoirs en pierre dure de 2 m. de largeur ; de supporter les frais de premier établissement du pavage et de l’éclairage, ainsi que ceux des travaux à faire pour l’écoulement souterrain, ou à ciel ouvert, des eaux pluviales et ménagères ; enfin de se conformer aux lois et règlements sur la voirie de Paris. — Ce percement fut immédiatement exécuté ; il reçut en 1830 le nom de rue Corbeau. Toutes les constructions riveraines sont alignées. — Conduite d’eau.
Corby (passage).
Ce passage a été construit en 1720. Il a pris sa dénomination actuelle d’un propriétaire.
Cordelières (rue des).
Elle a été percée, en 1825, sur les terrains appartenant à MM. Marcellot et Salleron et provenant de l’ancien couvent des Cordelières. Cette rue, qui n’est pas encore reconnue comme voie publique par l’administration municipale, a 12 m. environ de largeur et sa forme est presque circulaire (voir pour l’historique du couvent des Cordelières, l’article de la rue Pascal).
Corderie (place de la).
Cette place était depuis un temps immémorial habitée par des Cordiers. Elle faisait partie de l’enclos du Temple. Sa forme est irrégulière. — Une décision ministérielle du 9 septembre 1800, signée Fouché, et une ordonnance royale du 16 novembre 1834, ont fixé la moindre largeur de cette voie publique à 7 m. Le bâtiment situé à droite en entrant par la rue Dupetit-Thouars, est seul soumis à retranchement.
Corderie (petite rue de la).
Elle a été percée en 1809, sur une partie de l’enclos du Temple (voyez Linge, halle au vieux). Son voisinage de la place de la Corderie lui a fait donner le nom qu’elle porte. — Une décision ministérielle en date du 7 septembre 1809, signée Fouché, et une ordonnance royale du 16 novembre 1834, ont fixé la largeur de cette voie publique à 7 m. 10 c. Les constructions du côté gauche devront subir un léger redressement ; celles du côté opposé sont à l’alignement. — Conduite d’eau depuis la rue Dupuis jusqu’à la borne-fontaine.
Corderie-au-Marais (rue de la).
Elle doit cette dénomination aux cordiers qui travaillaient le long des murs du Temple. — Une décision ministérielle à la date du 26 thermidor an VIII, signée L. Bonaparte, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 9 m. En vertu d’une ordonnance royale du 16 mai 1833, cette moindre largeur est portée à 10 m. Toutes les constructions riveraines sont alignées. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Corderie-Saint-Honoré (impasse de la).
C’est la partie qui provenait de l’ancien cul-de-sac de la Corderie ou Péronelle (voyez l’article suivant). Une ordonnance royale du 4 octobre 1826 a fixé la largeur de cette voie publique à 10 m. Elle a été élargie en 1829, et les maisons riveraines ne sont aujourd’hui soumises à aucun retranchement. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).