Maures (ruelle des Trois-).
Ce n’est qu’une communication étroite entre les gros murs des maisons voisines. Elle doit son nom à une enseigne des Trois-Maures, qu’on voyait dans la rue de la Mortellerie (aujourd’hui de l’Hôtel-de-Ville). — Une décision ministérielle du 13 thermidor an VI, signée François de Neufchâteau, fixa la largeur de cette ruelle à 6 m. Dans sa séance du 26 mai 1837, le conseil municipal a voté la suppression de cette ruelle comme voie publique, sauf à en aliéner le sol au profit des propriétaires riverains. Elle est aujourd’hui fermée à ses deux extrémités. Sa largeur actuelle n’est que de 1 m. 50 c.
Maur-Popincourt (rue Saint-).
C’était autrefois un chemin que les actes nommaient chemin de Saint-Denis. La partie qui de la rue des Amandiers aboutit à celle de Ménilmontant, ne fut bâtie que vers la fin du règne de Louis XV. Cette voie publique portait avant la révolution plusieurs dénominations, ainsi que le constate le titre suivant : « 2 thermidor an VI. L’administration centrale du département de la Seine, Ouï le commissaire du directoire exécutif, arrête : Que la rue Maur ou des Morts, conservera le nom de rue Maur dans toute l’étendue du 5e arrondissement. Celui de rue du Chemin-Denis demeure aussi conservé dans l’étendue de la municipalité du 6e arrondissement, celui de rue du Bas-Pincourt sera également conservé dans l’étendue de la municipalité du 8e arrondissement. » — Une décision ministérielle du 3 pluviôse an IX, signée Chaptal, a fixé à 10 m. la moindre largeur de ces trois parties qui ont été réunies en 1806, sous la seule et même dénomination de rue Saint-Maur. Les propriétés ci-après ne sont pas soumises à retranchement : de 1 à 9, 15, 17, 17 bis, 17 ter, (17), 19, 25, 25 bis, encoignure gauche de la rue Fontaine-au-Roi, 45, 45 bis, 45 ter, 45 quater, (45), 47, 51, de 53 à 61, de 69 à la fin ; 2, 2 bis, 12, 14, 18, 20, 22, 34, 36, 38, 38 bis, 38 ter, partie du no 42, 44, 54, 56, 58, de 60 à 76, 86, 116, 118, de 134 à la fin.
La partie de la rue Saint-Maur comprise entre la rue de la Roquette et celle des Amandiers, a été ouverte en 1823, sur l’emplacement du couvent des Hospitalières de la Roquette, dont la vente avait été effectuée par l’administration des hospices en 1817 et 1823 (voir l’article de la rue de la Roquette). Cette partie de rue possède un numérotage spécial, dont le dernier impair est 11, et le seul pair 2. Une ordonnance royale du 6 mai 1827 a fixé sa largeur à 13 m. Les propriétés nos 1, 3, 5 et 11, sont alignées ; le côté opposé n’est pas soumis à retranchement. — Conduite d’eau dans toute l’étendue de la rue Saint-Maur.
Maur-Saint-Germain (rue Saint-).
L’abbé de Saint-Germain-des-Prés donna en 1644, par bail à cens et à rente, une assez grande quantité de terrain à un épicier nommé Pierre Le Jai, à la charge d’y bâtir et de percer deux rues qui porteraient les noms de Saint-Maur et de Saint-Placide, célèbres disciples de Saint-Benoît. Les bénédictins qui vinrent occuper l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés étaient de la congrégation de Saint-Maur. — Une décision ministérielle du 2 thermidor an X, signée Chaptal, a fixé la largeur de cette voie publique à 8 m. Toutes les constructions du côté des numéros impairs et la propriété située sur le côté droit à l’encoignure de la rue du Cherche-Midi, sont alignées ; le surplus devra reculer de 80 c.
Maur-Saint-Martin (rue Saint-).
Elle a été formée vers 1780 sur les terrains dépendant du prieuré de Saint-Martin-des-Champs (voyez place de l’ancien marché Saint-Martin). — Une décision ministérielle du 3 décembre 1814, signée l’abbé de Montesquiou, et une ordonnance royale du 14 janvier 1829, ont fixé la largeur de cette voie publique à 6 m. Les constructions du côté des numéros impairs sont soumises à un retranchement qui varie de 50 c. à 1 m. ; celles du côté opposé sont à l’alignement. — Conduite d’eau depuis la rue Royale jusqu’à la borne fontaine. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Le nom assigné à cette rue est celui de saint Maur, célèbre disciple de saint Benoît, et abbé de Glanfeuil, mort en 584.
Mayet (rue).
Une ordonnance royale du 8 décembre 1840 porte ce qui suit : « Article 1er. Les sieurs Journault frères et Mayet sont autorisés à ouvrir sur des terrains, dont ils sont propriétaires à Paris, une rue de 11 m. de