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PREMIÈRE PARTIE
LA VIE ET L’ŒUVRE D’AGRIPPA
Pages.
Introduction. — Utilité de cette étude sur la vie et l’œuvre de Cornélis Agrippa. — Justice à lui rendre. — Division de notre étude. 
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I. — Portrait d’Agrippa au physique et au moral. — Données contradictoires sur sa vie et ses écrits. — Sa naissance en 1486. Sa famille et sa jeunesse à Cologne. — Par traditions de ses ancêtres, il débute dans le métier des armes. — De 1501 à 1507, il passe sept années au service de l’Autriche en Espagne, en Italie, dans les Pays-Bas. — Il est créé chevalier sur le champ de bataille. 
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II. — En 1507 il vient étudier à Paris. — Faute de ressources, il est obligé de revenir au foyer paternel à Cologne. — On le trouve en 1508 en expédition militaire au pied des Pyrénées. — Singulier épisode et sa lettre d’Avignon de février 1509. — Pérégrinations à Avignon, à Autun, à Dôle. — À l’université de Dôle il fait des conférences sur le Verbum mirificum de Reuchlin. — Il déchaîne contre lui la colère des moines ; sa querelle avec Catilinet et son mémoire virulent à ce sujet. 
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III. — Agrippa va en 1510 chez Jean Colet, en Angleterre. Son séjour à Londres, où il écrit ses commentaires sur les épitres de saint Paul. — La même année il reparaît à Cologne il y professe la théologie. — Voyage à Wurtzbourg, ses relations avec l’abbé Tritheim et conséquences de cette liaison. — Vers la fin de 1514 il se marie avec une jeune Italienne. — Il parcourt avec elle Milan, Brindes, Casal. — Concile de Pise où il est emmené comme théologien par le Cardinal de Sainte-Croix. — Leçons à l’Université de Pavie et de Turin. — Ses rapports avec les Suisses et le Cardinal Schinner, légat de Jules II en Lombardie. — Pour services diplomatiques il est félicité par un bref de Léon X. 
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IV. — Il est nommé en février 1518 syndic et orateur de la ville de Metz. — Son discours à son entrée en fonctions. — L’année suivante il s’absente un moment de Metz pour voir son vieux père, qui meurt peu après, en 1519. — Domination des Paraiges et des moines messins. — Discussions théologiques sur sainte Anne. — Défense énergique par Agrippa d’une vieille femme accusée de sorcellerie par l’inquisition ; son triomphe en cette cause mémorable, mais il se fait des ennemis irréconciliables. 
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V. — Sur la fin de 1519, il quitte Metz avec sa femme et son fils Théodoric. — Bonnes relations chez les Messins, entr’autres avec le curé Brennon. — Il retourne à Cologne ; là aussi querelles religieuses auxquelles il prend part. — Abandonnant Cologne, il vient à Genève. — En route, à Metz, triste événement imprévu : sa femme meurt. — Ses regrets, soins touchants de Brennon, fondations pieuses pour la défunte 
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