Livre:Cicéron - Des suprêmes biens et des suprêmes maux, traduction Guyau, 1875.djvu

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TitreDes suprêmes biens et des suprêmes maux Voir l'entité sur Wikidata
AuteurCicéron Voir l'entité sur Wikidata
TraducteurFrançois-Séraphin Régnier-Desmarais Voir l'entité sur Wikidata
ÉditeurJean-Marie Guyau Voir l'entité sur Wikidata, traduction revue, avec introduction et notes
Maison d’éditionDelagrave
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1875
BibliothèqueUniversité de Toronto Internet Archive
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TABLE DES MATIÈRES
Analyse des deux premiers livres du DE FINIBUS 
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LIVllE PREMIER EXPOSITION DE LA MORALE ÉPICURIENNE.

CHAPITRE PREMIER. — Préambule.
Cicéron se propose de traiter en latin les sujets déjà traités par les philosophes grecs. Réponse à diverses objections contre la philosophie 
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CHAPITRE II. — Préambule (suite).
Réponse à ceux qui aiment mieux lire les mêmes choses écrites en grec que traduites en latin 
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CHAPITRE III. — Préambule (suite).
Cicéron écrit en latin afin d’écrire pour tout le monde. Eloge de la langue latine 
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CHAPITRE IV. — Préambule (suite).
Cicéron veut être utile à sa patrie par ses études et par ses écrits, comme il lui a été utile par sa parole et par ses actions. — Utilité de la philosophie et surtout de la morale 
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CHAPITRE Y. - DÉBUT du dialogue. Pourquoi Cicéron n’approuve pas Epicure. • 13 PREMIÈRE PARTIE exposition et critique provisoires du système e.ntier d’épicure. CHAPITRE VI. — Critique de la physique d epicure. Emprunts d’Epicuro il Démocrite. — L’atomisme. — La déclinaison des atonies 15 CHAPITRE VIL " Critique de la logique d’épicure. — Critique provisoire de sa morale. Faiblesse d’Epicure dans la logique. Il supprime les définitions. Il n’enseigna ni à faire dos analyses ni à tirer des conclusions. Il fait les sens juges de toute vérité. — Dans la DE FIKIBUS. 23 morale, il répète Aristippe. Exemples de Manlius et de Torquatus invoqués contre la morale d’Epicure|page= 19}}

CHAPITRE VIII. — Réponse aux critiques adressées a épicure.
Cicéron est trop sévère à l’égard d’Epicure. Une exposition de tout le système d’Epicure serait la meilleure réponse à ses critiques, Torquatus se charge d’exposer du moins la partie de ce système qui concerne la morale 
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SECONDE PARTIE
EXPOSITION DE LA MORALE d’ÉPICURE.
CHAPITRE IX. — Le souverain bien est le plaisir. — Morale du plaisir
1° La tendance primitive et instinctive de tous les êtres, c’est de rechercher le plaisir : le plaisir est donc la fin naturelle des êtres.
2° Il est rationnel de rechercher le plaisir, et on ne peut concevoir une autre fin désirable pour elle-même.
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CHAPITRE X. — La peine peut être un moyen pour obtenir le plaisir. — Morale de l’utilité.
Epicure complète la doctrine du plaisir, à laquelle s’était arrêté Aristippe, par la doctrine de l’utilité durable ou du bonheur. L’homme ne recherche pas seulement tel ou tel plaisir, mais la plus grande somme de plaisirs, constituant le plus grand bonheur. De là vient que l’homme peut et doit éviter tel plaisir particulier, si ce plaisir a pour conséquence la peine, et au contraire rechercher telle douleur particulière, si cette douleur a pour conséquence le plaisir. — Essai d’explication psychologique, par l’idée d’intérêt, des actions de Manlius et de Torquatus citées plus haut par Cicéron 
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CHAPITRE XI. — Qu’est-ce que le plaisir.
Il n’y a pas de milieu entre le plaisir et la douleur ; du moment où la douleur cesse, le plaisir naît. Privation de la douleur, telle est l’essence du plaisir 
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CHAPITRE XII. — Nouvel essai pour démontrer rationnellement que le plaisir est le souverain bien.
Le plaisir tel que l’entend Epicure une fois défini, Torquatus s’efforce encore de prouver que c’est là le bien suprême. En effet, on ne peut concevoir et désirer un état supérieur à celui d’un homme qui n’aurait aucune douleur, n’éprouverait aucune crainte, jouirait à la fois du plaisir présent, passé, à venir. Au contraire, on ne peut concevoir et craindre un sort plus malheureux que celui d’un homme affligé à la fois de toutes les douleurs du corps et de toutes les peines de l’âme 
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TABLE DES MATIÈRES, CHAPITRE XIII. LES VERTUS ONT LEUR FIN DANS LE PLAISIR. — PREMIÈRE VERTU LA SAGESSE. Comme la médecine et tous les autres arts, l’art de la vie ou la sagesse a pour unique but de procurer à l’homme le plaisir. Tandis que l’ignorance est une cause de trouble et de peine, la sagesse modère les passions et les fait servir au plus grand plaisir de là scn utilité. Division des désirs en désirs naturels et uécessaires, naturels et non nécessaires, ni naturels ni nécessaires. - - - CHAPITRE XIV. LES VERTUS ONT LEUR FIN DANS LE SECONDE VERTU : LA TEMPERANCE. PLAISIR. La tempérance, vertu essentielle dans la doctrine épicurienne, n’est pas l’ennemie du plaisir. Elle ne le modère parfois qu’afin de l’accroître. - - . CHAPITRE XV. LES VERTUS ONT LEUR FIN DANS LE TROISIÈME VERTU : LE COURAGE. PLAISIR. Le courage ne peut avoir sa raison en lui-même : il consiste à ne laisser troubler son plaisir intérieur par nulle inquiétude et nulle crainte. ..

CHAPITRE XVI. — Les vertus ont leur fin dans le plaisir. — Quatrième vertu : la justice.
Les hommes justes ne sont tels que par intérêt : 1° parce qu’ils ne veulent pas encourir les châtiments sociaux ; 2° parce qu’ils veulent obtenir l’estime et les honneurs. — Trouble de l’homme injuste. Bonheur du juste. — Union de toutes les vertus dans le plaisir, fin suprême 
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CHAPITRE XVII. — Plaisirs de l’esprit et plaisirs du corps.
Les plaisirs de l’esprit proviennent de ceux du corps, mais ils sont plus grands et doivent être recherchés de préférence. — Les plaisirs du corps sont bornés au présent ; ceux de l’âme embrassent le passé et l’avenir. — Par les peines de l’âme, l’insensé ne peut pas ne pas être malheureux ; par les plaisirs de l’âme, le sage ne peut pas ne pas être heureux 
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CHAPITRE XVIII. — Eloge d’Épicure.
Epicure a ouvert à tous une route facile et droite vers le bonheur. — Tableau des misères de l’humanité avant la venue d’Epicure 
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CHAPITRE XIX. — LE SAGE STOÏCIEN ET LE SAGE EPICU- RIEN. — INUTILITÉ DE LA LOGIQUE STOÏCIENNE ET NÉCESSITÉ DE LA PHYSIQUE ÉPICERIENNE. Les épicuriens ne sont pas si éloignés qu’il le semble du stoï- cisme. Points d’accord des deux doctrines. Si Epicure a négligé la dialectique, à laquelle s’attachent les épicuriens .. - 393 33 35 37 38 41 42 Page:Cicéron - Des suprêmes biens et des suprêmes maux, traduction Guyau, 1875.djvu/428 Page:Cicéron - Des suprêmes biens et des suprêmes maux, traduction Guyau, 1875.djvu/429 Page:Cicéron - Des suprêmes biens et des suprêmes maux, traduction Guyau, 1875.djvu/430 Page:Cicéron - Des suprêmes biens et des suprêmes maux, traduction Guyau, 1875.djvu/431 Page:Cicéron - Des suprêmes biens et des suprêmes maux, traduction Guyau, 1875.djvu/432 Page:Cicéron - Des suprêmes biens et des suprêmes maux, traduction Guyau, 1875.djvu/433

CONCLUSION
CHAPITRE XXXIV. — Il existe une fin supérieure au plaisir, et que la pensée de l’homme doit poursuivre.
L’homme ne peut trouver son bien dans ce qui est la fin de la brute. — Les puissances intérieures de l’homme le portent vers un but plus noble. — La doctrine d’Epicure ne s’adresse pas à la partie la plus élevée de nous-mêmes, à la raison, mais à la partie inférieure qui nous est commune avec l’animal 
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CHAPITRE XXXV. — Il existe une fin supérieure au plaisir, et que les actions de l’homme doivent réaliser.
La louange que nous donnons aux grands hommes et aux grandes actions est une négation implicite de la morale d’Epicure. — La doctrine de l’intérêt, ramenant la vertu à un trafic, la supprime. — Il faut que Torquatus, après avoir regardé au dedans de lui-même, choisisse, entre la volupté et la vertu, la fin qu’il trouvera la plus digne de lui 
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Eclaircissements relatifs à l’histoire de l’Epicurisme.
Antécédents de la physique épicurienne d’après Diogène Laërce 
 137
Antécédents de la morale épicurienne d’après Diogène Laërce 
 141
Epicure d’après Diogène Laërce 
 153
Extraits d’Épicure. — Lettre d’Epicure à Hérodote 
 164
Lettre d’Epicure à Pythoclès 
 179
Le sage épicurien d’après Diogène Laërce 
 185
Lettre d’Epicure à Mécénée 
 187
Doctrine d’Epicure sur la divination, sur la nature du plaisir et sur la nature du bien, d’après Diogène Laërce 
 195
Maximes principales d’Epicure 
 196
Extraits de Cicéron relatifs à l’Épicurisme 
 291
Epicure commenté par Sénèque 
 318
Epicure commenté par Marc-Aurèle 
 337
L’épicurisme dans La Rochefoucauld 
 346
L’épicurisme en France au xviiie siècle. — ExtraitS d’Helvétius 
 364
Extrait de Dalembert 
 369
Extraits de Saint-Lambert 
 370
Extraits de Volney 
 372
L’épicurisme en Angleterre. — Extraits de Bentham 
 375
Extraits de Stuart Mill 
 381

paris. — imp. jul le clere et Cie, rue cassette, 29


DES SUPRÊMES BIENS
ET
DES SUPRÊMES MAUX
TRADUCTION DESMARAIS REVUE
AVEC INTRODUCTION ET NOTES
PAR
M. GUYAU
PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE
PARIS
LIBRAIRIE CH. DELAGRAVE
58, rue des écoles, 58
1875