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Pages
18. 
Lagrange à Euler. — Turin, 28 octobre 1762 
 198
   
Envoi d’un second exemplaire du Tome II des Mélanges de la Société de Turin, à remettre à M. Formey. Ayant appris que sa méthode De maximis et minimis avait été développée, dans un Traité particulier, par Euler, il a supprimé entièrement celui qu’il avait presque achevé sur ce sujet. Demande de lui faire connaitre les questions proposées par les Académies de Berlin et de Pétersbourg.
  
19. 
Euler à Lagrange. — Berlin, 9 novembre 1762 
 200
   
Remerciements et compliments pour les travaux insérés par Lagrange dans les deux premiers volumes des Mémoires de Turin. Appréciations détaillées sur ces différents Mémoires et, en particulier, sur celui où Lagrange a exposé la méthode des variations. — Problème du mouvement d’un corps attiré vers deux points fixes en raison réciproque carrée des distances.
  
20. 
Euler à Lagrange. — Berlin, 15 février 1765 
 205
   
Il envoie à la Société plusieurs pièces, dont deux sont relatives au mouvement des cordes. Réfutation des critiques de à’Alembert à ce sujet. Nouvelle édition des OEuvres de Leibnitz, dont on vient de découvrir de nombreux manuscrits à Hanovre. — Controverse sur la découverte du Calcul différentiel. — Publications des Académies de Berlin et de Pétersbourg. — Il est en train de refondre son Traité sur la Dioptrique.
  
21. 
Euler à Lagrange. — Berlin, 3 mai 1766 
 208
   
Il lui apprend qu’il a demandé son congé pour retourner à Pétersbourg, où l’impératrice, qui veut rétablir l’importance de l’Académie, lui fait les offres les plus brillantes. Il lui annonce en, même temps qu’il l’a proposé à S. M. Impériale, et serait heureux de le voir accepter une position aussi avantageuse qu’honorable.
  
22. 
Euler à Lagrange. — Saint-Pétersbourg, 9 janvier 1767, st. v 
 209
   
Quoiqu’il soit glorieux de le voir son successeur à l’Académie de Berlin, il regrette qu’il n’ait pu écouter les propositions que voulait lui faire l’Académie impériale. — M. Cigna. Il est ravi de l’approbation qu’il donne à son dernier Ouvrage sur la Mécanique,dont il n’a pu, à son grand regret, lui envoyer un exemplaire. L’Académie impériale s’est chargée de l’impression de son Ouvrage sur le Calcul intégral. La faiblesse de sa vue le met hors d’état de continuer ses recherches sur cette matière. Son fils Albert.
  
23. 
Euler à Lagrange. — Saint-Pétersbourg, 8 18 février 1768 
 211
   
Compliments à propos de son Mémoire sur les courbes tautochrones. — Observations à ce sujet. D’Alembert et J. Bernoulli. — Ses recherches sur le mouvement d’un corps attiré à deux centres de forces fixes. — Le premier Volume de son Traité sur le Calcul intégral est imprimé. Remerciements pour le Volume III des Mémoires de Turin. L’affaiblissement de sa vue le met hors d’état de lire et d’écrire ; il est d’autant plus curieux de profiter des écrits des autres. — Son fils Albert.
  
24. 
Euler à Lagrange. – Saint-Pétersbourg, janvier 1770 
 214
   
Il s’est fait lire par M. Lexell les pièces que Lagrange a insérées dans le dernier Volume des Mémoires de l’Académie de Berlin et admiré la profondeur de ses recherches. Observations à ce sujet. — Il lui envoie la solution complète d’un problème que l’on énoncerait aujourd’hui sous cette forme Trouver toutes les surfaces applicables sur le plan.