Cours d’agriculture (Rozier)/ORME, ORMEAU

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Hôtel Serpente (Tome septièmep. 327-332).


ORME, ORMEAU. Tournefort le place dans la trentième section de la vingtième classe des arbres à fleur d’une seule pièce, dont le pistil devient un fruit membraneux, & il l’appelle ulmus campestris & Theophrasti. Von-Linné le classe dans la pentandrie digynie, & le nomme ulmus campestris.

I. Fleur ; d’une seule pièce ; le calice tient lieu de corolle, il est en forme de cloche, divisé par ses bords en cinq parties droites, intérieurement colorées & vertes en dehors ; ses étamines sont au nombre de cinq.

Fruit ; membraneux, large, ovale, sec, comprimé, échancré à son sommet, renflé dans son centre, où se trouve renfermée une semence en forme de poire un peu comprimée.

Feuilles ; portées par des pétioles ; simples, entières, ordinairement rudes à la surface, dentées par les bords à double rang en manière de scie ; les dentelures inégales vers la base.

Racine ; ligneuse & très-fortement traçante.

Port. Très-grand arbre dont le tronc est droit, l’écorce rude, brune & rougeâtre en dehors, blanche en dedans. Les jeunes tiges souvent chargées de grosses vessies produites par des pucerons qui les habitent ; les fleurs sont portées sur des péduncules disposés en tête au sommet des tiges.

2. L’orme d’Amérique. Les dentelures des feuilles sont simples, égales, mais inégales à leur base ; il est originaire de Virginie : c’est l’ulmus americana. Lin.

3. L’orme nain, originaire de Sibérie, ulmus pumila. Lin. Il diffère des premiers par la petitesse de ses feuilles & de sa tige, par ses feuilles également dentelées ou égales à la base.

Cet arbre produit un grand nombre de variétés ou espèces jardinières (voyez ce mot) très-difficiles à décrire à cause du peu de différence qui se trouve entre elles, sans même parler des variétés à feuilles panachées de différentes couleurs.

Ces panachures doivent leur existence à une maladie, & on les perpétue par la greffe. La plus intéressante de toutes les variétés, pour l’agrément, est l’ormeau à larges feuilles, vulgairement appelé de Hollande.

On nomme mal à propos orme mâle, puisque toutes les fleurs de cet arbre sont hermaphrodites, la variété dont les feuilles sont petites, & dont les branches sont serrées contre les tiges ; & orme femelle, la variété à feuilles plus grandes, & dont les branches s’écartent du tronc. Les ormes à larges feuilles ont le bois plus tendre, & d’une couleur moins foncée que ceux à petites feuilles.

II. De leur multiplication. Cet arbre prend de bouture (voyez ce mot), si on a soin d’entretenir l’humidité nécessaire dans le sol. Les boutures, doivent être faites au commencement de novembre, surtout pour les provinces du midi, ou en février. La première époque est à préférer, ainsi que pour les marcottes ou les couches ; (voyez ces mots) deux autres manières de le multiplier & d’avoir des sujets bientôt en état d’être replantés par rejetons. Si on coupe un ormeau par le pied, quelque temps avant qu’il soit tout-à-fait sur son retour, il sortira un grand nombre de pousses des racines les plus superficielles & de toutes celles qui sont exposées à l’air. Pour multiplier ces rejetons, il suffit d’ouvrir des tranchées, & toutes les racines qui se trouveront exposées à l’air, pousseront des tiges à l’endroit où elles auront été coupées. On peut, de cette manière, établir fort aisément un taillis ou une masse de grands arbres, si on élague les taillis. Il suffit donc de sacrifier quelques pieds d’ormeaux à des distances données, & diviser le sol par des tranchées. Lorsque les racines ont poussé un nombre suffisant de sujets, on jette dans la tranchée la terre qu’on en avoit ôtée, & bientôt leurs racines s’étendant dans cette terre remuée & travaillée, & bonifiée par les météores, (voyez le mot Amendement) procurent aux jeunes pieds une très-forte végétation.

Il faut cependant convenir que les arbres ainsi élevés ne sont jamais aussi beaux que ceux venus de brins, c’est-à-dire par le semis.

Dès qu’on s’apperçoit que la graine commence à tomber de l’arbre, qu’elle est emportée par les vents, c’est le temps de la cueillir pour la semer tout de suite ; on la secoue de dessus l’arbre, ou bien on la ramasse par terre avec des balais.

La terre destinée au semis doit être douce, légère, substantielle, & défoncée à la profondeur de deux fers de bêche. (Voyez ce mot) Elle sera très-bien placée à l’abri du soleil du midi & du soir, surtout dans les provinces du midi.

La graine doit être semée très-dru & recouverte d’un demi-pouce de terre ; un lit très-léger de paille hachée ou de mousse, empêchera la trop grande évaporation de l’humidité, & maintiendra la fraîcheur nécessaire. Il vaut mieux semer dans des caisses profondes, parce qu’on les a plus sous la main ; il est plus facile de les nettoyer des mauvaises herbes, & de les arroser au besoin. Si on sème en pleine terre & en planche, il est plus avantageux de semer par sillons qu’à la volée. L’espace qui reste entre chaque sillon permet de sarcler, & de donner, de temps à autre, de petits labours. Les graines germeront, & sortiront de terre vingt ou trente jours après avoir été semées. À la fin de la seconde année, on lève les plants, & on les transplante en pépinières.

L’auteur de la Maison Rustique n’a sans doute jamais vu la graine de l’ormeau, puisqu’il s’exprime ainsi : « Il faut amasser, au mois de septembre, la graine qui se forme dans les petits boutons des feuilles de chaque orme. Il est bon que cette graine soit déjà un peu rouge & bien menue, sans cependant qu’elle ait rien perdu de sa forme. D’autres cueillent cette graine au mois de mars, quand l’orme commence à jaunir, que ses bourgeons ne sont encore qu’en grappes, d’où les feuilles naissent ensuite, & où la graine est aussi enfermée : on la fait bien sécher à l’ombre pendant plusieurs jours, & dans quelque temps qu’on l’ait amassée, on la sème en plein champ au mois de mars sur des planches de terre grasse, humide & labourée ». Souvent dans les provinces du nord du royaume, l’orme n’est pas fleuri en avril, & sa graine n’est ordinairement mûre qu’en mai ou en juin dans celles du midi ; il n’est donc pas possible de semer en mars une graine qui n’existe pas encore. Qui croiroit que cette absurdité a été copiée par d’autres écrivains ?

Les caisses offrent un grand avantage, celui de pouvoir tirer chaque pied sans briser un seul chevelu, & surtout sans endommager le pivot, objet essentiel pour tous les arbres, & principalement pour ceux qui doivent s’élever à une très-grande hauteur. Si les ormeaux sont les destructeurs des moissons & des autres arbres de leur voisinage, c’est parce que n’ayant plus de pivot, ils sont obligés de pousser de longues racines horizontales.

Lorsque l’on désire se procurer des arbres d’une belle venue d’une végétation vigoureuse, le sol de la pépinière demande à être défoncé à tranchée ouverte sur une profondeur de deux pieds. Quoique l’orme vienne dans presque toute espèce de terrain, il se plait peu dans les sols argileux & humides. Cette considération est essentielle pour le placement de la pépinière. On doit encore remarquer que les ormeaux sont destinés à former des avenues, des bosquets, à être plantés le long des chemins dans toute espèce de fond, ainsi leur éducation ne doit pas être soignée, par exemple, autant que celle des arbres fruitiers. Les pépi-niéristes dont le seul but est de vendre & d’avoir promptement de beaux arbres, fument beaucoup trop le sol de leurs pépinières, & le sujet, lors-qu’il sort de leurs mains, ne retrouvant jamais une terre semblable à la première, souffre pendant plusieurs années. D’ailleurs, pour ménager le terrain, ils les plantent trop près les uns des autres, ce qui oblige ces arbres à élancer leurs tiges, & leur grosseur n’est pas dans la suite proportionelle à leur hauteur. On s’apperçoit moins de cette défectuosité dans la pépinière, que lorsqu’on en a retiré l’arbre, & qu’il est planté à demeure.

On doit distinguer deux choses lors de la formation de la pépinière : ou les sujets sont destinés à former des ormilles, que l’on doit ensuite planter pour des cabinets de verdure, semblables à ceux plantés en charmilles, ou les sujets sont destinés à devenir de grands arbres. Dans le premier cas il est à peu près inutile d’établir des pépinières, il suffit d’espacer un peu plus les sillons des semis, & de semer clair chaque sillon. De cette manière les pieds peuvent rester deux ou trois, & même quatre ans en place, jusqu’à ce que le moment de la transplantation soit venu. Si on veut mettre en pépinière les semis, on espacera chaque sujet à un pied l’un de l’autre, & il deviendra plus fort. On peut, à la rigueur, planter à six pouces. Les sujets destinés à devenir de grands arbres, exigent entre eux un espace de trois pieds en tous sens.

III. De la transplantation. Il est inutile de répéter ici ce qui a déjà été dit sur ce sujet. (Consultez les mots Châtaignier, Mûrier, &c.) Plusieurs auteurs recommandent de couper la tête de l’ormeau lorsqu’on le replante. Cette opération est-elle indispensable ? je ne le crois pas, & j’ai la preuve du contraire. Si on a écourté, châtré, mutilé les racines à la manière des jardiniers, il est clair que la reprise de l’arbre sera longue, pénible, laborieuse, & que par conséquent la séve ne pourra pas monter assez à temps & en assez grande quantité pour nourrir la tête de l’arbre ; mais si le pivot a été conservé ainsi que les racines & leurs chevelus, il est très-inutile de retrancher la tête de l’arbre, & ce retranchement est plus inutile encore si l’orme a été planté en novembre, parce que la terre a eu le tems de s’unir aux racines, & de faire corps avec elles pendant l’hiver.

Plus on approche des pays méridionaux, & plus il est essentiel de planter de bonne heure. Les sécheresses du printemps & de l’été s’opposent à la reprise des arbres mis en terre après l’hiver.

IV. De l’utilité de l’ormeau. Si on considère cet arbre comme un objet d’agrément, il tient un rang très-distingué dans les avenues, dans les bordures des grands chemins, dans les massifs, & il supplée la charmille dans les lieux où elle ne prospère pas. L’orme réussit très-bien depuis le nord du royaume jusqu’aux bords de la méditerrannée : après l’ypreau ou peuplier blanc il est un des plus grands arbres des provinces du midi. L’immortel Sully ordonna d’en planter à la porte de toutes les églises paroissiales séparées des habitations. Il existe encore plusieurs de ces arbres qui attestent la vigilance de ce Ministre, & par reconnoissance on leur a conservé le nom de Rosni. Il n’est pas rare d’en trouver dont le tronc a quinze ou dix-huit pieds de circonférence, & qui sont de la plus grande hauteur.

L’utilité dont cet arbre est pour les provinces méridionales, m’oblige à revenir sur la manière dont il y est traité. Autrefois, toutes les balmes ou terrains dont la pente est trop rapide, ainsi que les bords des rivières, étoient couverts d’ormeaux, & leurs racines s’opposoient aux dégrademens des terres. Un intérêt mal entendu en a fait abattre un grand nombre, & la dent meurtrière des troupeaux détruit encore tous les jours les tiges nouvelles qui s’élèvent des racines. L’olivier a pris leur place, & le sol achève de sa dégrader : il n’existe donc presque plus d’ormeaux que sur le bord des rivières, ou dans les lieux sujets au courant des inondations ; en un mot, la consommation journalière dans chaque canton excède de beaucoup le bois que cet arbre peut fournir. Il n’est donc pas surprenant que le cultivateur fatigué par les impôts ou par l’entretien d’une nombreuse famille, ne voye que le moment présent, & lui sacrifie des ressources qu’il faut attendre. La coignée est mise au pied de l’arbre avant qu’il ait acquis sa perfection, l’argent est dissipé, & la bourse & le champ sont appauvris… Le peu de fourrage & l’économie du moment obligent à dépouiller ces arbres tous les trois ans de leurs branches, de manière qu’on ne laisse qu’un petit bouquet au sommet de l’arbre. Ces branches coupées au mois d’août & rassemblées en fagots que l’on conserve ensuite sous des hangars quand, leurs feuilles sont sèches, servent à la nourriture des troupeaux, pendant l’hiver, & le bois, à brûler. Il résulte de cette taille qui ne devroit avoir lieu que tous les quatre à cinq ans au plus, que la tige de l’arbre file sans prendre de corps, qu’elle se jette tantôt d’un côté tantôt de l’autre suivant que la séve y est attirée ; enfin, qu’on n’a jamais une belle pièce de bois. Les chicots que l’on laisse en taillant, afin qu’ils donnent de nouvelles branches, forment des bourrelets contre le tronc ; souvent plusieurs chicots ne repoussent pas, ils pourrissent, & le chancre gagne insensiblement l’intérieur du tronc depuis son sommet jusqu’aux racines. Enfin ces arbres ainsi dépouillés présentent à l’œil un bien triste spectacle.

Ne vaudroit-il pas infiniment mieux mettre ou tenir en taillis les bordures des rivières, les balmes, &c. ? il en résulteroit de grands avantages à mon avis. L’eau d’un torrent qui se porte avec impétuosité contre un corps solide, contre un tronc d’arbre, établit de chaque côté un courant plus rapide qui décharne, fouille & déracine tout ce qu’il trouve sur son passage ; de-là les excavations sans nombre. Le taillis, au contraire, présente moins d’obstacle, les courants sont plus divisés, & ses branches intérieures sont autant de conducteurs qui font glisser l’eau & ne lui permettent pas de creuser. Il y a plus ; on voit toujours que derrière ces masses de tiges, il s’en formé un dépôt & que le sol s’est accru : le taillis contribue donc à l’exhaussement du sol, & à empêcher les affouillemens ; il est donc dans ce cas préférable à tous égards au grand arbre. Personne n’ignore combien un grand arbre abattu donne prise à l’eau sur le terrain qu’occupoient ses racines, & par le courant qu’il augmente, s’il tombe du côté du rivage.

Il reste a examiner si le cultivateur tirera un plus grand nombre de fagots d’un taillis que d’un nombre déterminé de grands arbres, en admettant que toutes les circonstances soient égales. Quoique ce soit à l’expérience à prononcer, & que le raisonnement prouve peu, je ne crains pas d’avancer que la coupe d’un taillis de cinq ans fournira le double plus de fagots que celle des branches des arbres.

Il en sera de même pour la pousse de trois ans ; opération mal entendue qui fatigue l’arbre, & qui est peu productive. La coupe du taillis de cinq ans fournit, outre les fagots, de bonnes perches si utiles dans une ménagerie, ou du moins beaucoup plus de bois à brûler ; objet essentiel pour un pays où il est si rare. La terre du bois taillis se bonifie, & se rehausse chaque année, soit par les débris des animaux, soit par celui des feuilles qui se convertissent en terreau ; aussi voit-on que cette couche change bientôt de couleur & devient noire. L’arbre, au contraire, reste perché dans sa balme où il ressemble à un échalas, & les inondations entraînent le peu de terre végétale qui s’étoit formée tout autour. Personne ne disconviendra encore que les taillis placés sur les terrains en pente rapide, ne retiennent beaucoup mieux les terres que les grands arbres, & qu’ils ne préparent une masse de terre végétale qui enrichira successivement les champs placés au-dessous. Il me paroît que, de quelque manière que soit envisagée la question, l’avantage est pour les taillis. En outre, de quelle ressource ne seront-ils par dans les cantons où la vigne est soutenue par des échalas toujours si chers & si coûteux : ils dureront le double & le triple de ceux qui sont faits de saule ou de noisetier.

La manie d’élaguer les ormes, & de ne leur laisser qu’un petit bouquet de branches au sommet, a gagné jusque dans les environs de Paris. En effet, on voit à une très-grande distance de la Capitale ces arbres border tristement les grands chemins, & offrir aux passans le triste spectacle d’un squelette végétal, tandis qu’ils espéroient voyager paisiblement à l’ombre de leurs rameaux. Cette pratique est, dit-on, nécessaire, afin d’entretenir un plus grand courant d’air sur les chemins. Il seroit plus naturel d’avouer que c’est pour avoir un plus grand nombre de fagots à vendre, & que celui qui dirige ou qui est charge de l’émondage des arbres en sent tout le prix. La suppression des branches inférieures Jusqu’à la hauteur de vingt à ving-cinq pieds au plus, établiroit le courant d’air nécessaire à la dessiccation des chemins, & la route seroit plus agréable.

L’orme bien sec est un des meilleurs bois pour le charronnage, il a le défaut de se tourmenter s’il est verd. On ne peut donc trop blâmer la pratique d’un très-grand nombre de charrons qui tiennent perpétuellement dans l’eau les billes destinées à faire des moyeux de roue, & qui placent dans des endroits frais ou humides celles qui sont destinées aux jantes. Ils travaillent plus facilement ces pièces de bois, mais leur commodité s’accorde peu avec l’intérêt de l’acheteur. Le bois paroît sain au moment qu’ils délivrent leurs marchandises ; mais bientôt après le bois se dessèche, se gerce, les cerceaux deviennent trop larges, les rayons & les jantes se désunissent ; enfin, une roue demande, quelques mois après, à retourner chez celui qui l’a faite. L’acheteur devroit obliger le charron à la faire six mois à l’avance, à la tenir dans un lieu sec, & à ne la payer qu’à cette époque. Alors le charron veilleroit de plus près sur son travail. On se sert également de ce bois bien sec pour les presses & pour les pressoirs. Le cultivateur qui le destine à cet usage, doit, une année avant de couper l’arbre, l’écorcer en grande partie, afin d’avoir un bois dur & nullement sujet à être piqué des vers. Consultez les détails & les avantages de cette opération au mot Aubier.

Le cultivateur intelligent se gardera bien de placer des ormeaux sur les lisières de ses champs, à moins qu’il ne les plante avec leur pivot. Dès que ce point est retranché, l’arbre ne pousse plus que des racines horizontales presque entre deux terres & qui vont affamer les récoltes, les vignes, les prairies, &c., souvent à plus de dix à quinze toises..

V. Propriétés médicinales. La semence de l’orme est remplie d’un suc doux, son écorce & ses feuilles contiennent un suc mucilagineux & gluant, d’une saveur austère. L’écorce moyenne & les racines passent pour astringentes, & la liqueur renfermée dans les vessies formées sur les feuilles, est vulnéraire & astringente.

Il y a quelques années que M. Banauy docteur en médecine, a fixé l’attention du public sur les propriétés de l’écorce moyenne de l’orme, vulgairement nommé orme mâle ou orme pyramidal. Il a annoncé & prouvé par plusieurs expériences, que l’infusion & la décoction de l’écorce moyenne de cet arbre dans l’eau simple, guérissoit les dartres & nitres maladies de la peau. On a aussitôt établi dans presque toutes les villes des dépôts de cette écorce, mais le succès, n’a pas toujours répondu à l’attente des malades.