Discussion Livre:Solleysel - Parfait mareschal - 5è éd., 1680 - tome 1.djvu/Diff

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Livre:Solleysel - Parfait mareschal - 5è éd., 1680 - tome 1.djvu

-I LE PARFAIT MARESCHA L-%i%K PREMIERE PARTIE. Des
+le parfait MARESCHAL PREMIERE PARTIE. ---- Des
-des Chenaux y ^ de leurs Kmedes, CHAP. EUX qui
+des Chevaux, & de leurs Remedes. {{Note latérale droite|CHAP. l.}} {{Lettrine2|C|6}}EUX qui
-Chevaux, feront bien- l. aifes qucj’aye travaille pour Faire voir
+Chevaux, seront bien-aises que j’aye travaillé pour faire voir
-la perfedion dont je fuis capablcj dans
+la perfection dont je suis capable, dans
-nouvelles impreffions qu’on
+nouvelles impressions qu’on
-veu jufques icy,
+veu jusques icy,
-des connoiiFances que j’ay acquilcs non (culcmenc de nouveaux remèdes, mais
+des connoissances que j’ay acquises non seulement de nouveaux remedes, mais
-de piufieurs expériences &
+de plusieurs experiences &
-l’application defdits remedesj j’elpere que cette dernière Edition cclaircira tous
+l’application desdits remedes ; j’espere que cette derniere Edition éclaircira tous
-doutes QUI m’ont efté propofez, bi. qu’on
+doutes qui m’ont esté proposez, & qu’on
-dequoy fe fatisfaire: Je fuis dans
+dequoy se satisfaire: Je suis dans
-pratique, Se je
+pratique, & je
-malades, ainfi tous
+malades, ainsi tous
-des chofes qui m’eftoientoudouteufes ou inconnues, j’ay toujours efTayé d’y
+des choses qui m’estoient ou douteuses ou inconnuës, j’ay toujours essayé d’y
-des remèdes faciles,
+des remedes faciles,
-de reftablir 6c de
+de restablir & de
-en eftat de fervirj j’y ay réùfli quelquefois: Et
+en estat de servir ; j’y ay réüssi quelquefois : Et
-Edition fi vous
+Edition si vous
-j’ay o(té quelques remèdes trop diftîciles à
+j’ay osté quelques remedes trop difficiles à
-ay fubftitué de pins faciles 6c au (Fi bons j que j’ay corrige des defFauts qui eftoicnc dans
+ay substitué de plus faciles & aussi bons ; que j’ay corrigé des deffauts qui estoient dans
-les choies en edat, que
+les choses en estat, que
-Curieux ^voueront qu’il
+Curieux avoüeront qu’il
-il eft à prefent j je À
+il est à present ; je
-MARESCHAL. Chap. "’y propofc aucun nouveau remède qui ne foie bien experimenrc, èc pour
+MARESCHAL. 2 {{Note latérale gauche|Chap. l.}}n’y propose aucun nouveau remede qui ne soit bien experimenté, & pour
-l’ont fouhaité Je l’ay réduit en
+l’ont souhaité, je l’ay reduit en
-grande facilite pour
+grande facilité pour
-les remèdes qui (ont dans
+les remedes qui sont dans
-ils font tous difpencez fie tou5prefts à s’enfervir dans
+ils sont tous dispencez & tous prests à s’en servir dans
-boutique d’Efpicier à Paris j ceux qui font à la Campagne^ n’ont
+boutique d’Espicier à Paris ; ceux qui sont à la Campagne, n’ont
-les compofi. tions toutes Faites j je
+les compositions toutes faites ; je
-de fa fidélité, de fa capacité
+de sa fidélité, de sa capacité
-qu’il n’çft point interefîé, Se qu’il (é contente
+qu’il n’est point interessé, & qu’il se contente
-Honoré, vis-â- vis la Barrière des Sergens, àTEnfcignedcs trois
+Honoré, vis-â-vis la Barriere des Sergens, à l’Enseigne des trois
-il fe nomme Monficur Efchar ,
+il se nomme Monsieur Eschar ,
-de très, belles ôc bonnes
+de tres belles & bonnes
-qu’il n’cfl: pas neceffàire de
+qu’il n’est pas necessaire de
-une fpeculative inutile
+une speculative inutile
-grand fecret eft de tâchera connoiftre la maladie, morbumnojfc curationis prtnciptum y cnfuite de choifirles remèdes qu’une longue expérience a fait connoiftre pour
+grand secret est de tâcher a connoistre la maladie, morbum nosse curationis principium, ensuite de choisir les remedes qu’une longue experience a fait connoistre pour
-les ’ appliquer
+les appliquer
-bien parfe d’une
+bien parlé d’une
-n’en rapporroientune cuticule définition, s’ils
+n’en rapportoient une curieuse definition, s’ils
-donnoient raifbndunom, s’ils ne faifoient un long dénombrement de
+donnoient raison du nom, s’ils ne faisoient un long denombrement de
-les fignes qui
+les signes qui
-faire connoiftre le
+faire connoistre le
-examinent enfuitte toutes lescaufesen détail, qui
+examinent ensuitte toutes les causes en detail, qui
-qu’ils fe propofentde guérir j ils en eftabliflentun prognoftic avec régularité j ils
+qu’ils se proposent de guerir ; ils en establissent un prognostic avec regularité ; ils
-& fcroient bien fafchez d’oublier aucun remède qu’un
+& seroient bien faschez d’oublier aucun remede qu’un
-ait propofé, pourveu
+ait proposé, pourveu
-ce foit un remède univerfelj car
+ce soit un remede universel ; car
-les fpecifiques de
+les specifiques de
-ce feul point
+ce seul point
-parler: fans ofFenfer les
+parler: sans offenser les
-les fçavans Médecins,
+les sçavans Médecins,
-que Hipocrateena dit, Me. dicinam vocat
+que Hipocrate en a dit, Medicinam vocat
-artium mhili/Jtmam , fcd proptcr ignorantiam eorum^ quieam maie exercent ^effe omnium vili.IJimam. Ainfî je
+artium nobilissimam, sed propter ignorantiam eorum, qui eam male exercent, esse omnium vilissimam. Ainsi je
-de l’oftentation dans cette manière, &
+de l’ostentation dans cette maniere, &
-n’aboutit fouvenc qu’à
+n’aboutit souvent qu’à
-bagatelle j une définition ajuftée félon les préceptes de l’art, embaraffe ordinairement
+bagatelle ; une définition ajustée selon les preceptes de l’art, embarasse ordinairement
-gueres d’éclairciffement à
+gueres d’éclaircissement à
-l’entend. 11 eft jufte de
+l’entend. Il est juste de
-à connoiftre je mal cju’pn traite , fiçde l’exp’iquer nettement} mais
+à connoistre je mal qu’on traite , & de l’expliquer nettement ; mais
-de refte,j*en ay prefervé une infinité avec.. Chap. minerai, ou
+de reste, j’en ay preservé une infinité avec un{{Note latérale droite|Chap. I.}}mineral, ou
-qui eft inférée
+qui est inférée
-pour î. la guerifon on
+pour la guerison on
-de remède fi afTurc j le
+de remede si assuré ; le
-ils reiiflîfTent ôc manquent fouvcnt ,
+ils reüssissent & manquent souvent ,
-jufqu’à prefent perfomie nefè peut
+jufqu’à present personne ne se peut
-un afluréjquoy que
+un assuré ; quoy que
-ay propo. fc de
+ay proposé de
-ne font plus les mefmes ,
+ne sont plus les mesmes ,
-d’autres remèdes. Remarques C5* ohferfv étions pour connoiftrc tout CHAP Che^’al malade. II, LEs connoifTances neceflaircs pour rcùflir dans
+d’autres remedes. ---- Remarques & observations pour connoistre tout Cheval malade. {{Note latérale droite|CHAP. II.}}{{Lettrine2|L|3}}Es connoissances necessaires pour reüssir dans
-, font outre l’idée générale qu’il
+, sont outre l’idée generale qu’il
-le conlïderer attentivement,
+le considerer attentivement,
-premier figne qu’il
+premier signe qu’il
-de fà maladie , fera le dégouft j lors
+de sa maladie , sera le dégoust ; lors
-a l’oeil agart 6c farouche, l’oeil du Cheval eft le
+a l’œil agart & farouche, l’œil du Cheval est le
-de (on intérieur j s’il
+de son intérieur ; s’il
-échauffée, pafteufc ou baveufe. Je poil heriiïe aux
+échauffée, pasteuse ou baveuse, le poil herissé aux
-l’ordinaire, c’eft à dire, defteint , ayant accouftumé de l’avoir vif; fila fiante eft dure 6c noire,
+l’ordinaire, c’est à dire, desteint , ayant accoustumé de l’avoir vif ; si la fiante est dure & noire,
-clair, ç’eft à fçavoir une
+clair, c’est à sçavoir une
-, 6c crue j q^ie l’oeil luy
+, & cruë ; que l’œil luy
-qu’il ayela tcfte pefanie 6c baflè, qu’en
+qu’il aye la teste pesante & basse, qu’en
-il chancelé , qu’ayant accouftumé d’eftre vigoureux,
+il chancele , qu’ayant accoustumé d’estre vigoureux,
-tardif 6c pefànt, qu’eftant vicieux
+tardif & pesant, qu’estant vicieux
-qu’il (e levé 6c couche fouvent dans l’Efcurie , regardant ion flanc, que lefdits flancs
+qu’il se leve & couche souvent dans l’Escurie , regardant son flanc, que lesdits flancs
-qui lé connoift appliquant
+qui se connoist appliquant
-l’épaule 6c la /angle au cofté gauche, qu’il fe néglige fans fc foucier quoy
+l’épaule & la sangle au costé gauche, qu’il se neglige sans se soucier quoy
-luy fafle, ôcplufieurs autres fignes que
+luy fasse, & plusieurs autres signes que
-nous donnerai de
+nous donnent de
-maladies, defquels nous
+maladies, desquels nous
-en fon lieu.
+en son lieu.
-a efté long-temps malade, 6c qu’il ne fe campe
+a esté long-temps malade, & qu’il ne se campe
-pour piller, merme qu’il
+pour pisser, mesme qu’il
-mais fimplemenc laifle dégoûter l’urine
+mais simplement laisse degoutter l’urine
-, c’eft prcfquc toujours un figne mortel
+, c’est presque toujours un signe mortel
-ne piflbit pas
+ne pissoit pas
-la forte eftant en fanté ^ mais fi fe portant
+la sorte estant en santé, mais si se portant
-il laifToit dégoutter l’urine
+il laissoit degoutter l’urine
-pourroit itireraucuneconjedure s’il pilloit de mefme eftant malade, Ccft encore un figne prc/quc toujours
+pourroit en tirer aucune conjecture s’il pissoit de mesme estant malade. C’est encore un signe presque toujours
-que U
+que la
-lo LE
+LE
-MARESCHAL. Chap. queuë Se le
+MARESCHAL. 10 queuë & le
-de | facilité, iii. C’eft un figne de maladie dangereufè ,
+de facilité.{{Note latérale gauche|Chap. II.}} C’est un signe de maladie dangereuse ,
-ne fc couche point eflant malade,
+ne se couche point estant malade,
-s’il fe couche qu’il fe relevé d’abord,
+s’il se couche qu’il se releve d’abord,
-pouvant refpirer à Ton aife eftant couche . que fi au
+pouvant respirer à son aise estant couché, que si au
-au decim d’une
+au declin d’une
-Cheval fe couche, 6c demeure
+Cheval se couche, & demeure
-, c’eft un très, bon figne. Lors
+, c’est un très-bon signe. Lors
-de fes yeux air haut, c’eft figne qu’il foufFre de
+de ses yeux au haut, c’est signe qu’il souffre de
-, que fa maladie fera longue.
+, & que sa maladie sera longue.
-ces fiçnes vous pourrez conje<îburer que voftre Cheval eft malade,
+ces signes vous pourrez conjecturer que vostre Cheval est malade,
-de connoiftre enfuicre fa maladie
+de connoistre ensuitte sa maladie
-donner remède, un
+donner remede, un
-connu eft à
+connu est à
-morbum nojfe curationis
+morbum nosse curationis
-la tefte, & fuivrons en
+la teste, & suivrons en
-, jufqu’aux moindres infirmirez , 6c donnerons les remèdes après avoir donne une légère définition de
+, jusqu’aux moindres infirmitez , & donnerons les remedes apres avoir donné une legere definition de
-de fes caufes , 6c l’avoir fait connoiftre autant
+de ses causes , & l’avoir fait connoistre autant
-peut fur le papier. CHAP; LampAS ou Veh^ve, III. LE Lampas eft une groffeur ou croifiance de
+peut sur le papier. ---- Du Lampas ou Febve. {{Note latérale gauche|CHAP. III.}}{{Lettrine2|L|3}}E Lampas est une grosseur ou croissance de
-une noifette , qui croift dans
+une noisette , qui croist dans
-pinces ,& furpafte les
+pinces , & surpasse les
-l’avoine, refient de
+l’avoine, ressent de
-de forte qu’il
+de sorte qu’il
-incommodité eft ordinaire
+incommodité est ordinaire
-d’abord fi le palais eft plus
+d’abord si le palais est plus
-nous rappelions le lampas -, le remède eft de
+nous l’appellons le lampas ; le remede est de
-fait exprés: le
+fait exprés : le
-de Marelchal fçait faire cette opération jmaisil faut
+de Mareschal sçait faire cette operation ; mais il faut
-que oftant le
+que ostant le
-chauffer fon fer, ôc qui
+chauffer son fer, & qui
-la grofièur qui
+la grosseur qui
-ou Fcbve, s’il brufleTos en
+ou Febve, s’il brusle l’os en
-chaud plufieurs fois,
+chaud plusieurs fois,
-un efquille, ce qui caufe un grand defordre qui
+un esquille, ce qui cause un grand desordre qui
-avoir desfuitcestacheufes, qu’il faut evittcr en
+avoir des suittes facheuses, qu’il faut evitter en
-premier ccJup , fans y
+premier coup , sans y
-qu’il eft couppé.
+qu’il est couppé.
-font difficulcé de
+font difficulté de
-croy alîurément qu’il
+croy assurément qu’il
-faut ofter qu’à ceux .
+faut oster qu’à ceux
-ri LE
+LE
-MARESCHAL. ^^y^’ Des Surdents. ON appelle
+MARESCHAL. 12 ---- Des Surdents. {{Note latérale gauche|CHAP. IV.}}ON appelle
-machelieres vicnnentàcroiftre endehors , ouen dedans j en
+machelieres viennent à croistre en dehors , ou en dedans ; en
-que voulantmanger, les
+que voulant manger, les
-qui (ont crues plus
+qui sont cruës plus
-douleur, &c l’emperchent de
+douleur, & l’empeschent de
-petite confequencc , ne laifle pas d’embara (Ter quand
+petite consequence , ne laisse pas d’embarasser quand
-manger, fans aucune caufemanifeflcj qu’il
+manger, sans aucune cause manifeste ; qu’il
-le poH bon, qui-eft gay, queneantmoinsil amaigrir ,
+le poil bon, qui-est gay, que neantmoins il amaigrit ,
-manger .-il faut
+manger : il faut
-machelieres fi l’on
+machelieres si l’on
-appelle furdents ,
+appelle surdents ,
-Loup jon prend
+Loup ; on prend
-pas d*Arne,quieftunferquetous les Marefchaux ont,
+pas d’Asne, qui est un fer que tous les Mareschaux ont,
-les furdents ,on les
+les surdents , on les
-les Marefchaux en fontpourveus )
+les Mareschaux en sont pourveus )
-frappe fiir la
+frappe sur la
-adroitement j car autrementon ébranle
+adroitement ; car autrement on ébranle
-la furdenc , & mefmc toute
+la surdent , & mesme toute
-éviter cét inconvénient, qui peut aifémentarriver,aulieud’abbattreles furdents avec
+éviter cet inconvenient, qui peut aisément arriver, au lieu d’abbattre les surdents avec
-l’on ftit mâcher
+l’on fait mâcher
-une groflc lime,
+une grosse lime,
-carreau ,il rompra
+carreau , il rompra
-luy mefme les furdens qui furpafient fi elles font petites, fans aucun rifque d’ébranler les groiîes dents,
+luy mesme les surdens qui surpassent si elles sont petites, sans aucun risque d’ébranler les grosses dents,
-un quarr d’heure
+un quart d’heure
-chaque cofté. J’ay
+chaque costé. J’ay
-de defTous d’une
+de dessous d’une
-de dcfïuseftoit tombée,
+de dessus estoit tombée,
-de dellous monta
+de dessous monta
-de l’efpaiflèur d’un
+de l’espaisseur d’un
-luy faifoit grande
+luy faisoit grande
-il beu-’ voit. J’ay apporte cet
+il beuvoit. J’ay apporté cet
-ne s’ufent pas les uneslesautres en mâchant^ croident extré-i mementjufqu’à percer
+ne s’usent pas les unes les autres en mâchant, croissent extrémement jusqu’à percer
-des grolTes dents de deffos crue de travers fi longue qu’elle fortoit l’cpaifleur d’un doigtjdu rang
+des grosses dents de dessus cruë de travers si longue qu’elle sortoit l’epaisseur d’un doigt, du rang
-machelieres j il
+machelieres ; il
-Cheval pourluy calFcr cette fur-dent avec
+Cheval pour luy casser cette sur-dent avec
-nous fîfmes avec
+nous fismes avec
-peine j mais
+peine ; mais
-fut fi fort
+fut si fort
-jours qu*avec bien
+jours qu’avec bien
-peine j enfin il fe remit U mangea cres-bien, ce
+peine ; enfin il se remit &mangea tres-bien, ce
-13 tfette fiir-dent qui l’en empefchoic. ^ Chap. Les
+13 cette sur-dent qui l’en empeschoit. Les
-des furdenrs , elles n’arru i v. vent qu’aux
+des surdents , elles n’arrivent qu’aux
-jeunes . puifqu’au contraire
+jeunes ; puisqu’au contraire
-palais fe décharné fie deffcche à nufure que
+palais se décharne & dessèche à mesure que
-Chevaux croilîent en
+Chevaux croissent en
-pour olter le
+pour oster le
-barbes Se furdents ,
+barbes & sur-dents ,
-pas d’ Afne ,
+pas d’Asne ,
-à Tendroit où il appuyé fur U barre,
+à l’endroit où il appuye sur la barre,
-linge ufé, de
+linge usé, de
-: ]’ay veu
+: J’ay veu
-bouche oftenlée ,
+bouche offensée ,
-cette précaution. T)e U ’touche b/eJfee ou entamce. y LOrs que
+cette precaution. ---- De la bouche blessée ou entamée. {{Note latérale droite|CHAP. V.}}LOrs que
-rudement fur les barres, foic par là faute
+rudement sur les barres, soit par la faute
-trouvent offenfces ou
+trouvent offensées ou
-faut fi la blefTure eft petite
+faut si la blessure est petite
-ne (bit pas
+ne soit pas
-miel rozac, huit
+miel rozat, huit
-l’os eft rompu
+l’os est rompu
-qu’en pafTant le doigt fur la bleflurc ,
+qu’en passant le doigt sur la blessure ,
-ait ulcère formé,
+ait ulcere formé,
-de l’efprit de
+de l’esprit de
-de l’efprit defel ,
+de l’esprit de sel ,
-dans fe trou
+dans le trou
-, &: on le laiflc agir
+, & on le laisse agir
-la langued’unemain, 6c de
+la langue d’une main, & de
-gouttes d’e{prit de
+gouttes d’esprit de
-autre fur l’ulcère, il
+autre sur l’ulcere, il
-qui cauteriferoit pcureftre, Ôcferoicdu mal
+qui cauteriseroit peut-estre, & feroit du mal
-lendemain fie tous les jo’urs fuivans, frotter
+lendemain & tous les jours suivans, frotter
-commun, l’efcarre tombera
+commun, l’escarre tombera
-& l’efquille d’os au Oî d’ellc-mefme • l’efcarre eftant tombée
+& l’esquille d’os aussi d’elle-mesme ; l’escarre estant tombée
-y fouvent de
+y souvent de
-du fucre, l’ulcère guérira
+du sucre, l’ulcere guérira
-pourriture fie puanteur,
+pourriture & puanteur,
-qu’on connoiften mettant
+qu’on connoist en mettant
-trou fans trouver efquille , fie retirant
+trou sans trouver esquille , & retirant
-puant ficinfcd, il
+puant & infect, il
-du fucre pile,
+du sucre pile,
-, bien-toft ce lucre aura
+, bien-tost ce sucre aura
-partie, fie continuant,
+partie, & continuant,
-trou le bouchera,
+trou se bouchera,
-barre guenra j mais
+barre guerrira ; mais
-canon fimple, ou
+canon simple, ou
-le blefle plus , fie luy ofter abfolument le mors quirablelïé.furpeinede perdre
+le blesse plus , & luy oster absolument le mors qui l’a blessé, sur peine de perdre
-bouche fans relource : fi la laneue eftoic blelice, il
+bouche sans resource : si la langue estoic blessée, il
-mors, fie luy en don^ B iij -
+mors, & luy en don-
-PARTIE. D« Chevd dégoûté. ^ ^* UN Cheval eft dégoûté
+PARTIE. 15 ---- Du Cheval dégoûté. {{Note latérale droite|CHAP. VI.}}UN Cheval est dégoûté
-qu’à l’ortiinairc ,
+qu’à l’ordinaire ,
-qu’il refule ablolument le
+qu’il refuse absolument le
-Le dégouft peut
+Le dégoust peut
-de diverfcs caufes ,
+de diverses causes ,
-unes font tres.facilciàconnoiftre &àguerir j les
+unes sont tres faciles à connoistre & à guerir ; les
-incertaines, particulièrement dans
+incertaines, particulierement dans
-dont l’cvenement eft douteux.
+dont l’evenement est douteux.
-rapporterons plufieurs caufes de ce dégouft ,
+rapporterons plusieurs causes de ce dégoust ,
-leurs remèdes ; 11 y
+leurs remedes ; il y
-délicats, lefquels pour peu déchoie fe dégouftent, une
+délicats, lesquels pour peu de chose se dégoustent, une
-un bnn d’herbe mojfy ,
+un brin d’herbe moisy ,
-les empelche de manger j mais
+les empesche de manger ; mais
-ils fe font dégouftez facilement
+ils se sont dégoustez facilement
-tout auflî facilement
+tout aussi facilement
-des lèvres des Chevaux deC fus 5c deiTous ,
+des lévres des Chevaux dessus & dessous ,
-leur caufent de la demangcaifon j ils fe frottent
+leur causent de la demangeaison ; ils se frottent
-les lèvres contre
+les lévres contre
-, 5c perdent le mangerfansautreindifpofition:ilfautrenverfer les lèvres, fi l’ony void
+, & perdent le manger sans autre indisposition : il faut renverser les lévres, si l’on y void
-ce font des
+ce sont des
-Le remède eft de
+Le remede est de
-la première peau
+la premiere peau
-des Icvres à
+des Ievres à
-où font les
+où sont les
-un biftourisou couteau bien affile :
+un bistouris ou coûteau bien affilé :
-frotte cnfuitte ces incifions avec du fel £c du vinaigre f>artout le
+frotte ensuitte ces incisions avec du sel & du vinaigre par tout le
-recouvre d’abord’ ’appétit. Si
+recouvre d’abord l’appetit. Si
-Cheval eft dégoufté ,
+Cheval est dégousté ,
-au troifiéme ou quatrième fillon,& l’on perce cèt endroit avecune lancette
+au troisiéme ou quatrième fillon, & l’on perce cét endroit avec une lancette
-ne font pas
+ne sont pas
-, ôc c’eft ce
+, & c’est ce
-de corne-, on
+de corne, on
-de fon mouillé
+de son mouillé
-luy arreftcr le fang. Sipourtantapresavoir[mangèlefbn, le Cheval faignoit encore
+luy arrester le sang. Si pourtant apres avoir mangé le son, le Cheval saignoit encore
-la tcfte avec
+la teste avec
-luy voudroiE donner
+luy voudroit donner
-, fie d’abord le fang s’arreltera. Et fi l’ayant
+, & d’abord le sang s’arrestera. Et si l’ayant
-la baifiant le Cheval faignoit toujours,
+la baissant le Cheval saignoit toujours,
-peut fans lever la tefte auChevâl,luy arreftcr
+peut sans lever la teste au Cheval, luy arrester
-MARESCHAL Chap. branche avec
+MARESCHAL 18 {{Note latérale gauche|Chap. VI.}}branche avec
-miel rofac, ou
+miel rosat, ou
-au deffiur, &
+au deffaut, &
-luy V I. redonnez
+luy redonnez
-la refrotcanc de
+la refrottant de
-la forte ,
+la sorte ,
-mangera après ("ans doute.
+mangera apres sans doute.
-faire prefque le mefme effet.
+faire presque le mesme effet.
-Chevaux dégoûtez, il
+Chevaux dégoutez, il
-inventions pofTibles pour
+inventions possibles pour
-manger fans contrainte,
+manger sans contrainte,
-petits foms faciles
+petits soins faciles
-comme d*eflre louventprés d’eux, lur tout • quand ledcgoufl: vient
+comme d’estre souvent prés d’eux, sur tout quand le dégoust vient
-donner A manger avec lamainun peu de foing; d’abord
+donner à manger avec la main un peu de foing: d’abord
-le refufcnt leur
+le refusent leur
-le maftigadour une
+le mastigadour une
-le leurofter, leurprefentanc cnfliitte quelque
+le leur oster, leur presentant ensuitte quelque
-pain ^ s’ils le refufent leur
+pain ; s’ils le refusent leur
-donner enfuitte un
+donner ensuitte un
-moyens polTibles d’empefcher un
+moyens possibles d’empescher un
-perdre ablblument lemanger, £c pour
+perdre absolument le manger, & pour
-qui fuit fera
+qui suit fera
-plus alFeuré de
+plus asseuré de
-les remèdes eft de mcHcr un
+les remedes est de mesler un
-du fon mouillé,
+du son mouillé,
-le toye foit bien pulverifé, &c continuer
+le foye soit bien pulverisé, & continuer
-fois tousies Jours, aflèurement il
+fois tous les Jours, asseurement il
-à ta fantc : La defcription & la manière de compoler le
+à la santé : La description & la maniere de composer le
-d’antimoine, fe trouvera
+d’antimoine, se trouvera
-CXXV. Gn peut
+CXXV. On peut
-manger aufîi long, temps qu’on voudra fans rien appréhender de mauvais j au
+manger aussi long-temps qu’on voudra sans rien apprehender de mauvais ; au
-s’en enfuivra que
+s’en ensuivra que
-bons effets^ hors qu’il voulult jetter fa gourme,
+bons effets, hors qu’il voulust jetter sa gourme,
-d’antimoine rafrai. chit, &
+d’antimoine rafraichit, &
-voudront fe fervir de mes remèdes , qu’ils font tous difpenfez avec
+voudront se servir de mes remedes , qu’ils sont tous dispensez avec
-qui ell le
+qui est le
-Orfèvres fe fervent partout:
+Orfèvres se servent partout:
-la plufpart des
+la pluspart des
-leurs compofitions parlent
+leurs compositions parlent
-de Médecine, ou
+de Medecine, ou
-pratiquent 3 mais darw ce
+pratiquent ; mais dans ce
-il n’efl fait
+il n’est fait
-de feize onces
+de seize onces
-livre, quieflle poids
+livre, qui est le poids
-Paris 8c de Bour. gogncj car
+Paris & de Bourgogne ; car
-France ilyayefeize onces
+France il y aye seize onces
-les feize ne
+les seize ne
-que c’efl le
+que c’est le
-qui foit dans
+qui soit dans
-Royaume. ’^^^^ Armand pour Chenal dégoûté ^ malade, PR E N E z plein
+Royaume. ---- Armand pour Cheval degoûté & malade. {{Note latérale gauche|CHAP. VII.}}PRenez plein
-blanc émice bien menue , moiiillez-la avec
+blanc émiée bien menuë, moüillez-la avec
-de fel : au dcffauc de
+de sel : au deffaut de
-pourra fervir, &c
+pourra servir, &
-fo LE
+LE
-MARESCHAL. Chap. ^ï^’^rs fois
+MARESCHAL. 20 {{Note latérale gauche|Chap. vii.}}sieurs fois
-nerf charge d’Armand jufques au fonds, fans yii. le pouflèr rudement.
+nerf chargé d’Armand jusques au fonds, sans le pousser rudement.
-que l’ufàge de ce remède ne
+que l’usage de ce remede ne
-remet enappeiir^ mais file Marefchal poudbit le
+remet en appetit, mais si le Mareschal poussoit le
-le gofier, &
+le gosier, &
-mourir enluicte, mais
+mourir ensuitte, mais
-, fi on le laiiïeavaller au
+, si on le laisse avaller au
-en mafchant le nerf fanspoufi’er beaucoup: dema connoifiàn€C il eftmort des
+en maschant le nerf sans pousser beaucoup : de ma connoissance il est mort des
-cette précaution. ^^f^F’ P lottes gourmandes
+cette precaution. ---- Plottes gourmandes
-les Che^uaux dégoûtez,’ IL n’y
+les Chevaux dégoûtez. {{Note latérale gauche|CHAP. VIII.}}IL n’y
-chagrine U qui embarade davantage
+chagrine & qui embarasse davantage
-ne veu. lent pas
+ne veulent pas
-en faifant voyage. Oneft tous
+en faisant voyage. On est tous
-peine, &julqu*àprefent je
+peine, & jusqu’à present je
-qui m’cuft donné lâtisfacliion entière: j’ay
+qui m’eust donné satisfaction entiere: j’ay
-le remède lui vant plufieurs /ois, & m’en fuis fi bien
+le remede suivant plusieurs fois, & m’en suis si bien
-voulu fruftrer le
+voulu frustrer le
-eftre fi utile
+eftre si utile
-non feulement à
+non seulement à
-peuvent eftre dégoûtez fans eftre
+peuvent estre dégoûtez sans eftre
-le font efFedivement par
+le sont effectivement par
-ce foit. Ces P lottes leur
+ce soit. Ces Plottes leur
-pituite falce ,
+pituite salée ,
-leur cmbarafient le gofier, ils
+leur embarassent le gosier, ils
-enfin l’ufagevous apprendra
+enfin l’usage vous apprendra
-le remède eft très bonj prenez une Jivred’Affafaet^dajUne livre
+le remede est tres bon ; prenez une livre d’Assa fœtida, une livre
-bois degenévre, &
+bois de genévre, &
-peretre ; le
+peretre : le
-doit eftre mis
+doit estre mis
-poudre groffiere l’un après l’autre,
+poudre grossiere l’un apres l’autre,
-cela jl faut
+cela il faut
-& degenévre foient fecs avant
+& de genévre soient secs avant
-piler j puis
+piler ; puis
-matières j enforte que
+matières ; ensorte que
-tout Te puifTe lier
+tout se puisse lier
-qui fe fera aifément fi on
+qui se fera aisément si on
-, &: non
+, & non
-pilules pefantes un
+pilules pesantes un
-fera fecher à l’om* bre. Pour s’en fervir quand
+fera secher à l’ombre. Pour s’en servir quand
-linge ufé &
+linge usé &
-au liler^
+au filet,
-21 LE PARFAIT MARESCHAL, ^î!x ^* ’^’^ nourriture des Chenaux qui ne v eulent point manger efiant malades. IL y
+LE PARFAIT MARESCHAL. 22 ---- La nourriture des Chevaux qui ne veulent point manger estant malades. {{Note latérale gauche|CHAP. IX.}}IIL y
-perdent abfolument le
+perdent absolument le
-il feue autant
+il faut autant
-qu’ils [ouf. frent, par
+qu’ils souffrent, par
-bons remèdes, &c par une jufte &c
+bons remedes, & par une juste &c
-application d’iceux,£c fur toutes chofes eflàyer, dans
+application d’iceux, & sur toutes choses essayer, dans
-les remèdes qu’on
+les remedes qu’on
-du remède foit non feulement pour les guérir, mais
+du remede foit non seulement pour les guerir, mais
-pour neles pas dégoûter: pour
+pour ne les pas dégoûter : pour
-avoir recoursàchaque maladie
+avoir recours à chaque maladie
-particulier j mais
+particulier ; mais
-termes généraux. C’eft une maxime très- bonne, qu’on
+termes generaux. C’est une maxime tres-bonne, qu’on
-fon poflible quand
+fon possible quand
-veut prendreaucun aliment,
+veut prendre aucun aliment,
-ne font pas
+ne sont pas
-à (on mal
+à son mal
-de n’eftre point
+de n’estre point
-corne, commec’clU’ufage ordinaire
+corne, comme c’est l’usage ordinaire
-car eftant obligé
+car estant obligé
-beaucoup j fie quand
+beaucoup ; & quand
-librement (on haleine. Ce n’eft pas
+librement son haleine. Ce n’est pas
-ne puifle faire
+ne puisse faire
-, fans leférvirde la corde j mais
+, sans se servir de la corde ; mais
-le procédé de ceux quiayantdes Chevaux
+le procedé de ceux qui ayant des Chevaux
-heures, foie qu’ils ayentla fièvre ou
+heures, soit qu’ils ayent la fievre ou
-cette r.ourriture bien rcftabiir leurs
+cette nourriture bien restablir leurs
-le defordre que
+le desordre que
-fait foufirir j mais
+fait souffrir ; mais
-de laifTer une
+de laisser une
-Cheval fans manger,
+Cheval sans manger,
-nourriture eft très- peu convenable
+nourriture est tres-peu convenable
-leur eftomac, elle eft plutoft
+leur estomac, elle est plutoft
-n’en au. roientpasj d’ailleurs
+n’en auroient pas ; d’ailleurs
-qui eft d’une bonne &i facile
+qui est d’une bonne & facile
-les bonsalimens, qu’il fe corrompt ailcment dans un eftomac déréglé, il (c caille
+les bons alimens, qu’il se corrompt aisement dans un estomac déreglé, il se caille
-violentes tranchées ,& s’il ne fort pas
+violentes tranchées, & s’il ne sort pas
-ne peutarriver aux
+ne peut arriver aux
-ne vomiflent point,
+ne vomissent point,
-s’endurcit ôc fait des obftrudions de confequence. Auili Hippocrare qui Jecoliïeille dans plufieurs rencontres,le deffend avec raifon dans
+s’endurcit & fait des obstructions de consequence. Aussi Hippocrare qui le conseille dans plusieurs rencontres, le deffend avec raison dans
-i6 LE PARFAIT MARESCHAL, Chap vouloir paffer pour
+LE PARFAIT MARESCHAL. 26 {{Note latérale gauche|Cap. IX.}}vouloir passer pour
-je j ^ vous donne font de
+je vous donne sont de
-, 6c tous compofez avec raifonnement &c méthode, fans en
+, & tous composez avec raisonnement & methode, sans en
-de myftereny defecrer, ne m’en eftanc pas;refervcunfeul,afindc fairejoiiir le
+de mystere ny de secret, ne m’en estant pas reservé un seul, afin de faire jouir le
-je fceulTe le
+je sceusse le
-temps 6c l’expérience m’onrappris, je
+temps & l’expérience m’ont appris, je
-les remèdes qui m’avoient reiifll , fi chers & fi cachez
+les remedes qui m’avoient reüssi, si chers & si cachez
-que très rarement , prelentement je m’en fuis defabufé. C’efl une
+que tres rarement , presentement je m’en suis desabufé. C’est une
-de jaloufie contre
+de jalousie contre
-leur profcffion j tout au co’ntraire les demy fçavans ne peuvent fouffrir qu’on lotie les
+leur profession ; tout au contraire les demy sçavans ne peuvent souffrir qu’on loüe les
-loin delesloiicr eux.mefines ,
+loin de les loüer eux-mesmes ,
-que c’ed autant
+que c’est autant
-de iiçavanr 5 mais j’ay tire un très bon
+de sçavant ; mais j’ay tiré un tres bon
-que l’eftime qu’on
+que l’estime qu’on
-à caufc du
+à cause du
-quelques perfonnes qui
+quelques personnes qui
-croye tres-habilcs. Du
+croye tres-habiles. Du
-parut, laplufpart des fameux Marefchaux fe defchainerent contre
+parut, la pluspart des fameux Mareschaux se deschainerent contre
-je prefcris detraitter les
+je prescris de traitter les
-Chevaux j par
+Chevaux ; par
-ne fuy pas
+ne suy pas
-ancienne routine^ depuis quelques perfonnes de
+ancienne routine ; depuis quelques personnes de
-confiance enmoy, ayant
+confiance en moy, ayant
-à leurs^Marefchaux de fuivre de
+à leurs Mareschaux de suivre de
-en pointée que
+en point ce que
-ils ontveu que la chofe a reiifTi en mille occafions : ils fe font rendus
+ils ont veu que la chose a reüssi en mille occasions : ils se sont rendus
-Livre Ôc ont quitte en
+Livre & ont quitté en
-y fourprefque tous
+y sont presque tous
-de forte que
+de sorte que
-ou feize ans , prefque toute la Médecine des Chevaux eft changée
+ou seize ans , presque toute la Medecine des Chevaux est changée
-des Marefchaux me
+des Mareschaux me
-demander advisftirles Chevaux
+demander advis sur les Chevaux
-ils fatisfont leurs
+ils satisfont leurs
-qui prefque tous lifent mon
+qui presque tous lisent mon
-leurs Marefchaux la fuivcnt de
+leurs Mareschaux la suivent de
-cela continué de la forte comme
+cela continuë de la sorte comme
-y font ,
+y sont ,
-Chevaux fera en boneftat,& les chofcs fe feront
+Chevaux sera en bon estat, & les choses se feront
-le pafie. Ce
+le passé. Ce
-qui n’eft pas
+qui n’est pas
-de chofe. CHAP, Delà Gourme. X. LA Gourme efl une
+de chose. ---- De la Gourme. {{Note latérale gauche|CHAP. X.}}LA Gourme est une
-& fe fauvent fans cltre attaquez; c’eft une vuidangç, ou
+& se sauvent sans estre attaquez ; c’est une vuidange, ou
-humeurs fu^
+humeurs su-
-31 LE PARFAIT MARESCHAL Chap. poudre du Lieutenant félon le befoin ,
+LE PARFAIT MARESCHAL. 32 {{Note latérale gauche|Chap. x.}}poudre du Lieutenant selon le besoin ,
-l’opiatte cy X. ’ après. Il cft bon de firinguer dans
+l’opiatte cy-apres. Il est bon de siringuer dans
-en temps,, quand
+en temps, quand
-mal s’opiniâtrc, L’opiatte de Kermès fera excellente
+mal s’opiniâtre. L’opiatte de Kermes sera excellente
-cette occafion, &
+cette occasion, &
-la matière, fera furmontéepar fa vertu. CHAP. OpÏAte de Kermès. XL CEtte Opiare ne cederoic en
+la matiere, sera surmontée par sa vertu. ---- Opiate de Kermes. {{Note latérale gauche|CHAP. XI.}}CEtte Opiate ne cederoit en
-la confediond’Alkermesj fi au
+la confection d’Alkermes, si au
-de Kermès fecs . quinVft proprement
+de Kermes secs qui n’est proprement
-& prccieufemoucllequ’elleenferme, de confiftancc liquide, qui (è réduit par fa maturité fans aucun
+& precieuse moüelle qu’elle enferme, de consistance liquide, qui se reduit par sa maturité sans aucun
-qui fort ellc-mefmepar le
+qui sort elle-mesme par le
-de fon ccorce ou enveloppe y du collé qu’elle
+de son écorce ou enveloppe, du costé qu’elle
-la feiiille d’un petitarbrif. feau, appelle /Ax ^*/rtv/i’n^, où
+la feuille d’un petit arbrisseau, appellé ilex baccisera, où
-s’engendre j il
+s’engendre ; il
-rouge fi toft qu’elle commancc à s*animer & fè changer
+rouge si tost qu’elle commance à s’animer & se changer
-du fuc de limons dcHcgmé d’unquvirt, &.lapéiriç entre
+du suc de limons deflegmé d’un quart, & la pétrir entre
-mains Ôc la faire fecheren petits trochilquesjainiipreparéeelle vaut
+mains & la faire secher en petits trochisques ; ainsi preparée elle vaut
-que fon ccorce, telle
+que son écorce, telle
-Languedoc -, fi on
+Languedoc ; si on
-petits tro. chifques queje viens
+petits trochisques que je viens
-onces j que fi on
+onces ; que si on
-plus récente &: belle
+plus recente & belle
-que feche,& grains
+que seche, & grains
-& fecs ,
+& secs ,
-livre j graines
+livre ; graines
-cubebes &: de
+cubebes & de
-chacun fix onces
+chacun six onces
-de fcorzonered’E(pagne,d’imperatoirc, de
+de scorzonere d’Espagne, d’imperatoire, de
-cerf fie d’y voire ,
+cerf & d’yvoire ,
-autant ’écorces d’orange
+autant ; écorces d’orange
-citron fechées à
+citron sechées à
-onces, candie demie once, doux de girofle &: mulcade de
+onces, canelle demie once, cloux de girofle & muscade de
-deux <îros. Le
+deux gros. Le
-doit dire pilé 6c paflé par
+doit estre pilé & passé par
-pour eftre pcfé enfuitre,fi toutcladofe y eft, elle
+pour estre pesé ensuitte, si toute la dose y est, elle
-onces &: deux
+onces & deux
-marc. 11 faut mêler ces
+marc. Il faut méler ces
-bon mid écumé fie cuit ndemy firop, fie les
+bon miel écumé & cuit en demy sirop, & les
-incorporer. Lorfque le mid eft encore
+incorporer. Lorsque le miel est encore
-, fie la bafline eftantoftée dedcflus le
+, & la bassine estant ostée de dessus le
-y adjouftcra peu
+y adjoustera peu
-poudre, fie TOpiattc fera faite.
+poudre, & l’Opiatte sera faite.
-la laifîera fermenter
+la laissera fermen-
-MARESCHAL. Chap. dehors par
+MARESCHAL. 34 {{Note latérale gauche|Chap. xii.}}dehors par
-le melme mouvement Xi, de
+le mesme mouvement de
-peut dégénérer en
+peut dégenerer en
-L’on nedoit pas appréhender la
+L’on ne doit pas apprehender la
-ce remède, parce
+ce remede, parce
-les partics j& bien
+les parties ; & bien
-détruit plûtoft avec ce remède les mauvaifes humeurs
+détruit plûtost avec ce remede les mauvaises humeurs
-à caule de
+à cause de
-le dérèglement que
+le déreglement que
-nature enfoufFre j véritablement ce n’cft pas fi toft que l’opération fe fait
+nature en souffre ; veritablement ce n’est pas si tost que l’opération se fait
-mais c’elt avec
+mais c’est avec
-de préjudice :
+de prejudice :
-nature s’afFoiblit par
+nature s’affoiblit par
-dans cetrc opiatte
+dans cette opiatte
-de l’aiHnité avec
+de l’affinité avec
-pour chalfer les mauvailes humeurs 6c s’endcfFaire j 8c enftiitte le (ujet qui fouffroit retrouve gaillard, & preft à
+pour chasser les mauvaises humeurs & s’en deffaire ; & ensuitte le sujet qui souffroit se trouve gaillard, & prest à
-bons fervices à fon Maiftre. Onpeutrcïtererplufieursfoislaprife de
+bons services à son Maistre. On peut reïterer plusieurs fois la prise de
-cy-apres, Redonner des
+cy-apres, & donner des
-qui feront compofez commeil fuit. Prenez
+qui seront composez comme il suit. Prenez
-un oeuf, faites, le
+un œuf, faites le
-parmy canelleen poudre
+parmy canelle en poudre
-une groiïe mufcade râpée , fucre le
+une grosse muscade râpée , sucre le
-deux ccus, mêlez
+deux écus, mêlez
-tout en (emble ,
+tout ensemble ,
-ajoutez dcmy verre
+ajoutez demy verre
-tout fur un
+tout sur un
-, feulement pour l’incorporer enfemble, 6c le
+, seulement pour l’incorporer ensemble, & le
-, 6c attacherez au maftigadour, pour
+, & attacherez au mastigadour, pour
-once d’AfTafcerida dans
+once d’Assa fœtida dans
-au maftigadour comme j*ay dit cy-defTus, fera prefque la mefme chofe, l’un 6c l’autre
+au mastigadour comme j’ay dit cy-dessus, fera presque la mesme chose, l’un & l’autre
-le mefme effet
+le mesme effet
-billots. CHAP. your faire
+billots. ---- Pour faire
-les nasaux, IL y
+les nazeaux. {{Note latérale gauche|CHAP. XII.}}IL y
-ne font point
+ne sont point
-qui jccrent leur
+qui jettent leur
-, c’eft à
+, c’est à
-cela eftant de la forte, il eft à
+cela estant de la sorte, il est à
-à poulTer au
+à pousser au
-vous exécuterez avec le remède fuivant. Le remède eft tel.
+vous executerez avec le remede suivant. Le remede est tel.
-, faites. le
+, faites le
-à rouflîr, — mêlez
+à roussir, mêlez
-tout enlèmble jd^nslepoilon, 6canézchaudlcdonne/^ au
+tout ensemble dans le poilon, & assez chaud le donnez au
-PARTIE. ^7 tres-bien , Bc non le mcfine jour qu’elle eft dans Ton’ plain
+PARTIE. 37 {{Note latérale droite|Chap. xii.}}tres-bien , & non le mesme jour qu’elle est dans son plain
-quand Cha?. on eft le maiftre du
+quand on est le maistre du
-peut x 1 1. s’attacher
+peut s’attacher
-ces obfervations qui font trcs-bonnes. De
+ces observations qui font tres-bonnes. De
-à lout Cheval
+à tout Cheval
-plus fouvent qu’il eft poffible, la matière qui lorc par lesnazeaux ,
+plus souvent qu’il est possible, la matiere qui sort par les nazeaux ,
-quelque gouft à caufe que c’cft un efpece de fel ,
+quelque goust à cause que c’est un espece de sel ,
-le Icche &
+le Ieche &
-, 5c commeil eft acre
+, & comme il est acre
-peut fairedes ulcères dans
+peut faire des ulceres dans
-prendre foing que
+prendre soing que
-jette fa gourme, ne] boive
+jette sa gourme, ne boive
-d’eau crue, mais
+d’eau cruë, mais
-de Teau qui ait boùilly, dans
+de l’eau qui ait boüilly, dans
-du Ton, ou piûtoftdei la
+du son, ou plûtost de la
-s’il Ja veut
+s’il la veut
-ce fera tant
+ce sera tant
-ou tiède. 11 eft toujours très à
+ou tiede. Il esft toujours tres à
-de feparer le
+de separer le
-autres car non feulement ce mal fe communique
+autres : car non seulement ce mal se communique
-quand mefmeil ne Iccheroit point
+quand mesme il ne Iecheroit point
-qui fort par
+qui sort par
-à fon compagnon
+à son compagnon
-l’odeur feule eft capable
+l’odeur seule est capable
-qui fe peut prendre auifi en
+qui se peut prendre aussi en
-un mefme fceau. Nous
+un mesme sceau. Nous
-d’autres remèdes pour
+d’autres remedes pour
-recours, quoyqueceluy-cy foit
+recours, quoy que celuy-cy foit
-point d’ulceredans lesvifceres. Sien luy
+point d’ulcere dans les visceres. Si en luy
-ce remède, révacuation en eftoit fi grande qu’il perdift le
+ce remede, l’évacuation en estoit si grande qu’il perdist le
-arrive très- rarement, donnez-luy
+arrive tres-rarement, donnez-luy
-: fi tout
+: si tout
-ne Jeremettoit point en gouft, il
+ne le remettoit point en goust, il
-faire milcher ies pilules
+faire mâcher les pilules
-, cy. devant. ~ CHAP. De la fiujje Gourme. XI il. LA faufte Gourme
+, cy-devant. ---- De la fausse Gourme. {{Note latérale droite|CHAP. XIII.}}LA fausse Gourme
-pas efté dilpofccs pour
+pas esté disposées pour
-qui eft la caufè de
+qui est la cause de
-: cedefFaut de
+: ce deffaut de
-plus fouvent cette
+plus souvent cette
-agitation .des humeurs aura efté imparfaite & fe fera faite
+agitation des humeurs aura esté imparfaite & se sera faite
-de fecours par
+de secours par
-bons remèdes , ainfi le
+bons remedes , ainsi le
-imparfaitement fa gourme
+imparfaitement sa gourme
-levain reftera qui dans (on temps
+levain restera qui dans son temps
-qui fe trouveront difpoices, & lor« ^ iij
+qui se trouveront disposées, & lors
-xiri. 40 LE
+LE
-MARESCHAL. Chap. partie du deflbus delà tefte, il faut lailEcr remplaftre tant
+MARESCHAL. 40 {{Note latérale gauche|Chap. xiii.}}partie du dessus de la teste, il faut laisser l’emplastre tant
-la matière vjenne dans k s glandes j &: pour
+la matiere vjenne dans les glandes ; & pour
-Si lesemplaftres ne font pas afTcz fortes
+Si les emplastres ne sont pas assez fortes
-à fuppuration :
+à suppuration :
-faut fefcrvir d’un
+faut se servir d’un
-exemple Ion. guentde icarabeus ou
+exemple l’onguent de scarabeus ou
-faut compofcr l’ongucnc lui van t. CHAP. XIV Onguent
+faut composer l’onguent suivant. ---- Onguent
-faire fuppurer une Glande. CE T onguent eft bon non feulement aux glandes fituces entre lesdeux os
+faire suppurer une Glande. {{Note latérale gauche|CHAP. XIV.}}CEt onguent est bon non seulement aux glandes situées entre les deux os
-au code j mais
+au costé ; mais
-qu’il eft befbin de faii e venir en matière, en
+qu’il est besoin de faire venir en matiere, en
-frottant fouvent ôc tenant
+frottant souvent & tenant
-l’onguent eft tel:
+l’onguent est tel:
-onces Bajiltcum , faites- le fondre
+onces Basilicum, faites-le fondre
-un poiQon^ adjoûtcz parmy une ov\cq Divinum
+un poislon, adjoûtez parmy une once de Divinum
-du i^^*/ qui eft aufli bon : c’eft un
+du manus Dei qui est aussi bon : c’est un
-& mcle enlèmble, oftcz du feu &: adjoûrez trois
+& mele ensemble, ostez du feu & adjoûtez trois
-veille eft la meilleure s méfiez bien le toutenfemble , vous fervez de
+veille est la meilleure ; meslez bien le tout ensemble , vous servez de
-à fuppuration, & bien- toft vous
+à suppuration, & bien-tost vous
-les efFcrts: fi l’onj^uenc eft trop dur j comme
+les effets: si l’onguent est trop dur , comme
-arrivera fi le B^filicum eft comme
+arrivera si le Basilicum est comme
-les Marefchaux à Paris, c’eft à
+les Mareschaux à Paris, c’est à
-tres-dur, &: les
+tres-dur, & les
-pour l.’époiflir, ce
+pour l’époissir, ce
-pas fa vertu : fi donc voftre onguent eft trop dur, ajodrez parmy
+pas sa vertu : si donc vostre onguent est trop dur, ajoûtez parmy
-vieille j il fera de la confiftance requife. Il
+vieille ; il sera de la consistance requise. Il
-y obferver la mefme méthode, encore
+y observer la mesme methode, encore
-de foin, à caufc que celle-cy eft beaucoup plus dangcreufe. le vous y renvoyé pour
+de soin, à cause que celle-cy est beaucoup plus dangereuse. Je vous y renvoye pour
-redites. CHAP. Rhume ou morfondement, XV. QUoY que
+redites. ---- Du Rhume ou morfondement. {{Note latérale gauche|CHAP. XV.}}QUoy que
-& fe jettent fur une autre j neantmoins
+& se jettent sur une autre ; neantmoins
-proprement parler^ le
+proprement parler, le
-Chevaux eft une
+Chevaux est une
-qui fe fait fous la
+qui se fait sous la
-& furies autres parties voifines, des humeurs çriies, pituiteulcs &; fiiperfluës.
+& sur les autres parties voisines, des humeurs crües, pituiteuses & superfluës,
-MARESCHAL. Ch ap. &: on feraavaller le
+MARESCHAL. 44 {{Note latérale gauche|Chap. xv.}}& on fera avaller le
-qui fera enfuitce quatre heaXV. res au filet, 6c en
+qui sera ensuitte quatre heures au filet, & en
-du (on mouille ,
+du son moüillé ,
-le laifler en
+le laisser en
-veut jufqu’au foir ,
+veut jusqu’au soir ,
-du policrefte un once &c dcmye. On
+du policreste un once & demye. On
-à Ton maftigadour un noiiet plein
+à son mastigadour un noüet plein
-once Aflâfetida autant
+once Assa fetida , autant
-poudre j tous
+poudre ; tous
-luy laiilece noiiet, 6c le maftigadour pendant
+luy laisse ce noüet, & le mastigadour pendant
-, ôc on remet après encor lenoûec: outre
+, & on remet apres encor le noüet : outre
-ce noiiet donne apecit au
+ce noüet donne apetit au
-d’eaux 6c de Hcgmes amers,
+d’eaux & de flegmes amers,
-luy Ibukr gent latefte. Notez
+luy soulagent la teste. Notez
-pouvez mêler parmy
+pouvez méler parmy
-cordialles «ne once de confedion de
+cordialles une once de confection de
-, 6c du faffran j mais la confettion ne
+, & du saffran ; mais la confection ne
-ny mufc ny
+ny muse ny
-ce remedejdeux 6c trois fois fi on
+ce remede deux & trois fois si on
-pour JefoulagementduCheval,au casque le
+pour le soulagement du Cheval, au cas que le
-l’aye foulagé j car cequi foulage s’il eft continué,
+l’aye soulagé ; car ce qui soulage s’il est continué,
-des lavemensramolirifs avec
+des lavemens ramolitifs avec
-jours, 6c mefmedeux félonie bcfoin. La.’vement Rumollitif. Prenez feiiilles de
+jours, & mesme deux selon le besoin. Lavement Rumollitif. Prenez feüilles de
-mercurialle, pariétaire, de
+mercurialle, parietaire, de
-, femence d’anis
+, semence d’anis
-une poignéedcfenouilen verd( fi c’eftenefté ) faites boiiiliir le
+une poignée de fenouil en verd ( si c’est en esté ) faites boüillir le
-grand 6c un once 6c demy
+grand & un once & demy
-onces fcories de foye d’antif moine en
+onces scories de foye d’antimoine en
-fine j puis laiffer refroidir voftre décocbion à demy, 6clacoulez,adjoûtezà la
+fine ; puis laisser refroidir vostre décoction à demy, & la coulez, adjoûtez à la
-ayant vuidc les
+ayant vuidé les
-boyau ^ remettez- le enfuirtc dans
+boyau ; remettez-le ensuitte dans
-mal fera très- violent ,ou le
+mal sera tres-violent , ou le
-du foulagementdeces remèdes, appliquez
+du soulagement de ces remedes, appliquez
-prudence, fans précipitation 6c fans négligence, lors
+prudence, sans precipitation & sans negligence, lors
-le befoin y eft. CHAP ’ —————————— XVI. Pourdre cordidle unh’erfelle. Renez fasfafFras , zcdoaire ,
+le besoin y est. ---- Pourdre cordialle universelle. {{Note latérale gauche|CHAP. XVI.}}PRenez sassaffras , zedoaire ,
-gentiane ^ ctrline, Angélique, cybebcs , fcorzonere d’£ (pagne , Im. p
+gentiane , carline, Angelique, cubebes , scorzonere d’Espagne , Im-
-MARESCHAL. CH AP -j^yi j ■ Flottes CordUlles ou PiluUcs Theriacales. PRenez un boiffeau graines de genièvre meures Se noires,, cueillies
+MARESCHAL. 44 ---- Plottes Cordialles ou Pilulles Theriacales. {{Note latérale gauche|CHAP. XVII.}}PRenez un boisseau graines de geniévre meures & noires, cueillies
-deux Noftrc-Dame d’Aouft &: Septembre
+deux Nostre-Dame d’Aoust & Septembre
-pilez-les &c les
+pilez-les & les
-tout s’épaiflîra pafTez au
+tout s’épaissira passez au
-linge, prelîcz&refervez le
+linge, pressez & reservez le
-, padcz le
+, passez le
-on pafïc la caflè,jettez les grains &c écorce
+on passe la casse, jettez les grains & écorce
-pourront pa{rer,& remettez Ja poulpe
+pourront passer, & remettez la poulpe
-aura paflé avec
+aura passé avec
-bouillon cy-defflis refervé :
+bouillon cy-dessus reservé :
-fois jufques à
+fois jusques à
-le toutfôit réduit en confiftancede boiiillie, lorsoftezdu feu
+le tout soit réduit en consistance de boüillie, lors ostez du feu
-froid mclez toute la dofe de
+froid mélez toute la dose de
-cordialle cy. devant avec ladite boiiillie dans
+cordialle cy-devant avec ladite boüillie dans
-mortier, éc adjoûrez une
+mortier, & adjoûtez une
-de Kermès en
+de Kermes en
-des pilullcs pefant douze drag. mes, que
+des pilulles pesant douze dragmes, que
-ferez fecher fur des tamis renverfez , ces plottcs durciront
+ferez secher sur des tamis renversez , ces plottes durciront
-diminueront j il
+diminueront ; il
-cette compofition en
+cette composition en
-font très difficiles à fecher, & moifiiTent l’hyver, il elles
+font tres difficiles à secher, & moisissent l’hyver, si elles
-étuve j ou poîle, ellantfeches elles
+étuve , ou poîle, estant seches elles
-, Se l’addition
+, & l’addition
-du gencvre qui fertdeliaifonà la
+du genévre qui sert de liaison à la
-beaucoup fa vertu,, carie genévre contient feul des
+beaucoup sa vertu, car le genévre contient seul des
-il eft pedoral , ftomachique , 6c divretique , c’eft le
+il est pectoral , stomachique , & divretique , c’est le
-peut fans fefervir de
+peut sans se servir de
-la iiarfon des
+la liaison des
-de fcorfonere ou
+de scorsonere ou
-, &: mettre
+, & mettre
-y mêler de
+y méler de
-& mêler le roue avec
+& méler le tout avec
-encore un’^eu d’eau , 6c ainfîpeu à
+encore un peu d’eau , & ainsi peu à
-piler 6c mêler , 6cadjoûter fuffifammentdcces eaux
+piler & méler , & adjoûter suffisamment de ces eaux
-tout fepuifTe lier 6c^ en
+tout se puisse lier & en
-plottes j comme cy-devanr. Ces
+plottes , comme cy-devant. Ces
-plottes feront plûtofl feches que
+plottes seront plûtost seches que
-, Se ne feront pas fi difhcilesà faire
+, & ne seront pas si difficiles à faire
-de gencvre donnent
+de genévre donnent
-faut adjoûteràtoute la compofition demie
+faut adjoûter à toute la composition demie
-de gencvre qui fe pilera
+de genévre qui se pilera
-le refle de la compofition, dans
+le reste de la composition, dans
-les mêle ôc bat
+les méle & bat
-lier, 6c fi on
+lier, & si on
-a adjoûte fur le
+a adjoûté sur le
-de Kermès comme
+de Kermes comme
-elles feront meilleuresj quand
+elles seront meilleures; quand
-il fautpiler les piluUes, car fi on
+il faut piler les pilulles, car si on
-rejetteroit peut-eflre entières
+rejetteroit peut-estre entieres
-jo LE PARFAIT MARESCHAL, Chap. Le tout pile à
+LE PARFAIT MARESCHAL. 50 {{Note latérale gauche|Chap. xvii.}}Le tout pilé à
-& paflcpar le
+& passé par le
-bien méfié XVII. enfemble, & garde dans un fac de
+bien meslé ensemble, & gardé dans un sac de
-bien bouche & preflc. La prife eft de
+bien bouché & pressé. La prise est de
-, infufc toute
+, infusé toute
-donner (culement une
+donner seulement une
-dans chopinedc vin d’Efpagne elle reufllra tres-bien.
+dans chopine de vin d’Espagne elle reussira tres-bien.
-voir cy. devant les
+voir cy-devant les
-& l’ufage de la foudre cordiallc ;
+& l’usage de la poudre cordialle ;
-les mefmes effets,, hors
+les mesmes effets, hors
-luy eft de
+luy est de
-des Marefchaux eft compofée d’anis, fci noiiii, commin, reealifle, bayes
+des Mareschaux est composée d’anis, fenoüil, commin, regalisse, bayes
-rapure d’y voire, » parce
+rapure d’yvoire, parce
-tout eft à
+tout est à
-marché j véritablement elle eft bon ne j mais
+marché ; véritablement elle est bonne ; mais
-qu’elle puilTe faire les mefmes effets
+qu’elle puisse faire les mesmes effets
-la noftre^ outre
+la nostre, outre
-qu’une pnfe à
+qu’une prise à
-& fouvent il
+& souvent il
-ou fîx jours defuittc: ils
+ou six jours de suitte: ils
-la vérité de
+la verité de
-j’avance j les Marefchaux appellent
+j’avance ; les Mareschaux appellent
-coriandre &regaIilTe, ils
+coriandre & regaIisse, ils
-chacun dcmy once
+chacun demy once
-jugez fî cela
+jugez si cela
-faire l’eflec des noftres cy- devant. CHAP. j)g Mornje, JCVIII. ... CO M M E la
+faire l’effet des nostres cy-devant. ---- De la Morve. {{Note latérale gauche|CHAP. XVIII.}}COmme la
-la faufic gourme, & avcc lemor^ fondement ,
+la fausse gourme, & avec le morfondement ,
-l’ay mife en fuittc. La Morve eft un
+l’ay mise en suitte. La Morve est un
-les nazcaux d’une grande <juantite d’humeurs
+les nazeaux d’une grande quantité d’humeurs
-ou roufTes, jaunaftrcs ou verdaftres ,
+ou rousses, jaunastres ou verdastres ,
-, prefquc toujours des pouhiions , peu fouvent ou foye .ou des
+, presque toujours des poulmons , peu souvent du foye ou des
-, lefquelles parties envoyeur par
+, lesquelles parties envoyent par
-veine ccliaque, ou
+veine celiaque, ou
-la refpiration les
+la respiration les
-plus fubtiles ,
+plus subtiles ,
-le gofier aufTi les plus cpoifTes de ces hiuneurs qui s’arreftent dans
+le gosier aussi les plus époisses de ces humeurs qui s’arrestent dans
-petit rcfervoir entre
+petit reservoir entre
-la gajiachc, ^ de là poufTant & jr’élargifîànt du Ueu où elles font contenues ,
+la ganache, & de là poussant & s’élargissant du lieu où elles sont contenuës ,
-& nourrifTent les
+& nourrissent les
-voyons parojftre, la
+voyons paroistre, la
-qui reftes-’écoule par
+qui reste s’écoule par
-fait connoiftre la
+fait connoistre la
-la caufe prochaine
+la cause prochaine
-Morve eft quelque ulcère dans
+Morve est quelque ulcere dans
-lequel en^ voyant des vapeurs flibtilcs &
+lequel envoyant des vapeurs subtiles &
-cerveau ,cn altère la fùbilance j)ar Leur acrjmonic ,
+cerveau , en altere la substance par leur acrimonie ,
-humeur f ubtilc venant à s’pr
+humeur subtile venant à s’é-
-PARTIE. si <vîntroisjoursdefuitte, huit jours après crois autres prifesde me(^ Chap me que les premières ,
+PARTIE. 55 {{Note latérale droite|Chap. xviii.}}vin trois jours de suitte, huit jours apres trois autres prises de mesme que les premieres ,
-du tout Je
+du tout. Je
-promener, xviir &
+promener, &
-procurer l’entière guerifon comme
+procurer l’entiere guerison comme
-je reïceray cette
+je reïteray cette
-fis cglander &
+fis églander &
-une grofTe glande
+une grosse glande
-la playebienconfolidée, je
+la playe bien consolidée, je
-tiray dufanc ,
+tiray du sang ,
-amy àquiileftoit, lecroyantguery :
+amy à qui il estoit, le croyant guery :
-de fix mois
+de six mois
-recommença â jetter
+recommença à jetter
-de fix ans ^ il fervoit i marcher
+de six ans ; il servoit à marcher
-& travailloic fort
+& travailloit fort
-maigre ôc mourut.
+maigre & mourut.
-vous inftruire 6c vous faire connoiftre que
+vous instruire & vous faire connoistre que
-morveux guery,rouvent il eft plus
+morveux guery, souvent il est plus
-jamais. Ainfi quand un Marefchal ou
+jamais. Ainsi quand un Mareschal ou
-autre fe vante de guérir voftre
+autre se vante de guerir voftre
-ne l’eft pas véritablement j ou
+ne l’est pas véritablement , ou
-ne Je guérira pas
+ne le guerira pas
-maxime incôteftable eft qu’il
+maxime inconestable est qu’il
-les Che. vaux qui
+les Chevaux qui
-s’ils n’eftoient pas morveux,la purgation
+s’ils n’estoient pas morveux, la purgation
-faut fui vre la
+faut suivre la
-maux, ôc ne
+maux, & ne
-tout oppofc, comme eft celuy
+tout opposé, comme est celuy
-des Marefchaux fuivent cette methodçj mais elle eft très- pernicieufe&: j’en fuis pleinement
+des Mareschaux suivent cette methode, mais elle est tres-pernicieuse & j’en suis pleinement
-vin emctique ne
+vin emétique ne
-en donTieroir deux
+en donnneroit deux
-par infenfible cranfpiration , .&c’eftuntres.bonremede:La defcription en
+par insensible transpiration , & c’est un tres-bon remede: La description en
-Chapitre XXIIL Remède
+Chapitre XXIII. ---- Remède
-jetter. CHAP. XIX NOusmettrons icy les remèdes pour
+jetter. {{Note latérale droite|CHAP. XIX.}}NOus mettrons icy les remedes pour
-maladie, eftant • jufted’ellâyer filemal eft defefperé j Se s’il
+maladie, estant juste d’essayer si le mal est desesperé ; & s’il
-a efperance, vous
+a esperance, vous
-verrez bien-toft de
+verrez bien-tost de
-tout remède, il
+tout remede, il
-remarquer fi le
+remarquer si le
-de traitter^cft grand mangeur ^ car s’il eft délicat, afllirément vous
+de traitter est grand mangeur, car s’il est délicat, assurément vous
-de fatisfa(5lion ,
+de satisfaction ,
-des remèdes que
+des remedes que
-obligé deluy donner,
+obligé de luy donner,
-, ainfi vous
+, ainsi vous
-en goiit,6c vous
+en goût, & vous
-de fa morve
+de sa morve
-y échouerez j ainfi la pre • miere choie qu’il
+y échoüerez ; ainfi la premiere chose qu’il
-à confiderer, eft que le Chtval que
+à considerer, est que le Cheval que
-mange tres^bieii ^ il
+mange tres-bien ; il
-PREMIERE PARTI E. ^7 nez anelancette, ouvrez la glandejufques au
+PREMIERE PARTIE. 57 {{Note latérale droite|Chap. xix.}}nez une lancette, ouvrez la glande jusques au
-puis laiflTez q^jj^^ (àigner le
+puis laissez saigner le
-une fcbve d’arfe- ’ nie ,
+une febve d’arsenic ,
-papier j mettez-le jufqu’au fonds
+papier ; mettez-le jusqu’au fonds
-ou fix jours la matière commencera à fortir j & paflc neuf
+ou six jours la matiere commencera à sortir ; & passé neuf
-une efcarre , qui fera comme
+une escarre , qui sera comme
-qui fort d’une noix j s*il yreftede l’impureté
+qui sort d’une noix ; s’il y reste de l’impureté
-chair ba veufe ,
+chair baveuse ,
-vous mêlerez du précipité rouge, ou rcagal , 6C tiendrez
+vous mélerez du precipité rouge, ou reagal , & tiendrez
-les remèdes ne
+les remedes ne
-en matière ,
+en matiere ,
-faire refoudre, appliquant defflis de puilTans refolutifs, comme
+faire resoudre, appliquant dessus de puissans resolutifs, comme
-la lefTive ,
+la lessive ,
-, d’cuforbe ,
+, d’euforbe ,
-la matière fubtile, volatile , ôc . aiféeàdifTiper. L’onguent
+la matiere subtile, volatile , & aisée à dissiper. L’onguent
-le refomptif, l’emplâtre de meliloc, font bons
+le resomptif, l’emplâtre de melilot, sont bons
-pour refoudre :
+pour resoudre :
-pourrez compofer un caraplafme avec
+pourrez composer un cataplasme avec
-courges fauvages ,
+courges sauvages ,
-racine d’iris yle miel, 6^ lacraHèou la
+racine d’iris, le miel, & la crasse ou la
-ces refolutifs cy-deflus pour contenter 6c inftruira les curieux j mais
+ces resolutifs cy-dessus pour contenter & instruire les curieux ; mais
-hazard fi une
+hazard si une
-fixe ôc attachée
+fixe & attachée
-mâchoire, 8c déplus, fort dure, cède à ces remèdes, outre
+mâchoire, & de plus, fort dure, cede à ces remedes, outre
-l’endroit cfb incommode
+l’endroit est incommode
-les appliquer; l’on
+les appliquer ; l’on
-a pasaifément le fuccés qu’on attend Je croy
+a pas aisément le succés qu’on attend ; je croy
-au boutoa de
+au bouton de
-au cautère potentiel
+au cautere potentiel
-morceau d’arfenic ou de fublimc ,
+morceau d’arsenic ou de sublimé ,
-quelqu’autre cautère. Quoy
+quelqu’autre cautere. Quoy
-les ramollirifs ordinaires ne fafTcnc pas grand efFer, ily en
+les ramollitifs ordinaires ne fassent pas grand effet, il y en
-qui font plus
+qui sont plus
-au fujet les
+au sujet les
-autres j vous
+autres ; vous
-le fuivant, lequel
+le suivant, lequel
-les commencemcns avant
+les commencemens avant
-glande foit parvenue
+glande soit parvenue
-pourra refoudre j je
+pourra resoudre ; je
-vous ailurer qu’il
+vous assurer qu’il
-bien reufli. Four refondre une gLinde. CFîAP». P RENEZ demie
+bien reüssi. ---- Pour resoudre une glande. {{Note latérale droite|CHAP. XX.}}PRenez demie
-, démêlez, le avec
+, démelez-le avec
-cuire fur un
+cuire sur un
-clair, ca remuant fans ccffe :
+clair, en remuant sans cesse :
-la compoficion s’époiflira ,
+la composition s’époissira ,
-parmy fix onces
+parmy six onces
-bien mélc lera appliqué Tom. I, H
+bien mélé sera appliqué
-\ XX. €i LE
+LE
-MAR.ESCHAL. Chap "’^^^^ "’^^ befoin
+MAR.ESCHAL. 62 {{Note latérale gauche|Chap. xx.}}ulcere il n’est befoin
-fait aifémenc le reftc. Ce remède fera
+fait aisément le reste. Ce remede fera
-quantité prodigieufe de
+quantité prodigieuse de
-y adesChevaux qui le fupporterontgayement fans eftre dégoûtez, 6c mefme la glande fc fondra
+y a des Chevaux qui le supporteront gayement sans estre dégoûtez, & mesme la glande se fondra
-la Lune^mais fi au croiflant elle
+la Lune, mais si au croissant elle
-faut contmuër le remède. Que fi après un long ufaged’iceluy le
+faut continuër le remede. Que si apres un long usage d’iceluy le
-ne vctiille plus
+ne veuille plus
-, ceficz pour quelquesjours le remède : ôcs’ilnejettoit plusdu tout,
+, cessez pour quelques jours le remede : & s’il ne jettoit plus du tout,
-trois prilès de
+trois prises de
-de fuite, chaque prife dans
+de suite, chaque prise dans
-peut eftre que
+peut estre que
-, 6c qu’il guérira. J’ay
+, & qu’il guerira. J’ay
-ce remède â des
+ce remede à des
-moindre b.utement de
+moindre battement de
-en font guéris pour un temps j maisenluitrc quelques-uns ontefté en eftat de
+en sont gueris pour un temps, mais ensuitte quelques-uns ont esté en estat de
-qui eft le fic^ge ordinaire
+qui est le siege ordinaire
-maladie, eft fortinterelîe ,
+maladie, est fort interessé ,
-n’en guéri fient pas,
+n’en guérissent pas,
-le remède précèdent avancera leurmort; mais
+le remede précedent avancera leur mort: mais
-poulmon eilconfommé, il
+poulmon est consommé, il
-en eftre dépêr-é toft que
+en estre dépêtré tost que
-donne advisquefi vous avez delî’cin d’cfl.iycr à guérir an cheval
+donne advis que si vous avez dessein d’essayer à guérir un cheval
-toutes chofes ,
+toutes choses ,
-ayez deffein de
+ayez dessein de
-au croirtant fortifier
+au croissant fortifier
-à pouffer au dehors fans Pirrirer, à
+à pousser au dehors sans l’irriter, à
-les prifcs de
+les prises de
-du Kermès, &
+du Kermes, &
-cordiales réitérées feront
+cordiales reïterées feront
-bien j dans
+bien ; dans
-nez fie les feringuer j fi on obferve cette méthode on
+nez & les seringuer , si on observe cette methode on
-aura plus^de contentement,
+aura plus de contentement,
-ne fois garant
+ne sois garant
-parfums font peu
+parfums sont peu
-Chevaux mofveux,quoy qu’ils les faffenc beaucoup
+Chevaux morveux, quoy qu’ils les fassent beaucoup
-& (ans violence j mais
+& sans violence, mais
-les amaigriflent& les defi’échent trop. ^vlA^* P^r^w pour
+les amaigrissent & les desséchent trop. ---- Parfum pour
-jetter. PRENEZ betoine, verveine, armoife, véronique, meliffèj fcabieufe , aigremoine, abfinte, mente, hyfope, fàuge, ou
+jetter. {{Note latérale gauche|CHAP. XXI.}}PRenez betoine, verveine, armoise, veronique, melisse, scabieuse , aigremoine, absinte, mente, hysope, sauge, ou
-brûler fur un
+brûler sur un
-d’un fac percé,faites recevoir
+d’un sac percé, faites recevoir
-nazeaux j
+nazeaux ;
-PARTIE. ^3 elle l’obligera
+PARTIE. 63 {{Note latérale droite|Chap. xxi.}}elle l’obligera
-cette fumée Chap. pendant
+cette fumee pendant
-d’heure. xxi La vigne iàuvage ou
+d’heure. La vigne sauvage ou
-qui croift dans
+qui croist dans
-verte, &conca{îée cnfuitre, jette
+verte, & concassée ensuitte, jette
-la veucj mais l’expérience vous
+la veuë mais l’experience vous
-qu’elle eft en
+qu’elle est en
-pas trouve grand loulagementaux parfums,
+pas trouvé grand soulagement aux parfums,
-mais firinguant un
+mais siringuant un
-& mefmes desplumaceaux , 6c on
+& mesmes des plumaceaux , & on
-pas ^ mais
+pas ; mais
-parfums font en
+parfums sont en
-recommendation auxMarefcbaux, &
+recommendation aux Marescbaux, &
-les propofent fans ceflè, j’ay donne la dcfcription du
+les proposent sans cesse, j’ay donné la description du
-qu’on puiffe faire,
+qu’on puisse faire,
-meilleur n’eft pas grand cholè,&jene confeille à perfonne de
+meilleur n’est pas grand chose, & je ne confeille à personne de
-qui humedent j car
+qui humectent , car
-qu’on eft obligé
+qu’on est obligé
-quelques-uns defaprouvent le Ton mouillé,
+quelques-uns desaprouvent le son mouillé,
-l’avoine: pourmoy je me fuis toujours
+l’avoine: pour moy je me suis toujours
-du fonj carl’avoyne occupe
+du son; car l’avoyne occupe
-nazeaux fix années
+nazeaux six années
-qui nelaiffoient pas de fervir &
+qui ne laissoient pas de servir &
-à lachafîe, de fatiguer, 8c de
+à la chasse, de fatiguer, & de
-autres j mais
+autres ; mais
-n’y faifoit plus de remède ,
+n’y faisoit plus de remede ,
-on lailFoit faire
+on laissoit faire
-les nourri/lânt comme
+les nourrissant comme
-ne font point guéris pendant
+ne sont point gueris pendant
-leur faifoit ces remèdes j &
+leur faisoit ces remedes ; &
-lorsqu’on n’cfperoir plus de guerifon, ont eftc parfaitement
+lorsqu’on n’esperoit plus de guerison, ont esté parfaitement
-en eft petit. Autre remède pour la, Morve, CHAP. r . XXII. PRENEZ un
+en est petit. ---- Autre remede pour la Morve. {{Note latérale droite|CHAP. XXII.}}PRenez un
-pintes, cmpliffez-cn le
+pintes, emplissez-en le
-la féconde ccorce d’aune,
+la seconde écorce d’aune,
-verne, c’eft unarbrequi croift le
+verne, c’est un arbre qui croist le
-qui fert â faire des fieges, des
+qui sert à faire des sieges, des
-tire lur le
+tire sur le
-il eft écorcé : râpez ou
+il est écorcé : rapez ou
-faites boiiillir à
+faites boüillir à
-feu jufques à la confomption de
+feu jusques à la consomption de
-doit refter
+doit rester
-PREMIERE ’PARTIE. que fi après
+PREMIERE PARTIE. 65 {{Note latérale droite|Chap. xxii.}}que si après
-des prifeslajmatiere qu’il jerteeft verdatrc, c’cft Chat, untres-méchant|figne, &
+des prises la matiere qu’il jette est verdatre, c’est un tres-méchant signe, &
-Cheval eft incurable, xxii. Cette recepre’.en a
+Cheval est incurable. Cette recepre en a
-quelques-uns (jui avoient Je poumon
+quelques-uns qui avoient le poumon
-par confequent qui ne pouvoicni pas vivrè long- temps ain fi on eltoit bienheureux d’en eftre défait.
+par consequent qui ne pouvoient pas vivre long-temps ainsi on estoit bien heureux d’en estre défait.
-incurables dégénèrent en
+incurables degenerent en
-cette forte de morve eftabfolument incurable. 7r~7~~ CHAP. Vm Emettque, XXIII LE vin
+cette sorte de morve est absolument incurable. ---- Vin Emetique. {{Note latérale droite|CHAP. XXIII.}}LE vin
-bon appétit aux Chevaux dégoûter, il
+bon appetit aux Chevaux dégoutez, il
-bons efFets cftant donné fréquemment à
+bons effets estant donné frequemment à
-qui (ont malades, fie il
+qui sont malades, & il
-de fby il
+de soy il
-purgatifs endtbouchanc, jufques là
+purgatifs en debouchant, jusques là
-uriner excelFivement ,
+uriner excessivement ,
-a beloindc cette
+a besoin de cette
-Il eftaufli tres-excellentpour leylavemens. Ufautavoircinq ou fix morceaux
+Il est aussi tres-excellent pour les lavemens. Il faut avoir cinq ou six morceaux
-du plu5 beau
+du plus beau
-demy (tiers de
+demy stiers de
-d’antimoine, ôc on la lailFe fecher pour
+d’antimoine, & on la laisse secher pour
-autrefois, fit le vinefl: émctiquejvoftre poudre diireraun an
+autrefois, & le vin est émetique, vostre poudre durera un an
-cela, fia fwa toujours
+cela, & sera toujours
-On peur avoir
+On peut avoir
-il eft rendit cmetique, fie cela
+il est rendu émetique, & cela
-aye foin toutes
+aye soin toutes
-mis infuferdu vin
+mis infuser du vin
-bien foblonner avec
+bien sablonner avec
-pour ofter toute
+pour oster toute
-la craflé qui s’eft attachée
+la crasse qui s’est attachée
-peut auflî faire
+peut aussi faire
-foye d’an^ timoine, &
+foye d’antimoine, &
-une bouteillcr de
+une bouteille de
-de vingt- quatre heures en ofter cinq demy-ftiers , fie remetrrc de
+de vingt-quatre heures en oster cinq demy-stiers , & remettre de
-en ofter tous
+en oster tous
-jours fie en
+jours & en
-de cctta façon , fans autres
+de cette façon , sans autres
-peut aufli dans
+peut aussi dans
-d’algarot, fie du vin pardcffus^ il
+d’algarot, & du vin par dessus, il
-émetique. JLa poudre Angélique fera lemefme effet, fie beaucoup mieux Tome I, I
+émetique. La poudre Angelique fera le mesme effet, & beaucoup mieux
-PARTIE. C-j rable, 5c onnepeucedreadeuré fielli: l’ell qu’on
+PARTIE. 67 {{Note latérale droite|Chap. xxiii.}}rable, & on ne peut estre asseuré si elle l’est qu’on
-pratiqué Q^ik’i de bons remèdes, lefquels s’ils ne rcuflillent pas, on peuc con- j^j^j^^ dure que
+pratiqué de bons remedes, lesquels s’ils ne reussissent pas, on peut conclure que
-morve eftincurablej &: on n*a pas lechagrin d’avoir abandonne des
+morve est incurable ; & on n’a pas le chagrin d’avoir abandonné des
-auroient pu le fauvcr, &: cela fouvcnc fur le
+auroient pû se sauver, & cela souvent sur le
-ont condamne faute
+ont condamné faute
-les connoiftre. ■ . ... h — Des
+les connoistre. ---- Des
-de Tejîe caufez d’humeurs btlieujès. CHAP: ^ ^ XXIV. EN France
+de Teste causez d’humeurs bilieuses. {{Note latérale droite|CHAP. XXIV.}}EN France
-de tefte aux
+de teste aux
-toutes :es maladies
+toutes les maladies
-qui font inconnues aux Marefchaux, 11 y
+qui sont inconnues aux Mareschaux, il y
-de tcfte qui
+de teste qui
-la jaunilTe aux Hommes j mais funcftes &
+la jaunisse aux Hommes ; mais funestes &
-pernicieux j Et
+pernicieux ; Et
-une particulière connoiflànce ,
+une particuliere connoissance ,
-faut f(5avoir que ces fortes de
+faut savoir que ces forces de
-de tefVe proviennent
+de teste proviennent
-tous cotez ,
+tous côtez ,
-afflige toutesles parties
+afflige toutes les parties
-dans l’eftomach , ôte d*abord l’a petit ,
+dans l’estomach , ôte d’abord l’apetit ,
-la digellion :
+la digestion :
-qui efLdans les
+qui est dans les
-& artères caufe la fièvre, qui emporte bien, tofl le
+& arteres cause la fiévre, qui emporte bien-tost le
-qui fctranfporte à la telle en
+qui se transporte à la teste en
-les fondons j ce
+les fonctions ; ce
-marcher ,6c qu’il efl morne,
+marcher , & qu’il est morne,
-de les membres.
+de ses membres.
-l’on tiredufang au
+l’on tire du sang au
-qu’il efl figé
+qu’il est figé
-en fa fupcrficie, &: l’eau
+en sa superficie, & l’eau
-le fumage efl toute roufîe& jaunâtre, marque afîcurcc que
+le surnage est toute rousse & jaunâtre, marque asseurée que
-bile s’yell glif^ fc« en
+bile s’y est glissée en
-grande abondance Les
+grande abondance. Les
-Cheval font pareillement jauncsau dedans, mefmeles yeux
+Cheval sont pareillement jaunes au dedans, mesme les yeux
-couleur. C’efl ce
+couleur. C’est ce
-Allemans y:lbe* fucth ,
+Allemans gelbesucth ,
-la maladiejaune. Comme
+la maladie jaune. Comme
-mieux connut* que
+mieux connuë que
-ont inventé-un remède quia efté vendu chèrement par
+ont inventé un remede qui a esté vendu cherement par
-l’a communiqué: l’ayant éprouve je
+l’a communiqué : l’ayant éprouvé je
-bon j car
+bon , car
-ne connoifToit point
+ne connoissoit point
-de tefle que
+de teste que
-d’autres caufes, il
+d’autres causes, il
-d’autres remèdes fouvent afTèz inutilement.
+d’autres remedes souvent assez inutilement.
-la tefle balTe, l’oreille abbatuc, l’ou-il trille,, les riazcaux ouverts,
+la teste basse, l’oreille abbatue, l’œil triste, les nazeaux ouverts,
-ces fignes, le remède cy après ne luy fevira à
+ces signes, le remede cy apres ne luy sevira à
-de tcftcne proviennent
+de teste ne proviennent
-d’une mefmc caufe, & on fe lij
+d’une mesme cause, & on se
-69 Lorsque le
+69 {{Note latérale droite|Chap. xxiv.}}Lorsque le
-aura abfolument recouvert l’appctir, pro- ^j^^p menez-le en niain Tcpc ou huk jours
+aura absolument recouvert l’appetit, promenez-le en main sept ou huit jours
-fraîcheur au
+fraîcheur & au
-pas j après
+pas ; après
-cy-apres. Autre remède pour
+cy-apres. ---- Autre remede pour
-de Te fie. XX COmme les
+de Teste. {{Note latérale droite|CHAP. XXV.}}COmme les
-de tefte d’aujourd’huy
+de teste d’aujourd’huy
-leur caufe dans
+leur cause dans
-qu’on ayc peu d’efperance on
+qu’on aye peu d’esperance on
-maux-là j il
+maux-là ; il
-quelque fatisfacT-ion de
+quelque satisfaction de
-du Ibulagement, quoy
+du soulagement, quoy
-réchappent fouvent valent très- peu le refte de
+réchappent souvent valent tres-peu le reste de
-qu’on foupçonneun Cheval<i’avoircemal,il efk a propos
+qu’on soupçonne un Cheval d’avoir ce mal, il est à propos
-une prife delà poudre
+une prise de la poudre
-cela fouvent reillle au
+cela souvent resiste au
-les fuiFoque^Sc dans la fuitte les guérit ab(olu> ment. Ceux qui font guéris de cette manière n’en
+les suffoque, & dans la suitte les guérit absolument. Ceux qui sont gueris de cette maniere n’en
-moins, &: font auffi capables defervir qu’ils l’eftoient auparavant: De
+moins, & sont aussi capables de servir qu’ils l’estoient auparavant : De
-la mcfme poudre
+la mesme poudre
-cordiales, 2c trois jours après recommencer j ôc afliirément ceux
+cordiales, & trois jours apres recommencer ; & assurement ceux
-parfumer enluitte l’ccurie , 6c changer de (ceau ,
+parfumer ensuitte l’écurie , & changer de sceau ,
-qui elt utile
+qui est utile
-il eft bon
+il est bon
-d’autres remèdes ,
+d’autres remedes ,
-Cheval eft malade, vouspourrezfairecequifuit,carla poudre n’cft bonne que -tout au
+Cheval est malade, vous pourrez faire ce qui suit, car la poudre n’est bonne que tout au
-mal, &: n’a
+mal, & n’a
-a fupporté fon mal feulement vingt
+a supporté son mal seulement vingt
-ferret d’éguilletre :
+ferret d’éguillete :
-en forte qu’il puiffe aifément y relier: il
+en sorte qu’il puisse aisément y rester: il
-chapeau ,& attirera
+chapeau , & attirera
-cét endroit,)^ pourra
+cét endroit, & pourra
-qui fe tranC porte au
+qui se transporte au
-cerveau. Remède pour
+cerveau. Remede pour
-de Tefle^ nommé
+de Teste, nommé
-Feu. Si. toft que
+Feu. Si tost que
-que voftre Cheval
+que vostre Cheval
-l’avoine faigncz-le des
+l’avoine saignez-le des
-larmier, c’eft â dire
+larmier, c’est à dire
-temples, ^cenfuitte préparez le remède qui fui* ^ Prene;? une
+temples, & en suitte preparez le remede qui suit ; Prenez une
-l’herbe oommcc morfui diaboU ^ autîint de fumcterre, en Latin I iij
+l’herbe nommée morsus diabolis, autîint de fumeterre, en Latin
-ji LE
+LE
-MARESCHAL. P ^ feigne pour
+MARESCHAL. 71 {{Note latérale gauche|Chap. xxv.}}seigné pour
-de cefte pour
+de teste pour
-faire revullîon ,on en
+faire revulsion , on en
-le réitérer deux jours après s’il n*a pomtcaufcd’enllure à
+le reïterer deux jours apres s’il n’a point causé d’enflure à
-application. XXV, vf’ Remède très -bon pour
+application. ---- Remede tres-bon pour
-de Tefte , quon nomme mal dEfp^gne. JUsQU ES â prefenton a peu pratique de bons remèdes pour
+de Teste , qu’on nomme mal d’Espagne. {{Note latérale gauche|CHAP. XXVI.}}JUsques à present on a peu pratiqué de bons remedes pour
-de tefte ,
+de teste ,
-ne fçay pourquoy, mal u’Efpagnejonle connoiftence queleChev.il chancelle
+ne sçay pourquoy, mal d’Espagne ; on le connoist en ce que le Cheval chancelle
-le tranfport des
+le transport des
-ou Icffumation qui
+ou I’effumation qui
-le Cheval j en forte qu’il
+le Cheval, en sorte qu’il
-marcher drort en
+marcher droit en
-il cft fort dcgoiitc, la
+il est fort degoüté, la
-de cccur Scde flunc, &
+de cœur & de flanc, &
-on confidcre le
+on considere le
-avec foin , facilerrvent on connoift qu’il foufFre beaucoup , 6c que fans un prompt loulagement il eftmal-aUc qu’il en échappé Prêtiez un
+avec soin , facilement on connoist qu’il souffre beaucoup , & que sans un prompt soulagement il est mal-aisé qu’il en échappe. Prenez un
-à bière fort
+à biere fort
-, pulvenfez-le,&lepaflêzparletahiisfin ,
+, pulverisez-le, & le passez par le tamis fin ,
-onces axunyiC vitri^ qui eft du fel de
+onces axungiæ vitri qui est du sel de
-les Efpiciers, il eft blanc,
+les Espiciers, il est blanc,
-fort menti ,
+fort menu ,
-fera toutunautreefFetquele verre
+fera tout un autre effet que le verre
-pilez enfuitte une
+pilez ensuitte une
-de fel, mettez
+de sel, mettez
-trois chopincs d’eau cordwle dans
+trois chopines d’eau cordiale dans
-tout jufqu’à ce
+tout jusqu’à ce
-le fel (oit fondu, c*eft à
+le sel soit fondu, c’eft à
-qui fe poura
+qui se poura
-le fel commun
+le sel commun
-le fel de
+le sel de
-fera pénétrer l’eau
+fera penetrer l’eau
-faire difloudre, Salia non aqunt nifi dijfoluta ^ coulez
+faire dissoudre, Salia non agunt nisi dissoluta , coulez
-faites infufer dans
+faites infuser dans
-toute boitillante, deux
+toute boüillante, deux
-plus récent, Tefpace de fix ou
+plus recent, l’espace de six ou
-l’eau foit toûjours tiède en infufant, coulez
+l’eau soit toûjours tiede en infusant, coulez
-inutile, ôc gardez
+inutile, & gardez
-des fels, &de la
+des sels, & de la
-: donnés- luy â boire
+: donnés-luy à boire
-, fie le
+, & le
-dans â’écurie bndé trois heures. SM ne
+dans l’écurie bridé trois heures. S’il ne
-breuvage, réitérez au
+breuvage, reïterez au
-bierre emetrque ou de bierrefîmple, dans
+bierre emetique ou de bierre simple, dans
-once fel policrefte ,
+once sel policreste ,
-gros o’anis pilé
+gros d’anis pilé
-faites infufer le tout fur les
+faites infuser le tout sur les
-chaudes lîx heu rcs.
+chaudes six heures.
-75 ce merme Chapitre:
+75 {{Note latérale droite|Chap. xxvi.}}ce mesme Chapitre:
-bien fi vous
+bien si vous
-faire jeu- q ner pendant fix heures
+faire jeuner pendant six heures
-& enfuitte luy
+& ensuitte luy
-une prife de pou- , dre du
+une prise de poudre du
-la féconde Partie
+la feconde Partie
-recouvrer Tappetit au
+recouvrer l’appetit au
-avons . donne au
+avons donné au
-VI fans douce il guérira pour cette pri(c, Ci elle eft donnée
+VI sans doute il guerira pour cette prise, si elle est donnée
-qu’on connoift que
+qu’on connoist que
-Cheval fe dégoûte.
+Cheval se dégoûte.
-pour empekher les
+pour empescher les
-de tefte j cela eft fi certain
+de teste ; cela est si certain
-des perfonnes de
+des personnes de
-à Pans &: ailleurs, peuvent eftre témoins
+à Paris & ailleurs, peuvent estre témoins
-ont efté prefervez parla, &c que
+ont esté preservez par la, & que
-de tefte là
+de teste là
-, ôc auparavantils les
+, & auparavant ils les
-n’y aaucrc chofeàobferver que
+n’y a autre chose à observer que
-une prife de
+une prise de
-en poudi e , èc trois joursapres encore une prife j alîurcmenc c’cft le meilleur prefervatif qu’on puifle trouver
+en poudre , & trois jours apres encore une prise ; assurément c’est le meilleur preservatif qu’on puisse trouver
-contre lefquels ayant
+contre lesfquels ayant
-de remèdes curatifs qu’on puiiTe dire tres-allèurei , c’eft quelque choie d’enavoirunalTeuré confervatif. c Trcparation de U Sumonée, Sv t^i^’ I O M M E la
+de remedes curatifs qu’on puisse dire tres-asseurez , c’est quelque chose d’en avoir un asseuré conservatif. ---- Preparation de la Scamonée. {{Note latérale droite|CHAP. XXVII.}}COmme la
-de re \ medes ,
+de remedes ,
-la véritable préparation
+la veritable préparation
-mieux ! que
+mieux que
-diagrede j on
+diagrede ; on
-avec fcuretc aux
+avec seureté aux
-s’en fervent familièrement,, préparée de la forte. Il fautpulvcriferfuhtilement la Scamonce,& l’étendre fur du papier-gris ,puis jettantdu foulfrefurun réchaut
+s’en servent familièrement, preparée de la sorte. Il faut pulveriser subtilement la Scamonée, & l’étendre sur du papier-gris , puis jettant du soulfre sur un réchaut
-en forte que
+en sorte que
-papier, fur lequel eft la
+papier, sur lequel est la
-avec l’efpatulle, afin
+avec l’espatulle, afin
-du foufrepeu à
+du soufre peu à
-dans leréchaur pendant
+dans le réchaut pendant
-au papierrgrisjcar ce feroit figne qu’il
+au papier-gris, car ce seroit signe qu’il
-la Scamoi>éc aura
+la Scamonée aura
-elle fera préparée. On fc fert de
+elle sera préparée. On se sert de
-pour conipofec la
+pour composer la
-, c’eft le feulfolutifqui y
+, c’est le seul solutif qui y
-77 j ^ CHAP. Des
+77 ---- Des
-des Teux, ^^^Y jjj^ LE s Chevaux
+des Yeux. {{Note latérale droite|CHAP. XXVIII.}}LEs Chevaux
-accident, c’efl à
+accident, c’est à
-par caufe incerne ou
+par cause interne ou
-fluxion efl une
+fluxion est une
-de l’oeil qui furvient en
+de l’œil qui survient en
-le tranfport &
+le transport &
-acres Ôc picquances , qui échaufl^ent & (ont de
+acres & picquantes , qui échauffent & font de
-douleur ^ ce
+douleur , ce
-vous connoidrez en
+vous connoistrez en
-yeux feront pleurans,
+yeux seront pleurans,
-& enflez: Et
+& enflez : Et
-yeux font caufez par
+yeux sont causez par
-ou bleffure, bien-toftapresi’accident arrivé,
+ou blessure, bien-tost apres l’accident arrivé,
-mal eft prclqucau plus
+mal est presque au plus
-il puiflè aller,
+il puisse aller,
-on connoifl au
+on connoist au
-écorchure ^ le plus feur eft d’eftre adverty
+écorchure ; le plus seur est d’estre adverty
-mal eft fait par caufe excerne :
+mal est fait par cause externe :
-provient d’pn coup
+provient d’un coup
-les mefmes Agnes que
+les mesmes signes que
-il eft pourtant
+il est pourtant
-la mauvaifc difpoficion du
+la mauvaife disposition du
-qu’on s’cft apperqeu que
+qu’on s’est apperçeu que
-mal eft caufé de
+mal est causé de
-découvrir fl elle eft (împatique ou
+découvrir si elle est simpatique ou
-fluxion fimpacique eft celle qui fe fait
+fluxion simpatique est celle qui se fait
-la flmpatie de
+la simpatie de
-ou plufieurs parties,
+ou plusieurs parties,
-le feront auflî, &cellescy-ceflànt fit eftantremifes en bon cftat, la première le
+le seront aussi, & celles-cy-cessant & estant remises en bon estat, la premiere le
-exemple, file foye
+exemple, si le foye
-partie eft fort
+partie est fort
-qu’il fafle un fangcxcrémemencfubcil&: bouillonnant, ce fang pourra caufer chaleur
+qu’il fasse un sang excrémement subtil & bouillonnant, ce sang pourra causer chaleur
-fluxion fur l’exil ,
+fluxion sur l’œil ,
-d’ailleurs l’oeil foit fans malen/by, maisilcnfouffrepar la fimpatie avec le fang qui eft trop chaud fie trop (ulnii pour la nourricure fie l’encrccien de Tccil , fii ainfides aucrcs parcics : fi elle eft idiopacique, ce fera lors que l’oeil dans fa propre fubftance (era affligé
+d’ailleurs l’œil soit sans mal en soy, mais il en souffre par la simpatie avec le sang qui est trop chaud & trop subtil pour la nourriture & l’entretien de l’œil , & ainsi des autres parties : si elle est idiopatique, ce sera lors que l’œil dans sa propre substance sera affligé
-de formacion, ou manque d’efprics pour
+de formation, ou manque d’esprits pour
-ou finallemenc par quelque diiïipation ou perce de fubftance, fie ceux-cy font plus
+ou finallement par quelque dissipation ou perte de substance, & ceux-cy sont plus
-, fi< font prefque fans remède :
+, & fsnt presque sans remede :
-par fimpatieTegueriflent avec
+par simpatie se guerissent avec
-bons remèdes, mais
+bons remedes, mais
-mal eft dans l’œil melme, Ôc qu’il eft grand Jl y
+mal est dans l’œil mesme, & qu’il est grand, il y
-de remèdes ; c’eften quoy
+de remedes : c’est en quoy
-ou diminutioo attaché auj cours
+ou diminution attaché au cours
-Lune font prefque toujours incurables j ceux-là font fimpatiques fie idiopatiques : fimpa tiques avec le K.ij
+Lune sont presque toujours incurables ; ceux-là sont simpatiques & idiopatiques : simpatiques avec le
-MARESCHAL Chap tendres ,ôc pleurent facilement ,mcfmc (bu vent l’eau
+MARESCHAL 84 {{Note latérale gauche|Chap. xxviii.}}tendres , & pleurent facilement , mesme souvent l’eau
-en fort eft fi acre
+en sort est si acre
-la fùperficie du
+la superficie du
-touche j il fautbaflinercesyeuxlàavccdel’efpritdevinou de
+touche ; il faut bassiner ces yeux là avec de l’esprit de vin ou de
-vie, enmoiiillant toutlctourdePocil par en haut& en basToirSc matin
+vie, en moüillant tout le tour de l’œil par en haut & en bas soir & matin
-qui eft aflez pour le guérir. yxviii. CHAP. XXIX. Pour
+qui est assez pour le guerir. ---- Pour
-coup Jur l’œil, PO u R les
+coup sur l’œil. {{Note latérale gauche|CHAP. XXIX.}}POur les
-&: morfures ,
+&: morsures ,
-faut obferver avant
+faut observer avant
-les remèdes, comme auffi dans la fuitte du
+les remedes, comme aussi dans la suitte du
-, pourjuger defa grandeur , fie de rcfperance qu’on doit raifonnabJement concevoir de fa guerifon , 6c félon cela
+, pour juger de sa grandeur , & de l’esperance qu’on doit raisonnablement concevoir de sa guerison , & selon cela
-de remèdes forts
+de remedes forts
-foibles, fuivant l’importance
+foibles, suivant l’importance
-maladie .-fi i’ccil eft fortgros&enilé, 6c qu’il en forte de la matière ou apoAume,lemal fera long, puifque infailliblement
+maladie : si l’œil est fort gros & enflé, & qu’il en sorte de la matiere ou apostume, le mal sera long, puisque infailliblement
-meurtry ïc corrompu
+meurtry & corrompu
-de . l’œil
+de l’œil
-laquelle fe change en matière j que fi cette matière continue trop long. temps à paroiftre, par exemple l’efpace de
+laquelle se change en matiere ; que si cette matiere continuë trop long-temps à paroistre, par exemple l’espace de
-Cheval eft en
+Cheval est en
-perdre Pocil, hors
+perdre l’œil, hors
-jette fa gourme
+jette sa gourme
-qui fc fait fans que Tocil en foit endommagé, Quandje Chevai commencera
+qui se fait sans que l’œil en soit endommagé. Quand le Cheval commencera
-, fi la
+, si la
-qui fera oBfcurcie du
+qui sera obscurcie du
-, eft toute
+, est toute
-d’une nuce de
+d’une nuée de
-tirant fur le vert, c’eft mauvais fîgnej s’il paroift fur la
+tirant sur le vert, c’est mauvais signe ; s’il paroist sur la
-du fang fige &refté là- deflbs,c’eft un mauvais figne en foy -, c’eft à
+du sang figé & resté là-dessus, c’est un mauvais signe en soy , c’est à
-coup eft grand
+coup est grand
-grande contufion , mais c’eft une
+grande contusion , mais c’est une
-nature eft forte, ôcchaflè au
+nature est forte, & chasse au
-mal fera de
+mal sera de
-vitre paroift ofFencée en
+vitre paroist offencée en
-arrive prefque toujours
+arrive presque toujours
-grand rifque, tout
+grand risque, tout
-luy reftera une
+luy restera une
-blanche fur l’œil,
+blanche sur l’œil,
-qui eft comme
+qui est comme
-fait. C’eft un très mauvais
+fait. C’est un tres mauvais
-ennuyeux ,1a fubflance de
+ennuyeux , la substance de
-plus petitjcarl’œil eft perdu fans refource :
+plus petit, car l’œil est perdu sans resource :
-pas fe méprendre, carie mal
+pas se méprendre, car le mal
-l’enflure difparoift, &: l’ail que
+l’enflure disparoist, & l’œil que
-aviez accoutumé de vol r gros
+aviez accoûtumé de voir gros
-vous femble plus
+vous semble plus
-qui n’cft pas j fou vent auffi par la quaniitç des rcmed<îs
+qui n’est pas, souvent aussi par la quantité des remedes
-8^ LE PARFAIT MARES CHAL. • un dcmy vçrre d’eau
+LE PARFAIT MARESCHAL 86 {{Note latérale gauche|Chap. xxix.}}un demy verre d’eau
-la fiollc ^ faites
+la fiolle, faites
-ce remède , com ^ meelbnttres-excellentôcÀpeu de frais, ëc qui
+ce remede , comme estant tres-excellent & à peu de frais, & qui
-bons ’ effets &: pour
+bons effets & pour
-m’en fers fouvent avec
+m’en sers souvent avec
-au defFaui â^\i Lapis
+au deffaut du Lapis
-Les remèdes que
+Les remedes que
-fluxions, eftanc tous
+fluxions, estant tous
-la feule différence eft delà faignée. Quand
+la seule différence eft de la saignée. Quand
-des reftrindifs ou
+des restrinctifs ou
-charges (ur l’ocil , 6c que
+charges sur l’œil , & que
-mal eft au
+mal est au
-qu’il puifle monter,
+qu’il puisse monter,
-lierre terrcftre, 6c feuille d’ccJaire, pilez exprimez
+lierre terrestre, & feuille d’éclaire, pilez & exprimez
-jus, laiflèz- le raflcoir, 6c enfuitte le paffcz au
+jus, laissez-le rasseoir, & ensuitte le passez au
-matin 6c foir ; ce remède deterge , dtflcche 6c éclaircit l’œiV, qui feroit demeuré chargé. CHAP.. XXX. Ldpis {Mirabilis. LA Pierre admirable l’eft autant par fes bons
+matin & soir ; ce remede deterge , desséche & éclaircit l’œil, qui seroit demeuré chargé. ---- Lapis Mirabilis. {{Note latérale gauche|CHAP. XXX.}}LA Pierre admirable l’est autant par ses bons
-par Ton nom
+par son nom
-la compofer prenez coupero(e blanche deux^ livres
+la composer prenez couperose blanche deux livres
-ou d’Arménie demie
+ou d’Armenie demie
-, lirarge d’or
+, litarge d’or
-neuf vernifl’é ,
+neuf vernissé ,
-vous adjoullerez trois
+vous adjousterez trois
-lentement fur un
+lentement sur un
-feu fans flammejjufqu’à ce
+feu sans flamme, jusqu’à ce
-l’eau foitabfdumcnt évaporée,
+l’eau soit absolument évaporée,
-feu foi t également
+feu soit également
-il (e fera
+il se fera
-une matière qui eftant fcche 8c fans aucune
+une matiere qui estant seche & sans aucune
-pot fera oflé dufeu6con laiflèra refroidir Je tout
+pot sera osté du feu & on laissera refroidir le tout
-la matière qui eftaufonds,doitcftredure,ôc déplus en
+la matiere qui est au fonds, doit estre dure, & de plus en
-durcira fi vous la eardez longtemps.’ La dofe de
+durcira si vous la gardez long-temps. La dose de
-pierre eft de
+pierre est de
-onces «l’eau , elle fedilToudra dans
+onces d’eau , elle se dissoudra dans
-on moiiillera l’œil
+on moüillera l’œil
-Cheval foir &
+Cheval soir &
-Cette eaucompofée de la forte fe peut conferver vingt
+Cette eau composée de la sorte se peut conserver vingt
-Boutiques, ôc s’en fervent pour
+Boutiques, & s’en servent pour
-m’en fers aux
+m’en sers aux
-d’autre remède pour
+d’autre remede pour
-coups, nypoiir la
+coups, ny pour la
-elle fe confèrve long, temps j & alfeurcment il
+elle se conserve long-temps, & asseurément il
-de remèdes pour
+de remedes pour
-cedent. .
+cedent.
-88 LE PARFAIT MARESCHAL. xxx!** ^^^^ diftper une
+LE PARFAIT MARESCHAL 88 {{Note latérale gauche|Chap. xxx.}}Pour dissiper une
-dans lœtl du Chenal. Outre
+dans l’œil du Cheval. Outre
-de propofer pour manger Ta blancheur dans l’ocil d’un
+de proposer pour manger la blancheur dans l’œil d’un
-au fel armoniacpilc fin
+au sel armoniac pilé fin
-continuer jufques A guerifon. Il arrive tort fouvcnt que
+continuer jusques à guerison. Il arrive fort souvent que
-ou quinzejour*^ jj ne
+ou quinze jours, il ne
-Celuy-cy eft tres-aifc : i jeun
+Celuy-cy est tres-aisé : à jeun
-du Tel dans voftre bouche
+du sel dans vostre bouche
-il eft fondu
+il est fondu
-avec voftre falive l’oeil du
+avec vostre salive l’œil du
-la faifant entrer
+la faisant entrer
-jours, peut-cftre que
+jours, peut-estre que
-du fel commun
+du sel commun
-il n*y a aHCun remède qui
+il n’y a aucun remede qui
-le fel armoniac
+le sel armoniac
-par tour. Le fel de
+par tout. Le sel de
-appelle fel ou magiftere du Saturne, eft tres.bonpourmangerlablancheurdans l’œil
+appelle sel ou magistere du Saturne, est tres-bon pour manger la blancheur dans l’œil
-Cheval j fi ceste blancheur fuccede à une lîuxion, car il eft peu mordicant,«c par fa froideur il repouflè la
+Cheval ; si cette blancheur succede à une fluxion, car il est peu mordicant, & par sa froideur il repousse la
-avoir caulce , il eft facile
+avoir causée , il est facile
-en defirez voir la defcription , ayez rccoursauxElemens de
+en desirez voir la description , ayez recours aux Elemens de
-Livre fécond, feuillet
+Livre second, feuillet
-dans fon Traitté
+dans son Traitté
-fort clairementenfëignéau fciiillet 99. & fuivans, d faire le fel criftalifé , autres
+fort clairement enseigné au feuillet 99. & suivans, à faire le sel cristalisé , & autres
-, tres-bonnespourles yeux
+, tres-bonnes pour les yeux
-Chevaux. ^« C^S’^^l lunatique, ONappelleun Cheval
+Chevaux. ---- Du Cheval lunatique. {{Note latérale gauche|CHAP. XXXI.}}ON appelle un Cheval
-fluxion fur les
+fluxion sur les
-laquelle paroift en
+laquelle paroist en
-luy obfcurcit l’œ^l ,
+luy obscurcit l’œil ,
-temps laifle l’œil aflcz beau
+temps laisse l’œil assez beau
-on ncjugeroit aucune fluxion. Letcmps où
+on ne jugeroit aucune fluxion. Le temps où
-fait plusdedefordreeft ordinairement
+fait plus de desordre est ordinairement
-Chevaux fouvent en
+Chevaux souvent en
-qui font fix mois fans eftre frappez
+qui sont six mois sans estre frappez
-d’autres crois mois,
+d’autres trois mois,
-la féconde Partie,
+la seconde Partie,
-traitant delà connoifTancc nous
+traitant de la connoissance nous
-des fignes pour connoiftjc un
+des signes pour connoistre un
-lunatique. Lorsqu’acluellcmenc laflucliony eft , on voidd l’œil
+lunatique. Lorsqu’actuellement la fluction y est , on void à l’œil
-tombent, i œil clfc obfcur &
+tombent, l’œil est obscur &
-, qujfont Icsmefmcs figncs de
+, qui sont Ies mesmes signcs de
-fluxion .
+fluxion ,
-90 LE PARFAIT MARESCHAL. Chap. bcc,comme jcl’ay enfeignc parlant
+LE PARFAIT MARESCHAL 90 {{Note latérale gauche|Chap. xxxi.}}bée, comme je l’ay enseigné parlant
-fluxions fur les
+fluxions sur les
-on XXXI. peutaufll barrer
+on peut aussi barrer
-: Ci on
+: si on
-qui fuit. , Il eit tres-bon
+qui suit. Il est tres-bon
-quelque foulagement, deux
+quelque soulagement, deux
-yeux fur le
+yeux sur le
-prend Ton cours fur les
+prend son cours sur les
-, &: particulièrement pour évacuer celle qui cft déjà tombée L’ortie fc fait
+, & particulierement pour evacuer celle qui est déja tombée L’ortie se fait
-cette manière :
+cette maniere :
-un by (loris ou
+un bystoris ou
-le nunche de l’efpatule on
+le manche de l’espatule on
-introduit lâ dedans
+introduit là dedans
-large d*un doigt fie haute de dcuxj on
+large d’un doigt & haute de deux ; on
-au defTous de
+au dessous de
-le byftoris, pour
+le bystoris, pour
-On laiiîè les
+On laisse les
-en faifanc îortir la madère deux
+en faisant sortir la matiere deux
-tous lesjours: ce qui fe fait en prellanc médiocrement de
+tous les jours: ce qui se fait en pressant mediocrement de
-Pour guérir la
+Pour guerir la
-l’ortie ,il faut feulement ôter
+l’ortie , il faut seulement ôter
-de mefme l’on
+de mesme l’on
-du feton ces ouvertures fe guerifTent d’ellesmçfmes : on pept au
+du seton ces ouvertures se guerissent d’elles-mesmes : on peut au
-dans J’orriede la
+dans l’ortie de la
-de fàvatte,ou bien
+de savatte, ou bien
-pourra fe fervir de l’eau deRhuc. c XXXl/’’ £4» de Khuë^ bonne
+pourra se servir de l’eau de Rhuë. ---- Eau de Rhuë, bonne
-lunatiques. lO M M E l’eau de Rhuceil un dcsfpecifiques pour
+lunatiques. {{Note latérale gauche|CHAP. XXXII.}}COmme l’eau de Rhuë est un des specifiques pour
-Chevaux, fie qu’on n’cft pas
+Chevaux, & qu’on n’est pas
-une très bonne méthode pour la ftiire : Coupez afTcz menu
+une tres bonne methode pour la faire : Coupez assez menu
-nommée khucque vous
+nommée Rhuë que vous
-terre verniiïce fans aucune
+terre vernissée sans aucune
-faites chaufFer doucement
+faites chauffer doucement
-plats fur un rechaut fie de
+plats sur un rechaut & de
-autre ,ofl:ez le
+autre , ostez le
-qui eft (ur le
+qui est sur le
-, fie avec
+, & avec
-faites fombcr l’eau qui cft attachée
+faites tomber l’eau qui est attachée
-plat, fie tout
+plat, & tout
-de mefme les
+de mesme les
-l’un (ur l’autre
+l’un sur l’autre
-temps après ramaffez l’eau, fi< quand
+temps apres ramassez l’eau, & quand
-faites diflbudre dedans gros con^me une
+faites dissoudre dedans gros comme une
-de coupcrofc blanche, & enbafluicz ra:il loir fie ma.»
+de couperose blanche, & en bassinez l’œil soir & ma-
-91 fin j que fi cette eau n’opère pas allez, il faut enfuitre fc fervir Chap. de
+91 {{Note latérale droite|Chap. xxxii.}}rin ; que si cette eau n’opere pas assez, il faut ensuitte se servir de
-ne xxxii. falTepas l’effet
+ne fasse pas l’effet
-vous prétendez, comme
+vous pretendez, comme
-l’œil fera fort
+l’œil sera fort
-de Sa. turne, quieftunehuile tirce du
+de Saturne, qui est une huile tirée du
-avec méthode, en mettre fept ou
+avec methode, en mettre sept ou
-effet fi beau & fi extraordinaire
+effet si beau & si extraordinaire
-Saturne eft fpecifique pour
+Saturne est specifique pour
-fluxions fur les yeux &: particulièrement pour
+fluxions sur les yeux & particulierement pour
-qui îuivent les
+qui suivent les
-Lune, &: fi vous en ulcz quelque
+Lune, & si vous en usez quelque
-doive caufer la
+doive causer la
-aura pomt de reffcntiment ,
+aura point de ressentiment ,
-beau • fi vous
+beau ; si vous
-à vou#en fervir, 6c en mettre feulement deux
+à vous en servir, & en mettre seulement deux
-plume ,vous confcrverez des
+plume , vous conserverez des
-entières, fans qu’il paroifle aucune
+entières, sans qu’il paroisse aucune
-Lune fur les yeuxde voftre Cheval
+Lune sur les yeux de vostre Cheval
-qui refteront beaux &: clairs. Si IcChevaleft frappe actuellement
+qui resteront beaux & clairs. Si Ie Cheval est frappé actuellement
-l’ay fouvent éprouvé
+l’ay souvent éprouvé
-de fatisfaclion &
+de satisfaction &
-en fervir avec afleurancc. CHAP;. Huile
+en servir avec asseurance. ---- Huile
-, oletiin Saturni. xxxiii. L A manière dcxpmpofer cette huile eft décrite
+, oleum Saturni. {{Note latérale droite|CHAP. XXXIII.}}LA maniere de composer cette huile est décrite
-differens procédez danWous les Illuftres Chimiques anciens 6c modernes j quoy
+differens procedez dans tous les Illustres Chimiques anciens & modernes ; quoy
-n’en eft pas
+n’en est pas
-proprement parler^ parce qu’elle n’eft pas
+proprement parler, parce qu’elle n’est pas
-faute aie nommer amfi c’eft après des Uluftres, quifontParacelfe,Crollius, ZuvelFerj & autres^ entre
+faute à le nommer ainsi c’est apres des Illustres, qui sont Paracelse, Crollius, Zuvelfer, & autres ; entre
-leurs différentes méthodes, de lecompofer, je me fuis attaché
+leurs differentes methodes, de le compofer, je me suis attaché
-la fuivante l’ayant
+la suivante l’ayant
-: fi vous n’eftcs pasexpert, il
+: si vous n’estes pas expert, il
-vous adreflerà quelque Artifte qui
+vous adresser à quelque Artiste qui
-la faffe méthodiquement, quoy
+la fasse methodiquement, quoy
-la defcription fuivante foie affez claire,
+la description suivante soie assez claire,
-la diftillation. Prenez fix livres de cerufe grattez la fur un
+la distillation. Prenez six livres de ceruse grattez la sur un
-crin renverfé,pour la réduire en
+crin renversé, pour la reduire en
-terrine degrais, &
+terrine de grais, &
-vinaigre diftillé par
+vinaigre distillé par
-faut lai(fer digérer
+faut laisser digérer
-tout lur le bain defable, à chaleur médiocre penî M ij
+tout sur le bain desable, à chaleur mediocre pen-
-MARESCHAL. M ^ ^ ^ ^ éMethode pour dégraijfer les
+MARESCHAL. 94 ---- Methode pour dégraisser les
-en bas . LO R s qu’il
+en bas. {{Note latérale gauche|CHAP. XXXIV.}}LOrs qu’il
-fluxion fur les
+fluxion sur les
-les y^ux autant
+les yeux autant
-que Ton infirmité
+que son infirmité
-peut permètre, on
+peut permetre, on
-a rciifli alîcz fouventà des
+a reüssi assez souvent à des
-lunatics, ellea manqué
+lunatics, elle a manqué
-d’autres, amfi quand
+d’autres, ainsi quand
-la veuc fi affoiblic par
+la veuë si affoiblie par
-qu’elle fi;ra prefque perdue
+qu’elle sera presque perdue
-la puillè rétablir: mais
+la puisse rétablir : mais
-peut railbnnablement efperer de cette opération eft qu’elle
+peut raisonnablement eeperer de cette operation est qu’elle
-en l’cliat qu’ils feront lors
+en l’estat qu’ils seront lors
-, &: empefchera qu’ils ne fe perdent
+, & empeschera qu’ils ne se perdent
-, fi on
+, si on
-de lu Lune j il
+de la Lune ; il
-le Chtval pour
+le Cheval pour
-un fol marqué
+un sol marqué
-qui eft un
+qui est un
-Chevaux ont,&: l’oL-il ^onale moyen d’en^ filer avec une cguilie&: du fil ladite onglée ce fol marqué
+Chevaux ont, & l’œil, on a le moyen d’enfiler avec une éguille & du fil la dite onglée, & ce sol marqué
-entre l’ceil ôc l’onglée,
+entre l’œil & l’onglée,
-enfiler fans crainte de bleflbr l’œil j eftant enfilée
+enfiler sans crainte de blesser l’œil ; estant enfilée
-la forte on
+la sorte on
-qui eft attaché
+qui est attaché
-laquelle fort tire après foy un
+laquelle sort, & tire apres soy un
-de chairglanduleufe. On
+de chair glanduleuse. On
-à peuavccunbiftoury cequi la
+à peu avec un bistoury ce qui la
-les coftez, &
+les costez, &
-chair fuit qui luy eft attaché,
+chair suit qui luy est attaché,
-doucement jufques à
+doucement jusques à
-aye ofté gros
+aye osté gros
-, èc long
+, & long
-chair glanduleufe ,6c de
+chair glanduleuse , & de
-en faifant l’opération
+en faisant l’opération
-lave loMlivec de
+lave l’œil avec de
-le fang qui empefche de
+le sang qui empesche de
-larmier ypuis foir&: matin
+larmier , puis soir & matin
-l’eau louie pure
+l’eau toute pure
-aura difîbut du Zapis Mirabilis,
+aura dissout du Lapis Mirabilis,
-mais feulement du fon mouillé
+mais seulement du son mouillé
-travailler fans danger,
+travailler sans danger,
-manger del-avoine. Cette
+manger de l’avoine. Cette
-a efté trouvée
+a esté trouvée
-un raifonnement fort
+un raisonnement fort
-De mefme qu’il y ades émundoires ou
+De mesme qu’il y a des émunctoires ou
-des mauvaifes humeurs
+des mauvaises humeurs
-au def- • fous des
+au dessous des
-chair glanduleufe & fpongieufe, qui eft comme
+chair glanduleuse & spongieuse, qui est comme
-cerveau pouflc d’indigefte, decrud , 8c d’acre fur l’œil
+cerveau pousse d’indigeste, de crud , & d’acre sur l’œil
-fume ôc
+fume &
-97 Chap. La. manière de
+97 ---- La maniere de
-au dejfus des yeux dun Che^jal. J’X’^v. LE vingtième
+au dessus des yeux d’un Cheval. {{Note latérale droite|CHAP. XXXV.}}LE vingtième
-le dciTous d’une oreille jufqu’à l’autre, pafîânt fous le
+le dessous d’une oreille jusqu’à l’autre, passant sous le
-faut rcpafTer jufqu’à ce
+faut repasser jusqu’à ce
-raye foit couleur de cerife, puis furies veines
+raye soit couleur de cerise, puis sur les veines
-cicatrices paroiftroient toûjours,
+cicatrices paroistroient toûjours,
-cuir avoitefté perce
+cuir avoit esté perce
-vie mélëe avec
+vie mélée avec
-matin &foir: l’efcarreeftant tombée
+matin & soir: l’escarre estant tombée
-faut bafTiner laplaye avec
+faut bassiner la playe avec
-y rcfte très- peu de
+y reste tres-peu de
-& fi le
+& si le
-autant d*cfFet. J’ay
+autant d’effet. J’ay
-cette forte, 6c le
+cette sorte, & le
-en pui(rearriver,eft qu’on en conferve tout
+en puisse arriver, est qu’on en conserve tout
-yeux font atteints
+yeux sont atteints
-ce defFaut : les efprits vifudis de celuy quieft crevé, pafTerontdans l’autre
+ce deffaut : les esprits visuels de celuy qui est crevé, passeront dans l’autre
-, 6c on confervcra encore
+, & on conservera encore
-en eftac ^ de fervir , fi on
+en estat de servir , si on
-aveugles, i moins
+aveugles, à moins
-les précautions que
+les precautions que
-avons dit,. Ôc d’en
+avons dit, & d’en
-l’on faitavec un efguillc enfilée
+l’on fait avec un esguille enfilée
-, éc on fait refortir l’efguille tout
+, & on fait resortir l’esguille tout
-dans Tocil, 6c on y lailTè le
+dans l’œil, & on y laisse le
-pendant fept où
+pendant sept où
-qui eft: enfilé,
+qui est enfilé,
-l’eau ficfèdeireche , on ofte le fil &: par
+l’eau & se desseche , on oste le fil & par
-les efprits vifuels qui pafient à
+les esprits visuels qui passent à
-le fortifit^nr, 6c le con(èrventdela Lune, éc l’œil picquéfe dcfl’eche, j’ay
+le fortifient, & le conservent de la Lune, & l’œil picqué se desseche, j’ay
-cacher ladifFormitrcd’un œil qui s’eftoit abfolument delîeché , quand onl’eutcrevé pour conferver l’autre j la Lune eft une maladie héréditaire qui pafle aux Poulains, ainfi il
+cacher la difformitté d’un œil qui s’estoit absolument desseché , quand on l’eut crevé pour conserver l’autre ; la Lune est une maladie hereditaire qui passe aux Poulains, ainsi il
-grand foin que les Eftalonsayent de bons yeux: le
+grand soin que les Estalons ayent de bons yeux : le
-arriver aufli lors
+arriver aussi lors
-leur merc des l’âçe d’un an fie avant,
+leur mere des l’âge d’un an & avant,
-mâcher, &: s’eftendent les veines qu’ilsont fur les yeux £c à
+mâcher, & s’estendent les veines qu’ils ont sur les yeux & à
-du larmier^ 6c les font grofîîr, parainfi attirent
+du larmier, & les font grossir, par ainsi attirent
-de fang en
+de sang en
-qui enfuirtc nourriilànt trop
+qui ensuitte nourrissant trop
-réchauffent £c y caufcnt la fiuxion, ou Tom. I, N
+réchauffent & y causent la fluxion, ou
-MARESCHAL. C«AP. t-elle qui fuit le mou vemenc delà Lune,
+MARESCHAL. 98 {{Note latérale gauche|Chap. xxxv.}}celle qui suit le mouvement de la Lune,
-perd 6c XXXV. confomme les yeux j c’eft une penfce que
+perd & consomme les yeux ; c’est une pensée que
-un nomme Jeun Taquet
+un nommé Jean Taquet
-dit exprellcmentque ce n’eft pas
+dit expressement que ce n’est pas
-par (à fubftance qui
+par sa substance qui
-mais feulement par l’cfFort qu’ils
+mais seulement par l’effort qu’ils
-la mâchant j & pour empelcher ce defordre, il confeille qu’on fafTe moudre
+la mâchant, & pour empescher ce desordre, il conseille qu’on fasse moudre
-Poulains ,& que
+Poulains , & que
-la forte iU feront plus] torts & robuAes fans que
+la sorte ils seront plus forts & robustes sans que
-leur caufe H uxion, ny
+leur cause fluxion, ny
-yeux: Com. meje n’a VOIS jamais
+yeux: Comme je n’avois jamais
-cette obfervation en
+cette observation en
-, 6c vous laiflcr la
+, & vous laisser la
-vous plaira, II
+vous plaira. II
-: c’eft un heri’tage que TEftalon leur a laiiïé.Le Tonnerre 6c les
+: c’est un heritage que l’Estalon leur a laissé. Le Tonnerre & les
-en font attrapez
+en sont attrapez
-ou tout. à-fait aveugles.
+ou tout-à-fait aveugles.
-deviendra plûtoft aveugle
+deviendra plûtost aveugle
-luy font contraires
+luy sont contraires
-enfin, c’eft une
+enfin, c’est une
-Chevaux font attaquez fans perdre
+Chevaux sont attaquez sans perdre
-ne fuccedent pas
+ne succedent pas
-les fujets, & fouvent il
+les sujets, & souvent il
-pas guérir des
+pas guerir des
-il fufîît qu’ils puifîent profiter en pluîieurs rencontres. CHAP. J^xxvi. De fEworragie. L’Emorragieeft une
+il suffit qu’ils puissent profiter en plusieurs rencontres. ---- De l’Emorragie. {{Note latérale gauche|CHAP. XXXVI.}}L’Emorragie est une
-de fang par
+de sang par
-la bour che, caufce par
+la bouche, causée par
-de fang ,
+de sang ,
-il s’clt gliiîé quelque
+il s’est glissé quelque
-pleine d’efprits &: de fel , quij l’aura fait boiiillir &: fermenter,en forte que les VaifTeaux deflinez à
+pleine d’esprits & de sel , qui l’aura fait bouillir & fermenter, en sorte que les Vaisseaux destinez à
-n’en feront pas
+n’en seront pas
-, ainfî il fe rompra
+, ainsi il se rompra
-ce fang que
+ce sang que
-voit fortir par lenezdu Cheval,
+voit sortir par le nez du Cheval,
-a eftépouffée dans le fang par
+a esté poussée dans le sang par
-chaleur cauféeparles fatigues
+chaleur causée par les fatigues
-les ’grandes chaleurs p La caulèpeutveniraufhlorsquelefangeft échauffé &: fubtil , foit parla nourriture précédente donnéeen trop’t^rande abondance,
+les grandes chaleurs ; La cause peut venir aussi lorsque le sang est échauffé & subtil , soit par la nourriture precedente donnée en trop grande abondance,
-qui pèche dans fa qualité,
+qui péche dans sa qualité,
-qui lefoncboUillont.
+qui le font boüillon-
-PARTIE. loi tre canon, on fou ffle abondamment
+PARTIE. 101 {{Note latérale droite|Chap. xxxvi.}}tre canon, on souffle abondamment
-les na- Chap. zeaux du
+les nazeaux du
-qui faigne,& bien toft après le fangs’arrefte. xxxvi. La mefme poudre eft admirable
+qui saigne, & bien tost apres le sang s’arreste. La mesme poudre est admirable
-qui font fujets à fcignerdu nez,iln*y a
+qui sont sujets à seigner du nez, il n’y a
-une tabatière, ôc en
+une tabatiere, & en
-le ^ fangs’arrefte. J’en ay fouvent veu
+le sang s’arreste. J’en ay souvent veu
-ne fent que l’herbe féche j quelque délicat fe récriera
+ne sent que l’herbe séche ; quelque délicat se récriera
-Je confens qu’il
+Je consens qu’il
-prenne pomt, Ôc ne
+prenne point, & ne
-un remède fi vilain
+un remede si vilain
-prend fans le fçavoir ? fie de
+prend sans le sçavoir ? & de
-, quiaffèurera ce Monfieur le
+, qui asseurera ce Monsieur le
-que Ton Apoticaire
+que son Apoticaire
-quelque chofe de
+quelque chose de
-qui peut-eflre l’aura
+qui peut-estre l’aura
-comme jefuiscomplaifàntjje mettray
+comme je suis complaisant, je mettray
-un remède pour
+un remede pour
-peut fervir pour
+peut servir pour
-Prenez fi vous
+Prenez si vous
-pris, &c tué
+pris, & tué
-Mars, ccorchez-le,&fans le larder,mettez.le eneftatd’eftremis àla broche, fans pourtant l’embrocher ,faites.lerccher au
+Mars, écorchez-le, & sans le larder, mettez-le en estat d’estre mis à la broche, sans pourtant l’embrocher, faites-le sécher au
-en forte que toutela chair fepuifle réduire
+en sorte que toute la chair se puisse réduire
-poudre, fouflez de
+poudre, souflez de
-elle arreilera le fang qui fort par
+elle arrestera le sang qui sort par
-comme auffi celuy
+comme aussi celuy
-un remède tres-facile de très, bon ,
+un remede tres-facile & tres-bon ,
-ne fcnt point
+ne sent point
-fiante d’afne. Celuy-cy eft cncor très bon, &
+fiante d’asne. Celuy-cy est encor tres-bon, &
-le préparer commodément
+le preparer commodément
-grenade feche, vitriol
+grenade seche, vitriol
-le mêlez ,
+le mélez ,
-en fervez au befoin : ce remède arrefte le fang par
+en servez au besoin : ce remede arreste le sang par
-corps .-cette poudre fe conferve
+corps : cette poudre se conferve
-en fa bonté , elle eft excellente pour arrefter le fang de toutes lortes de blefl’ures, . CHAP. XXXVII. Le
+en sa bonté, elle est excellente pour arrester le sang de toutes sortes de blessure. ---- Le
-du Cerf, LA maladie qn’on nomme
+du Cerf. {{Note latérale droite|CHAP. XXXVII.}}LA maladie qu’on nomme
-tiré Ion nom
+tiré son nom
-cela eft je n’en fçay rien
+cela est je n’en sçay rien
-je f(jay fort
+je sçay fort
-Chevaux elt fouvent & prefque toujours mortel. C’eftun rhumatifme qui
+Chevaux est souvent & presque toujours mortel. C’est un rhumatisme qui
-mâchoires Ôcle col fi roides
+mâchoires & le col si roides
-pas mefme pour manger j les
+pas mesme pour manger ; les
-MARESCHAL. Chap. Lors qu’on
+MARESCHAL. 104 {{Note latérale gauche|Chap. xxxvii.}}Lors qu’on
-les cliofes en cftac de
+les choses en estat de
-le xxxvii. Cheval nepouvanc prendre
+le Cheval ne pouvant prendre
-court rifque de mourir plûroft de
+court risque de mourir plûtost de
-de fon mal,
+de son mal,
-a fouventl de
+a souvent de
-intervalles fans fièvre j il
+intervalles sans fiévre, il
-de fièvre, avec
+de fiévre, avec
-la dcmélc avec fuffifantc quantité
+la déméle avec suffisante quantité
-comme fi on
+comme si on
-la bpulie, qu’on
+la boulie, qu’on
-cuire jufques à
+cuire jusques à
-à s’cpoiffir , lors onyadjoûtegroscommeunoeufde fucre en
+à s’epoissir , lors on y adjoûte gros comme un œuf de sucre en
-par Tau* tre, le tout modérément chaud. Ons’ellonnera peut-cftre de
+par l’autre, le tout moderément chaud. On s’estonnera peut-estre de
-mal, puifque le
+mal, puisque le
-a befoin ,
+a besoin ,
-j’en ufe de la forte parce
+j’en use de la sorte parce
-fatigue extrêmement , 6c qu’il eft dangereux queceu te nourriture
+fatigue extremement , & qu’il est dangereux que cette nourriture
-que rafraifchiflante comme eft l’orge
+que rafraischissante comme est l’orge
-ne Juy augmente la fièvre, s’il
+ne luy augmente la fiévre, s’il
-cette fièvre eft accidentelle elle n’eft pas fi fort i craindre,
+cette fiévre est accidentelle elle n’est pas si fort à craindre,
-il eft périlleux de
+il est perilleux de
-, c eft pourquoy
+, c’est pourquoy
-Cheval coUrt rifque de
+Cheval court risque de
-faim j en cét eftat il vauc mieux
+faim ; en cét estat il vaut mieux
-le fauver en
+le sauver en
-le laifTer mourir
+le laisser mourir
-Chevaux échapcnt de
+Chevaux échapent de
-lors quele rhumarifmeeftuniverfil, U qu’il
+lors que le rhumatisme est universel, & qu’il
-a névre continue ^nsaucune intermifiion. CHAP. ^-^^vm. les Arvirves. ON dit
+a fiévre continuë sans aucune intermission. ---- Les Avives. {{Note latérale gauche|CHAP. XXXVIII.}}ON dit
-le Chevar! a
+le Cheval a
-a foii ficge j &
+a son siege, &
-il paroift dans
+il paroist dans
-de fon accez. Ce font des
+de son accez. Ce sont des
-du gofier, qui eftant d’une fubftance molle & fpongieufe, font tenues
+du gosier, qui estant d’une substance molle & spongieuse, sont tenues
-parties voifines j elles font (ujettes à
+parties voisines ; elles sont sujettes à
-qui failant une
+qui faisant une
-le gozierSc empêche la rt-fpi ration , qui eft fr necefTaire à
+le gozier & empêche la respiration , qui est si necessaire à
-vie • que fi le Cheval n’eft promptement fccouru il court rifque d*eftre étouffe, &
+vie ; que si le Cheval n’est promptement secouru il court risque d’estre étouffé, &
-de refpirer luy ca ufc, fait qu’il feveautre, qu’il fe couche, ôcfe levé fou vent, qu’il fe débat Ôc s’agitte ctrangcmenc , croyant par. ces
+de respirer luy cause, fait qu’il se veautre, qu’il se couche, & se leve souvent, qu’il se débat & s’agitte étrangement , croyant par ces
-MARESCHAL. Chap. avec les herbes cmollientes ,
+MARESCHAL. 108 {{Note latérale gauche|Chap. xxxviii.}}avec les herbes émollientes ,
-once 5c demie defcories de x^txviii. foyed’antimoine en
+once & demie de scories de foye d’antimoine en
-Cheval, ainfi on
+Cheval, ainsi on
-fondement } il
+fondement ; il
-gueres d’Avivés qui ne gueriff’ent par ce remède. II
+gueres d’Avives qui ne guerissent par ce remede. II
-un remède compofc avec efpric de nitre &erprit devin dirtillez enfemble jufqu’à leur
+un remede composé avec esprit de nitre & esprit de vin distillez ensemble jusqu’à leur
-qui reiiiTit bien, donnécomrae il eft ordonné
+qui reüssit bien, donné comme il est ordonné
-au defl’us des genoiiils, &au delTous des
+au dessus des genoüils, & au dessous des
-qui eft à
+qui est à
-de U corne
+de la corne
-, 6c la mettez fur un
+, & la mettez sur un
-un fac bien ajuftc pour
+un sac bien ajusté pour
-, fie d’abord
+, & d’abord
-avives caufoienc CHAP. cetera. XXXIX. . Des
+avives causoient cessera. ---- Des
-qui JUrviennent aux (he^aux, LE s Tranchées font des
+qui surviennent aux Chevaux. {{Note latérale gauche|CHAP. XXXIX.}}LEs Tranchées sont des
-& fe fermcncentdans les
+& se fermentent dans les
-pleine d’efprits fie defelquis’y eft glidée, quelquefois ce fontdes vents
+pleine d’esprits & de sel qui s’y est glissée, quelquefois ce sont des vents
-peuvent eftre digérées
+peuvent estre digérées
-qui caufent ces accidents. Gn connoift qu’un
+qui causent ces accidents. On connoist qu’un
-en eft travaillé
+en est travaillé
-qu’il fe débat,qu’il fe couche fie fe levé :
+qu’il se débat, qu’il se couche & se leve :
-qu’il puifte avoir
+qu’il puisse avoir
-Tranchées fans avoir
+Tranchées sans avoir
-ne paroiffent jamais fans Tranchées , fie elles
+ne paroissent jamais sans Tranchées , & elles
-différentes efpeces de
+différentes especes de
-maladie eft de confequence , fie les
+maladie est de consequence , & les
-meurent j c’cft pourquoy il eft à
+meurent ; c’est pourquoy il est à
-de s’eftendre fur ce fujet, les lavemens font très- efficaces pour
+de s’estendre sur ce sujet, les lavemens sont tres-efficaces pour
-d’une forte qui eft admirable
+d’une sorte qui est admirable
-je diviferay les
+je diviseray les
-en plufieurs efpeces félon qu’elles
+en plusieurs especes selon qu’elles
-de différentes caufes, fie après chaque efpece je. donnera y les remèdes -, le
+de differentes causes, & apres chaque espece je donneray les remedes ; le
-me renUrp plus intelligible,^*/ bene diftmyiit bcne do cet.
+me rendre plus intelligible, qui bene distinguit bene docet.
-109 — ^ CHAP. n^e la première ejpece de Tranchées, X L. LE s Chevaux
+109 ---- De la premiere espece de Tranchées. {{Note latérale droite|CHAP. XL.}}LEs Chevaux
-trop mange de
+trop mangé de
-ces fortes de Tranchées j l’eftomac ne
+ces sortes de Tranchées ; l’estomac ne
-y caufc des cruditezqui fuÔbquent pour ainh dire
+y cause des cruditez qui suffoquent pour ainsi dire
-chaleur naturelle; comme
+chaleur naturelle ; comme
-de furmonter ces
+de surmonter ces
-s’en élevé quantité
+s’en éleve quantité
-qui fejettans dans les inteftins , ou féjournans dans l’eftomac y caufént de
+qui se jettans dans les intestins , ou séjournans dans l’estomac y causent de
-douleurs bc des tranchées j peu
+douleurs & des tranchées ; peu
-cette indigeftion ,
+cette indigestion ,
-ne fuflent fi goulus
+ne fussent si goulus
-leur difcretion ,
+leur discretion ,
-en euflent mangé jufques â crever,
+en eussent mangé jusques à crever,
-il eftarnvéquelque’ fois. Le feiglc en
+il est arrivé quelquefois. Le seigle en
-s’il n’cft pas boiiilly , caufe facilement céc accident,
+s’il n’est pas boüilly , cause facilement cét accident,
-il eft fiatueux j le froment eft moins dangereux, n’eftant pas fi difficile à digérer-, les fcvcrolles qu’on
+il est flatueux ; le froment est moins dangereux, n’estant pas si difficile à digérer ; les feverolles qu’on
-les engrairfer , caufent auflTi cet accident, fi elles font prifes en
+les engraisser , causent aussi cét accident, si elles sont prises en
-comme aulTi la
+comme aussi la
-Le remède pour cette forte de Tranchées confifte à
+Le remede pour cette sorte de Tranchées consiste à
-la dieeftion en
+la digestion en
-ferez après avoir vuidc les
+ferez apres avoir vuidé les
-un lavement: car
+un lavement : car
-pas pariétaux Chevaux,
+pas parler aux Chevaux,
-les foulager il renverlenc toutel’œconomienaturelle, &
+les soulager il renversent toute l’œconomie naturelle, &
-vomir j le lavement kra d’une dcco£^ionémoIHente& carminative,
+vomir ; le lavement sera d’une décoction émoIliente & carminative,
-adjoûterez unepintede-vincmetique, ou l’infufion de Crocus MetaL lorum. En mefme temps
+adjoûterez une pinte de vin emetique, ou l’infusion de Crocus Metallorum. En mesme temps
-faut difloudre dans
+faut dissoudre dans
-de rheriaque ,
+de theriaque ,
-de faffran^Sc vous
+de saffran, & vous
-rendu fon lavement.
+rendu son lavement.
-ces remèdes voltre Cheval ne guérit, il
+ces remedes vostre Cheval ne guerit, il
-& empêcher qu’il ne fe couche j l’ayant remis â l’écurie
+& empécher qu’il ne se couche ; l’ayant remis à l’écurie
-luy pafierez une bafiînoire pleine de braife au deC fous du
+luy passerez une bassinoire pleine de braise au dessous du
-heure, ôcle tiendrez
+heure, & le tiendrez
-la defcription :il le
+la description : il le
-faire difpenfer par
+faire dispenfer par
-habile Apoticaire,ileft bon
+habile Apoticaire, il est bon
-bétail â corne, & princi^i paiement aux
+bétail à corne, & principalement aux
-la defcription fort fidelle. Oiij
+la description fort fidelle.
-IIO LE PARFAIT MARESCHAL, CHAP. — XL I. tOrwietan. PRENEZ raugc,rhuc, romarin, ga lega ,
+LE PARFAIT MARESCHAL. 110 ---- L’Orvietan. {{Note latérale gauche|CHAP. XLI.}}PRenez sauge, rhuë, romarin, galega ,
-une ma*nipiille, chardon bénir, didarae de Crète, racines
+une manipulle, chardon benit, dictame de Crete, racines
-, d’Angélique de Bohême, biftorte , ariftoloche ronde £^ longue,
+, d’Angelique de Boheme, bistorte , aristoloche ronde & longue,
-gentiane, coftus amer,calamus aromatique, lemenccs de perfil, de
+gentiane, costus amer, calamus aromatique, semences de persil, de
-laurier &. de gencvre, de
+laurier & de genevre, de
-canelle, girotfle noix mufcade, de chacun crois dragmes,
+canelle, giroffle, noix muscade, de chacun trois dragmes,
-vinaigre, fie cheriaque vieille
+vinaigre, & theriaque vieille
-de viperesquatre onces, noix fcclies 6c mondées,
+de viperes quatre onces, noix séches & mondées,
-froment delléchce, de
+froment desséchée, de
-écumé lêpc livres , foit f^iit éledaaire félon l’arc. 11 faut
+écumé sept livres , soit fait électuaire selon l’art. Il faut
-mondées ,&;les piler
+mondées , & les piler
-de paia defléchée, puis
+de pain desséchée, puis
-faire palier par le camis renverfé, à la faqon des
+faire passer par le tamis renversé, à la façon des
-poudres fie aucres matières : finallemencle miel
+poudres & autres matières : finallement le miel
-la theriaquc, qui fera le
+la theriaque, qui sera le
-plus prompcement fermcncerle touc. Vousavez la vericable defcription de
+plus promptement fermenter le tout. Vous avez la veritable desscription de
-puis l’affurerdela forte, puisque
+puis l’assurer de la sorte, puisque
-que c’eftoic le mefme goiic, l’odeur
+que c’estoit le mesme goût, l’odeur
-les efFecs , fie la confiftance aulTi , de mefme que
+les effets , & la consistance aussi , de mesme que
-bon Orviecan ^ vous
+bon Orvietan ; vous
-faire difpenfer avec
+faire dispenser avec
-confiance, fie vous en fervir comme il fuit, non feulement pour
+confiance, & vous en servir comme il suit, non seulement pour
-mais utilemenc pour les Hommes j ce qui eft aflez connu
+mais utilement pour les Hommes, ce qui est assez connu
-Paris fie ailleurs
+Paris & ailleurs
-il fe trouve touc compofc. Comme le galcga, qui eft la
+il se trouve tout composé. Comme le galega, qui est la
-cette compoficion, n’eftpas extrêmement connue hors
+cette composition, n’est pas extremement connuë hors
-ruta capraria^èclors qu’on
+ruta capraria & lors qu’on
-trouve pas ,,on fubftituë le
+trouve pas, on subftituë le
-le galegaeft meilleur.
+le galega est meilleur.
-avoir excellenrifilme, pourroient avec ics quatre
+avoir excellentissime, pourroient avec les quatre
-de vipères, y
+de viperes, y
-cœurs fie foj’es de vipères ,
+cœurs & foyes de viperes ,
-ce feroit pour
+ce seroit pour
-Hommes feule-^ ment, ou
+Hommes seulement, ou
-L’Orvietan le conferve long, temps, il eft admirable
+L’Orvietan se conserve long temps, il est admirable
-cent occafions , fie partoutoù l’on
+cent occasions , & partout où l’on
-d’échauffer, fie que
+d’échauffer, & que
-chaleur eft bonne
+chaleur est bonne
-ont l’eftomac débile, fie qui
+ont l’estomac debile, & qui
-peu j à
+peu ; à
-qui font dégoûtez
+qui sont dégoûtez
-ou befte venencufe, ou qu’on foup<;onne d’eftreempoifonnez, par
+ou beste veneneuse, ou qu’on soupçonne d’estre empoisonnez, par
-autrement. 11 reftablira
+autrement. Il restablira
-PARTIE. iir les Chevaux maigres, deffaics, &: exténuez ; ii détruira
+PARTIE. 111 {{Note latérale droite|Chap. xli.}}les Chevaux maigres, deffaits, & exténuez ; il détruira
-les amaigrifTent i mais
+les amaigrissent ; mais
-doit eftre employé
+doit estre employé
-mois après qu’il eft fait,
+mois apres qu’il est fait,
-qu’il fer-mente & qu’il foiten ellat de perfcdion. On
+qu’il fermente & qu’il soit en estat de perfection. On
-par précaution pour empêcher qu’ils ne foient attaquez
+par precaution pour empécher qu’ils ne soient attaquez
-maladies contagieufes , ayant efté parmy
+maladies contagieuses , ayant esté parmy
-qui font infedez de
+qui sont infectez de
-peut fer vir utilement aux boeufs qui
+peut servir utilement aux bœufs qui
-il lesfait vuider&fianter abondamment, ils feront d’abord Ibu-* lagez, Se bien-toll guéris jcommeauflî quand
+il les fait vuider & fianter abondamment, ils seront d’abord soulagez, & bien-tost gueris ; comme aussi quand
-ont avallc quelqucaraignée ou autre befle veneneufe. On
+ont avallé quelque araignée ou autre beste veneneuse. On
-l’ayant donne il faut cou vrir le
+l’ayant donné il faut couvrir le
-il fuëra peut-eftre, fie guérira enfuitte. L’Orvietan e(l bon
+il suëra peut-eftre, & guérira ensuitte. L’Orvietan est bon
-la plulpart des tranchées, donc nous
+la pluspart des tranchées, dont nous
-peut guercs manquer
+peut gueres manquer
-La (èule poudre de vipères auroit
+La seule poudre de viperes auroit
-l’Orvietan, maiselle eft chère, on
+l’Orvietan, mais elle est chere, on
-qu’on l’apported’Italie,&aux lieux
+qu’on l’apporte d’Italie, & aux lieux
-abondent, ôc il
+abondent, & il
-la dépcnfe de faire dif. penfer l’Orvietan,
+la dépense de faire dispenfer l’Orvietan,
-faire compofer la theriaque diatelTaron, j’en ayveude très- bons effets, &:je m’en fers fort fouvent, vous trouverez fa defcription au
+faire composer la theriaque diatessaron, j’en ay veu de tres-bons effets, & je m’en sers fort souvent, vous trouverez sa description au
-qui fçavent préparer
+qui sçavent préparer
-véritable Eflence de vipères fe paflêront de
+véritable Essence de viperes se passeront de
-toutes fës vertus, & fi elle ne laific aucune imprefiîon de
+toutes ses vertus, & si elle ne laisse aucune impression de
-purifie lefang, refifte à
+purifie le sang, resiste à
-& confomme tout
+& consomme tout
-un eftomac , qui eft couper
+un estomac , qui est couper
-maladies jfon ufage continué guérira lefarcin :
+maladies ; son usage continué guerira le farcin :
-la fçavent préparer ,c*eft à
+la sçavent préparer , c’est à
-le loin de
+le soin de
-préparer .-car ce n’eft pas un fi grand fecret que
+préparer : car ce n’est pas un si grand secret que
-font my ftere de
+font mystere de
-nous vculcnc perfuader ,
+nous veulent persuader ,
-faire connoiftre la vérité de
+faire connoistre la verité de
-dis, ea voicy ladefcripiion EJfence de Vipères, PRENEZ une
+dis, en voicy la description. ---- Essence de Viperes. {{Note latérale droite|CHAP. XLII.}}PRenez une
-nitre dépuré, tc une
+nitre depuré, & une
-de fel de
+de sel de
-Salpetriers, defiiéchez le
+Salpetriers, desséchez le
-bien cxadement ,
+bien exactement ,
-puis mcle^ parmy
+puis mélez parmy
-Potier tan:>irce 3 mettez lexout à la ca.
+Potier tamisée ; mettez le tout à la ca-
-PREMIER^ PARTIE. i.) pcreavcc ledillblvantpardiftillation, en jetrantdeiïus celuy qui Cj^^j, eftfait par deliauium, il fa^ic que la vipère difToutce tombe en ^^^^ poudre impalpable,&re précipite au
+PREMIERE PARTIE. 113 {{Note latérale droite|Chap. xlii.}}pere avec le dissolvant par distillation, en jettant dessus celuy qui est fait par deliquium, il faut que la vipere dissoutte tombé en poudre impalpable, & se precipite au
-du vailTeau : ce fera wne poudre de vipères incorruptible^ ce qui efl à
+du vaisseau : ce sera une poudre de viperes incorruptible, ce qui est à
-de vipères qui
+de viperes qui
-longue difgrefîlon peu
+longue disgression peu
-qui fera agréable
+qui sera agréable
-qui font perfuadez de
+qui sont persuadez de
-vérité j J^cminPm Medicum abfolutum cjfe pojfc ,
+vérité Neminem Medicum absolutum esse posse ,
-ne mcdiocrem quideifiy qui in Chymianon ft exercitatus ^ c’eft M.ithiole qui eft de ce fentmient dans
+ne mediocrem quidem, qui in Chymia non sit exercitatus , c’est Mathiole qui est de ce sentiment dans
-me fenible qu’il n’eft pas necefîaire d’apporter
+me semble qu’il n’est pas necessaire d’apporter
-gens docles pour
+gens doctes pour
-la necefTité de la Chyrrie , Jpfa naturafro ea puyfiaty quic nequidcm fine hac anc ^ fcminis grunum produire pote fi. f CHAP U féconde efpece de Tranchées. XL 111 * LE s Chevaux
+la necessité de la Chymie , Ipsa natura pro ea pugnat, quæ nequidem sine hac arte, seminis granum producere potest. ---- De la seconde espece de Tranchées. {{Note latérale droite|CHAP. XLIII.}}LEs Chevaux
-une efpece de Tranchées caufée par des ventolîtez j c’eft I.^ plus
+une espece de Tranchées causée par des ventositez ; c’est Ia plus
-de toutc^j, les
+de toutes, les
-y (ont forts fu jets j car
+y sont forts sujets, car
-ils s’ainpliffènt le
+ils s’amplissent le
-vents, quicnfuitte leur caufent des Tranchcesj Et prefque toujours un fimple lavement
+vents, qui ensuitte leur causent des Tranchées ; Et presque toujours un simple lavement
-ces fortes de Tranchées, fi les
+ces sortes de Tranchées, si les
-ne font pas
+ne sont pas
-qui eft une
+qui est une
-grandes lumières de la Médecine , rapporte l’origme des
+grandes lumieres de la Medecine , rapporte l’origine des
-une médiocre chaleur qui eft aflez forte
+une mediocre chaleur qui est assez forte
-froide fie vifqueufe ,
+froide & visqueuse ,
-qui n’eft pas aflez vigoureufe pour les diflîper après les avoir élevez: car
+qui n’est pas assez vigoureuse pour les dissiper apres les avoir élevez : car
-peut produira des
+peut produire des
-qu’elle n*a pas
+qu’elle n’a pas
-ny d*attenuer ,ny de
+ny d’attenuer , ny de
-de diflbudre ,& d’autre
+de dissoudre , & d’autre
-chaleur puiflanteagiflànt notablement par defl’us la
+chaleur puissante agissant notablement par dessus la
-les atténue beaucoup
+les attenuë beaucoup
-, auflî il
+, aussi il
-qu’ils font engendrez d’unechaleur dcfFailUnte, félon ladodrinede Galien.
+qu’ils sont engendrez d’une chaleur deffaillante, selon la dodrine de Galien.
-trop l’eftomac & les mteftins , & caufent de
+trop l’estomac & les intestins , & causent de
-luy fontenfler le
+luy font enfler le
-& c’eftà cette
+& c’est à cette
-qu’on connoift plus particulièrement que
+qu’on connoist plus particulierement que
-font cauféesp^u-des vents,
+font caufées par des vents,
-de conuiîun avec les Tom. J, P \
+de commun avec les
-PARTIE. iry onces huile
+PARTIE. 115 {{Note latérale droite|Chap. xliii.}}onces huile
-Cheval. Ch ap. Si
+Cheval. Si
-tranchées caufces des
+tranchées causées des
-ne guérit pas xliii.’ de
+ne guerit pas de
-heure après qu’il
+heure apres qu’il
-d’olive mclce avec avecchopine d*eau de
+d’olive mélée avec avec chopine d’eau de
-pas. Lacement excellent
+pas. Lavement excellent
-faire fortir les wents. Prenez cinq chopmes de
+faire sortir les vents. Prenez cinq chopines de
-onces fcories de
+onces scories de
-d’antimoine, mettez- les en
+d’antimoine, mettez-les en
-faites boiiillir un
+faites bouillir un
-laurier ^ donnez
+laurier & donnez
-lavement tiède au
+lavement tiede au
-& rcïcerez de deux endeux heurcsjufqueàguerifon^ ce lavement eft le meilleur remède qu’on puilFe trouver, -^i Voicy la dc/criprion d’une Huile fpecifique pour
+& reïterez de deux en deux heures jusque à guerison ; ce lavement est le meilleur remede qu’on puisse trouver. Voicy la description d’une Huile specifique pour
-tranchées cauféesdes vents j elle eft bonne pour plufieurs autres
+tranchées causées des vents ; elle est bonne pour plusieurs autres
-de delcendre j ceux
+de descendre ; ceux
-on lacompoieà peu
+on la compose à peu
-elle eft bonne
+elle est bonne
-elle fe conferve long-temps. Htiïle cArminatHe ^ purgative
+elle se conserve long-temps. ---- Huile carminative & purgative
-les Clyfieres, XLIV. P’R E N E z les herbes fuivantes ,
+les Clysteres. {{Note latérale droite|CHAP. XLIV.}}PRenez les herbes suivantes ,
-auront efté fechées â l’ombre j à ((ça voir , Rhuc, calament,
+auront esté sechées à l’ombre ; à sçavoir , Rhuë, calament,
-poignée, femences de paftenades, de
+poignée, semences de pastenades, de
-livre j mettez
+livre ; mettez
-les femences, bc concafîcz les herbes ,1e tout enfemble dans
+les semences, & concassez les herbes , le tout ensemble dans
-terre vernifTc, mettant
+terre vernissé, mettant
-par deflus un
+par dessus un
-celuy dedeflbuspour couvercle,
+celuy de dessus pour couvercle,
-terre graflê ou
+terre grasse ou
-pâte ; faites cuireà feu lent jufqu’A la confomptioii de
+pâte : faites cuire à feu lent jusqu’à la consomption de
-du vinj ce qui fe fera
+du vin, ce qui se fera
-dans fix heures. Laiffezle refroidir
+dans six heures. Laissez-le refroidir
-: pafTcz l’huile
+: passez l’huile
-de coloquintedans le mefme pot, couvrez. le & lelutezdemcime ^ puis
+de coloquinte dans le mesme pot, couvrez-le & le lutez de mesme, puis
-pendant Hx ou huit heu. res à
+pendant six ou huit heures à
-: enfuitte faites
+: ensuitte faites
-une dem) heure, Sclelaiftcz à dcmy refroidir,
+une demy heure, & le laissez à demy refroidir,
-MARESCHAL. Chap. vrcz le por, coulez
+MARESCHAL. 116 {{Note latérale gauche|Chap. xliv.}}vrez le pot, coulez
-exprimez j &
+exprimez , &
-dans ua XLiv. vailTeau. Dans
+dans un vaisseau. Dans
-feront très- bien pour chaiîL’r les
+feront tres-bien pour chasser les
-humeurs virqueufes ,
+humeurs visqueuses ,
-bien fouvent èc prefquc toujours caufent les
+bien souvent & presque toujours causent les
-huile c{\ excellente
+huile est excellente
-les éleduaires qui
+les électuaires qui
-cher j l’expérience vous
+cher ; l’experience vous
-fera connoiftre la bon te. J’ayveu mourir
+fera connoistre la bonté. J’ay veu mourir
-tranchées caufées de ventolîtez , aufquels tous les remèdes prccedens n’ont pu apporter defoulagement^quoy qu’on
+tranchées causées de ventositez , ausquels tous les remedes precedens n’ont pû apporter de soulagement, quoy qu’on
-aye pratique avec loin :
+aye pratiqué avec soin :
-a fiit ouvrir eftant morts,
+a fait ouvrir estant morts,
-boyaux fe font trouvez aufli cnilez, quefion lesavoitfouflé à deflein. De remède à
+boyaux se sont trouvez aussi enflez, que si on les avoit souflé à dessein. De remede à
-n’en fcachc pomt d’autre que dp bons
+n’en sçache point d’autre que de bons
-promener incelTammenr le Cheval, &: ne
+promener incessamment le Cheval, & ne
-heure après encore deux, fi le
+heure apres encore deux, si le
-une troificme prife encore une hewe après ,
+une troisieme prise encore une heure apres ,
-deux prifesdepilulles, &: par cette méthode les
+deux prises de pilulles, & par cette methode les
-pourront fe diffiper. Il
+pourront se dissiper. Il
-pas appréhender de
+pas apprehender de
-trois priles de
+trois prises de
-trois heures^ ils n’cchaufFeront pas
+trois heures, ils n’échaufferont pas
-, &: pourront guérir le Cheval. CHAP. XLV. De U troîfiém£ cfpece de Tranchées, LA troifiémeefpece de Tranchées, eft plus
+, & pourront guerir le Cheval. ---- De la troisiéme espece de Tranchées. {{Note latérale gauche|CHAP. XLV.}}LA troisiéme espece de Tranchées, est plus
-à connoiftre que
+à connoistre que
-précédentes i elle
+précédentes ; elle
-d’une forte de pituite vicrcouvitrefiée, qui
+d’une sorte de pituite vitre ou vitrefiée, qui
-des intellins, ôc quia de l’acrimonie, (oit par pourriture 6c corruption, foit parce qu’elle eft falée 6c mordicante
+des intestins, & qui a de l’acrimonie, soit par pourriture & corruption, soit parce qu’elle est salée & mordicante
-s’en ^ voulant
+s’en voulant
-violence, caufe des douleurs étranges » qui
+violence, cause des douleurs étranges, qui
-tranchées infûpportables, lefqucjles fouvent font
+tranchées insupportables, lesquelles souvent font
-aux précédentes que tresrarement. Cetre maladie
+aux precedentes que tres-rarement. Cette maladie
-au Tenehne des
+au Tenesime des
-qui n’eft autre chofc qu’une
+qui n’est autre chose qu’une
-ventre, lans le
+ventre, sans le
-il fuc aux flancs Seaux oreilles,
+il suë aux flancs & aux oreilles,
-ces cfïbrts s’il fiente c’eftpeu , 6c le plus louvcnt feulement quelques
+ces efforts s’il fiente c’est peu , & le plus souvent seulement quelques
-qui fe détachent de fes boyaux avec douleur j après
+qui se détachent de ses boyaux avec douleur, après
-moment jcierepos 6c on
+moment de repos & on
-mais bien-coft fon mal
+mais bien-tost son mal
-XLV. 1,8 LE PARFAIT MARESCHAL Chap en
+LE PARFAIT MARESCHAL. 118 {{Note latérale gauche|Chap. xlv.}}re en
-le fauc pas cchauiFcr en
+le faut pas échauffer en
-Lorsque voftre Cheval fera quitte de Tes douleurs, 6c qu’il ne fe tourmentera
+Lorsque vostre Cheval sera quitte de ses douleurs, & qu’il ne se tourmentera
-du Ton fept ou
+du son sept ou
-bout defquels vous
+bout desquels vous
-les rcftes du mal feulement alîbupy. Il
+les restes du mal seulement assoupy. Il
-qui ontcaufé les
+qui ont causé les
-Vous préparerez l’huile fuivante pour cet efFet, car elle efl fpecifiquepour vuider
+Vous preparerez l’huile suivante pour cet effet, car elle est specifique pour vuider
-pituite vitrée a caufé le del^ ordre dans les inteftins. CHAP y Huile
+pituite vitrée, qui a causé le desordre dans les intestins. ---- Huile
-excellente. LA purgarion eftant trcs-difficile à
+excellente. {{Note latérale gauche|CHAP. XLVI.}}LA purgation estant tres-difficile à
-aux Chevaux,’ j’ay
+aux Chevaux, j’ay
-moyens polfibles pour
+moyens possibles pour
-à bouc avec fucccs -, Quelque fom que
+à bout avec succes ; Quelque soin que
-trouvé beancoup3e difficulté ôc de
+trouvé beaucoup de difficulté & de
-de céder aux medicamcns purgatifs, fans qu’il rcfte eneux après la
+de ceder aux medicamens purgatifs, sans qu’il reste en eux apres la
-tel defordre en Tœconomie naturelle
+tel desordre en l’œconomie naturelle
-le Lefleur des defordres que
+le Lecteur des desordres que
-purgation caufe, jediray que
+purgation cause, je diray que
-par despurgationsquiavoientheureufementrciiffi à
+par des purgations qui avoient heureusement reüssi à
-temps, fuivant la
+temps, suivant la
-d’Hipocrate, ConcoHa mcdicamcntis ^i^redi oportet (jr fno. vcre non
+d’Hipocrate, Concocta medicamentis aggredi oportet & movere non
-temps &L lieu.
+temps & lieu.
-nuits, toujours en
+nuits, toûjours en
-ce temps.là , Scqu*:l a
+ce temps-là , & qu’il a
-corne j 5c fi je
+corne ; & si je
-vray. C’ellcequim’afaitragcà mes dépens, 6c je
+vray. C’est ce qui m’a fait sage à mes dépens, & je
-Cheval fans crainte,
+Cheval sans crainte,
-y foit fou vent obligé, 5c qu’il
+y soit souvent obligé, & qu’il
-faire necefiairement, mais
+faire necessairement, mais
-précautions necefTaires ilncm’eneft plus mcfarrivé ,
+précautions necessaires il ne m’en est plus mesarrivé ,
-toutes chofes, je
+toutes choses, je
-que P^an Helmon a très- bien raifonnc fur la
+que Van Helmon a tres-bien raisonné sur la
-, ôc que toutes fesraifons font mille
+, & que toutes ses raisons sont mille
-plus prjfTantes pour en ufer à (a manière aux
+plus pressantes pour en user à la maniere aux
-faire jufqucs à prefent :
+faire jusques à present :
-je n’aypasaflVz de
+je n’ay pas assez de
-pour c!évelopper fes Maximes,
+pour développer ses Maximes,
-les réduire en ufage, &
+les reduire en usage, &
-ce n’eft pas
+ce n’est pas
-la Médecine,’ je fuivray le cours 6c
+la Medecine, je suivray le cours &
-MARESCHAL. ChA-P. Quoy que la coloquinre foie ennemie des intcflius , &c qu*il XLYi. Semble qu’elle doive cftre contraire
+MARESCHAL. 120 {{Note latérale gauche|Chap. xlvi.}}Quoy que la coloquinte soit ennemie des intestins , & qu’il semble qu’elle doive estre contraire
-a fon ficge , neancmoinseftant préparée de la forte, fa qualité acre &: veneneufecft tempère J par
+a son siege , neantmoins estant preparée de la sorte, sa qualité acre & veneneuse est temperée par
-, 6c fe peut donner avec- (cureté, parciculicrcment dans
+, & se peut donner avec seureté, parciculierement dans
-de ceflesdc mou. ton. • Cette huilepeutfervir à
+de testes de mouton. Cette huile peut servir à
-beaucoup foufFcrt de
+beaucoup souffert de
-qui fans aucune
+qui sans aucune
-peuvent engraillèr ,
+peuvent engraisser ,
-beaucoup. L CHAP. = ~ XL VII. quatrième ejpece de Tranchées, A quatrième efpece de Tranchées cft caufée par
+beaucoup. ---- De la quatriéme espece de Tranchées. {{Note latérale gauche|CHAP. XLVII.}}LA quatriéme espece de Tranchées est causée par
-, tqui s’attachent
+, qui s’attachent
-de l’ellomach ôcaux gros boyaux-, quicaufent de fi grandes douleui s aux
+de l’estomach & aux gros boyaux, qui causent de si grandes douleurs aux
-des adions de defefpoir, & fe laifl’enc choir
+des actions de desespoir, & se laissent choir
-y reftans fans mouvement
+y restans sans mouvement
-s’ils eftoient morts.
+s’ils estoient morts.
-tranchées font pour
+tranchées sont pour
-gros courts
+gros & courts
-petites fèves, de
+petites féves, de
-rougeâtre jil y
+rougeâtre ; il y
-qui font longs éi blancs
+qui sont longs & blancs
-bouts ,4Tiais ces
+bouts , mais ces
-ne font pas fi méchans queles premiers,. & caufent peu fouvcnt des
+ne sont pas si méchans que les premiers, & causent peu souvent des
-rongent fouverit les boyaux Aies percent, c’eft d’où procèdent ces douleurs infupportables. 11 faut
+rongent souvent les boyaux & les percent, c’est d’où procedent ces douleurs insupportables. Il faut
-que c’eft des
+que c’est des
-& mcfme qui percent reftomac ,
+& mesme qui percent l’estomac ,
-On connoift queles Chevaux
+On connoist que les Chevaux
-vers quicaufent les
+vers qui causent les
-fiente j mais
+fiente ; mais
-rouges font afTez mal-aifcz à difcerner , eftans prefque
+rouges sont assez mal-aisez à discerner , estans prefque
-la mefme couleur
+la mesme couleur
-s’apperçoit auffi lors
+s’apperçoit aussi lors
-douleurs prefient les
+douleurs pressent les
-qu’ils fe mordent
+qu’ils se mordent
-emportent (ouvent la
+emportent souvent la
-s’ils eftoient enragez j enfui tte ils fe regardent
+s’ils estoient enragez ; ensuitte ils se regardent
-flancs, &: fucnt par
+flancs, & suent par
-ils fejettent par terre, fe lèvent & (e débattent. Jeneparleray poiniicy de plufieurs fortes de vers aufquels les Chevaux font fujets ,
+ils se jettent par terre, se levent & se débattent. Je ne parleray point icy de plusieurs sortes de vers ausquels les Chevaux sont sujets ,
-ne m*ar« tachanticy qu’à
+ne m’attachant icy qu’à
-Cheval cft tourmenté
+Cheval est tourmenté
-de (ubiimc doux
+de sublime doux
-de theriacqucvieille,5cdu tout
+de theriacque vieille, & du tout
-trois pilullcs qu’on
+trois pilulles qu’on
-fera aval k-r
+fera avaller
-PARTIE. m leravecunechopine devin
+PARTIE. 121 {{Note latérale droite|Chap. xlvii.}}ler avec une chopine devin
-heure après ce breu- Chap. vage,on luy
+heure apres ce breuvage, on luy
-lavement tait avec deux pintts de lair, xLVii. demie
+lavement fait avec deux pintes de lait, demie
-jaunes d’œufsj &
+jaunes d’œufs, &
-de fucre, cette
+de sucre, cette
-meilleur fublimc doux
+meilleur sublime doux
-quinze fols l’once.
+quinze sols l’once.
-Chapitre CLV III où il eft parlé
+Chapitre CLVIII où il est parlé
-toutes fortes de
+toutes sortes de
-comme font purgations
+comme sont purgations
-poudres, breu vages,&: autres.
+poudres, breuvages, & autres.
-ma connoiflance envoya quérir dans
+ma connoissance envoya querir dans
-de fublimé doux, l’Apoticaire véritablement luy
+de sublimé doux, l’Apoticaire veritablement luy
-once, maisc’eftoit du fubliir.é corrofif, qu’il
+once, mais c’estoit du sublimé corrosif, qu’il
-à Ton Cheval
+à son Cheval
-le defordre du poifon dans le goûer & dans l’eftomac du
+le desordre du poison dans le gosier & dans l’estomac du
-, &c le
+, & le
-cette occafion :
+cette occasion :
-n’y eflre pas
+n’y estre pas
-comme celuy-là,. il
+comme celuy-là, il
-l’Apoticaire quile vend Je fublimé doux
+l’Apoticaire qui le vend le sublimé doux
-picotter feulement le
+picotter seulement le
-langue, moy-mefmcje le goûte fans péril. Que c’eft du fublimé corrofif qui eft un poifon, il fe donnera
+langue, moy-mesme je le goute sans peril. Que c’est du sublimé corrosif qui est un poison, il se donnera
-ce fera fort
+ce sera fort
-de fortes de
+de sortes de
-, defquelles nous
+, desquelles nous
-temps fie lieu -, mais le fubli, mé doux
+temps & lieu , mais le sublimé doux
-le refte, car fa feule
+le reste, car sa feule
-toute forte de
+toute sorte de
-d’autres remèdes, Il vous
+d’autres remedes, si vous
-au fublimé ,
+au sublimé ,
-qu’il foie fpecifique pour
+qu’il soit specifique pour
-voudra compofer pour
+voudra composer pour
-peuvent eflre faits
+peuvent estre faits
-de irippes ou
+de trippes ou
-décoction diorge ,
+décoction d’orge ,
-une poignée-, on y difloudra demie
+une poignée, on y dissoudra demie
-jaunes d’oeufs ,
+jaunes d’œufs ,
-de caflonnade , 6c donner
+de cassonnade , & donner
-tout tiède au
+tout tiede au
-boyau. ’■ CHAP ♦ Poudre fpecifique , pour arrefier les quatre cjpeces de xLViiL Tranchées
+boyau. ---- Poudre specifique , pour arrester les quatre especes de Tranchées
-cy-devant décrites^ c O M ME il eft très- mal aifé de difcerner fî promptemenc d’où
+cy-devant décrites. {{Note latérale droite|CHAP. XLVIII.}}COmme il est tres-mal aisé de discerner si promptement d’où
-de Tome /.
+de
-MARESCHAL. Chap. roncicy un beau remède pour routes les
+MARESCHAL. 124 {{Note latérale gauche|Chap. xlviii.}}ront icy un beau remede pour toutes les
-faut XLvm. cftre curieux , fie demy f^avantpour prendre le foin de
+faut estre curieux , & demy sçavant pour prendre le soin de
-de Tefpritdenitre environ
+de l’esprit de nitre environ
-autant d’exccllentefpritde vin,verfez l’efpritde nitre furceluy de vin goure à goutepour éviter
+autant d’excellent esprit de vin, versez l’esprit de nitre sur celuy de vin goute à goute pour éviter
-grande ébuUition, laquelle cefîée mettez
+grande ébullition, laquelle ceslée mettez
-une cucurbice au
+une cucurbite au
-fable, diftiller à
+fable, distiller à
-avec fon chapiteau
+avec son chapiteau
-recipiant, cohobcz par
+recipiant, cohobez par
-fois, c’cftà dire redillillcz ce qui fera pafTé dans
+fois, c’est à dire redistillez ce qui sera passé dans
-recipiant jufqucs à
+recipiant jusques à
-deux efprits feront unis , fi vous
+deux esprits seront unis , si vous
-leur aciditc 6c feront doux Qunnd vous
+leur acidité & seront doux Quand vous
-en mefme temps
+en mesme temps
-gros &: demy, ou deux,decét* efprit de
+gros & demy, ou deux, de cét esprit de
-, fie une once fie demie
+, & une once & demie
-, afTurément le Cheval fera bientoft quitte
+, assurément le Cheval sera bien-tost quitte
-ce remède ne coûte gucres , il fe conferve long- temps ,
+ce remede ne coûte gueres , il se conserve long-temps ,
-quelque tcintu re de Chimiele pourra préparer. Autre
+quelque teinture de Chimie le pourra preparer. Autre
-les Tranchées, Si
+les Tranchées. Si
-avez eflayc des
+avez essayé des
-exemple ,1a faignce, les lavemenSjlatheriaque, ou
+exemple , la saignée, les lavemens, la theriaque, ou
-que voftre Cheval ne foit pas
+que vostre Cheval ne soit pas
-pilulles puantesavec chopinedevin ,& une heure après ,
+pilulles puantes avec chopine de vin , & une heure apres ,
-: n pour cette prife il n’eft pas
+: si pour cette prise il n’est pas
-s’il eft befoin une troificme prife , obfervant le mcfme intervalle
+s’il est befoin une troisieme prife , observant le mesme intervalle
-la première, ila féconde j nottez [qu’il ne
+la premiere, à la seconde ; nottez qu’il ne
-ce remède ,
+ce remede ,
-veu mefarriver , mais pn s’en fert quand
+veu mesarriver , mais on s’en sert quand
-j’ay enfeigné , n’onc pasrcûffi. CHAP. XL I X. cinquième efpece de Tranchées, IL y
+j’ay enseigné , n’ont pas reüssi. ---- De la cinquiéme espece de Tranchées. {{Note latérale gauche|CHAP. XLIX.}}IL y
-d’autres efpeccs de
+d’autres especes de
-fort fréquentes, Ôc qui furviennent aux
+fort frequentes, & qui surviennent aux
-peuvent uriner: elles font caufées par des obftrudions dans
+peuvent uriner : elles font causées par des obstructions dans
-col delà veffie fie dans
+col de la vessie & dans
-la veflie,8c par du fable, quoy
+la vessie, & par du sable, quoy
-le fable ne foit pas ordinaire, fie melmc rres- rare aux
+le sable ne soit pas ordinaire, & mesme tres-rare aux
-maladie eft perilleufe, fi les
+maladie est perilleuse, si les
-ne font promp-
+ne sont promp-