Page:Œuvres de Spinoza, trad. Saisset, 1861, tome II.djvu/538

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XII. 
Du véritable original de la loi divine, et pour quelle raison l’Écriture est appelée sainte et parole de Dieu ; on prouve ensuite qu’en tant qu’elle contient la parole de Dieu, elle est parvenue sans corruption jusqu’à nous. 
 210
XIII. 
On montre que l’Écriture n’enseigne que des choses fort simples, qu’elle n’exige que l’obéissance, et qu’elle n’enseigne sur la nature divine que ce que les hommes peuvent imiter en réglant leur vie suivant une certaine loi. 
 222
XV. 
Que la théologie n’est point la servante de la raison, ni la raison celle de la théologie ; pourquoi nous sommes persuadé de l’autorité de la sainte Écriture. 
 239
XVII. 
Qu’il n’est point nécessaire, ni même possible, que personne cède absolument tous ses droits au souverain. — De la république des Hébreux ; ce qu’elle fut du vivant de Moïse ; ce qu’elle fut après sa mort, avant l’élection des rois ; de son excellence ; enfin, des causes qui ont pu amener la ruine de cette république divine, et la livrer, durant son existence, à de perpétuelle séditions. 
 267
XIX. 
On établit que le droit de régler les choses sacrées appartient au souverain, et que le culte extérieur de la religion, pour être vraiment conforme à la volonté de Dieu, doit s’accorder avec la paix de l’État. 
 305