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TABLE DES MATIÈRES.
Pages
grand par rapport à celui de la planète perturbatrice. Dans le premier cas, l’action perturbatrice devient insensible et peut être négligée ; dans le second cas, la comète se meut à fort peu près dans une ellipse autour du centre commun de gravité de la planète et du Soleil. N° 2 
 195
Formules générales pour déterminer les perturbations des éléments de la comète. N° 3 
 198
Formule pour déterminer la différence de ses retours consécutifs au périhélie. N° 4 
 203
Moyen d’obtenir les valeurs numériques des perturbations des éléments, en faisant usage des fonctions génératrices. Exposé de cette théorie, N° 5 
 205
Réflexions sur l’usage de ces formules et sur la manière d’en varier l’application aux différentes portions de l’orbite. N° 6 
 208
Expressions analytiques et générales des perturbations, dans le cas où la planète perturbatrice est très-éloignée. N° 7 et 8 
 208 et 213
Manière dont il faut employer ces formules, en les appliquant à une comète, par exemple, à celle de 1759. N° 9 
 215


Chapitre II. — Des perturbations que les comètes éprouvent lorsqu’elles approchent très-près des planètes 
 217


On peut alors supposer à la planète une sphère d’attraction dans laquelle elle influe seule sur le mouvement relatif de la comète et hors de laquelle son mouvement ne dépend plus que de l’action du Soleil. N° 10 
 217
Développement de cette hypothèse, et détermination des éléments de l’orbite de la comète, lorsqu’elle sort de la sphère d’attraction de la planète. N° 11 
 220
Moyen plus simple d’arriver à ces valeurs quand les perturbations ne sont pas considérables. N° 12 
 222
Application de ces résultats à la comète de 1770. L’attraction de Jupiter a pu changer son orbite en 1767, de manière à rendre la comète visible en 1770, d’invisible qu’elle était auparavant. Cette attraction a pu, en 1779, changer cette orbite de manière à rendre la comète dorénavant invisible. Calcul des perturbations que sa révolution sidérale a éprouvées de la part de la Terre. N° 13 
 224


Chapitre III. — De l’action des comètes sur les planètes et de leurs masses 
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La comète de 1770, qui est celle qui a le plus approché de la Terre, n’ayant pas changé sensiblement l’année sidérale, il s’ensuit que sa masse était fort petite et au-dessous de de celle de la Terre. On arrive à la même conséquence en considérant que cette comète a traversé tout le système des satellites de Jupiter sans causer d’altérations sensibles dans leurs mouvements. Réflexions générales tendant à prouver que les masses des comètes sont toutes extrêmement petites, en sorte que la stabilité du système planétaire n’est point troublée par leur action. N° 14 
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