de 1812 à 1817. Sur leur emplacement ont été formées
les rues Saint-Jacques-l’Hôpital et des Pèlerins ; on a
exécuté aussi le prolongement de la rue Mondétour,
depuis la rue du Cygne jusqu’à celle Mauconseil.
Jardinet (rue du).
Cette rue se prolongeait autrefois jusqu’à la rue Hautefeuille ; ce prolongement portait le nom de rue des Petits-Champs. Depuis on l’appela rue de l’Escureul et des Escureux ; enfin rue du Jardinet, en raison, dit Jaillot, du jardin de l’hôtel et collége de Vendôme, situé entre cette rue et celle du Battoir. Ce collége fut démoli en 1441, aucun titre ne mentionnait l’époque de sa fondation. — Une décision ministérielle du 28 prairial an IX, signée Chaptal, avait fixé la moindre largeur de cette voie publique à 7 m. Une ordonnance royale du 22 août 1840 a porté sa largeur à 10 m. Les maisons nos 9, 11 et 13, sont alignées ; celles de 1 à 7 sont soumises à un retranchement qui varie de 1 m. 70 c. à 2 m. 40 c. ; les constructions du côté droit devront reculer de 2 m. 20 c. à 3 m. 40 c. — Conduite d’eau entre les rues Mignon et du Paon.
Jardiniers (impasse des).
Cette impasse existait dès 1760. Elle doit vraisemblablement son nom à des jardiniers qui vinrent l’habiter. Elle n’est point reconnue voie publique.
Jardins-Poissonnière (rue des).
Cette rue a été ouverte en 1827, sur les terrains appartenant à MM. André et Cottier. L’ordonnance royale d’autorisation est à la date du 31 janvier 1827 ; cependant on n’a commencé à bâtir dans cette rue qu’en 1838. Le nom qui a été donné à cette voie publique rappelle l’emplacement sur lequel elle a été percée. Elle a 12 m. de largeur. (Voyez rue de l’Abattoir.)
Jardins-Saint-Paul (rue des).
Elle doit son nom à des jardins qui touchaient aux murs d’enceinte de Philippe-Auguste, sur une partie desquels elle fut construite. Deux contrats de vente de 1277 et 1298, lui donnent déjà cette dénomination, Le bon curé de Meudon, l’illustre Rabelais, a demeuré dans cette rue. Il y mourut le 9 avril 1553. — Une décision ministérielle du 13 thermidor an VI, signée François de Neufchâteau, avait fixé la largeur de cette voie publique à 8 m. Cette largeur a été portée à 10 m. en vertu d’une ordonnance royale du 4 août 1838. De 1 à 5, retranch. 2 m. à 2 m. 80 c. ; 7 et 9, ret. 1 m. 50 c. ; 11 et 13, ret. 2 m. 70 c. à 3 m. 40 ; de 15 à la fin, ret. 1 m. 90 c. à 2 m. 70. Les constructions du côté des numéros pairs devront reculer de 1 m. 80 à 3 m. 20.
Jarente (rue).
L’abbé de Jarente proposa l’ouverture de cette rue, qui fut autorisée par lettres-patentes du 6 janvier 1781. Elle fut formée en 1784, sur l’emplacement du prieuré royal de la Couture-Sainte-Catherine. On lui donna le nom de Jarente, en l’honneur de Louis-François-Alexandre de Jarente, Senas d’Orgeval, évêque d’Olba, coadjuteur de l’évêché d’Orléans et prieur commendataire du prieuré royal de la couture Sainte-Catherine. Le percement qui nous occupe ne fut point effectué sur une largeur uniforme ; il ne débouchait même, dans la rue Culture-Sainte-Catherine, que sous la voûte d’une maison de cette dernière voie publique. On n’obtint la régularisation de ce débouché qu’en 1840, au moyen de la démolition de la maison dont il s’agit. Une décision ministérielle du 22 juillet 1823 a fixé la largeur de la rue Jarente à 10 m. (voyez Catherine, marché Sainte-). Les constructions du côté des numéros impairs ne sont pas soumises à retranchement. Celles de 2 à 8 devront reculer de 3 m. 20 c. environ. La maison no 10 est alignée. La propriété à l’angle de la rue Culture-Sainte-Catherine n’est assujettie qu’à un faible retranchement. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Parisienne)
Jean (place du Marché-Saint-).
Sous Philippe-le-Hardi près de la rue Renaud-le-Fèvre, se trouvait une petite place qui bordait un cimetière ; des constructions en diminuaient chaque année l’étendue. En 1280 et 1300 on l’appelait place du Vieux-Cimetière. En 1313 elle servait à un marché que le rôle de taxe de cette année appelle le Marciai Saint Jean. Les biens de Pierre de Craon, assassin du connétable de Clisson, ayant été confisqués, son hôtel, situé au coin de la rue de la Verrerie, fut abattu en 1392. L’église Saint-Jean parvint à obtenir de Charles VI l’emplacement que la démolition de cet hôtel