du Bac, et celles 25 et 27 sur la rue de la Planche, proviennent de cette communauté.
Au no 98 était situé l’hospice des Convalescents. Les lettres-patentes, autorisant la fondation de cet établissement, sont de l’année 1628. Elles furent registrées au parlement en 1631. — Les religieux de la Charité eurent, en 1635, la direction de cet hospice, qui fut supprimé en 1792. — Aujourd’hui l’État loue à divers particuliers les bâtiments qui le composaient.
Bagneux (rue de).
Cette rue est désignée sous ce nom sur les plans de Jouvin et de Bullet, publiés en 1676. — Une décision ministérielle du 23 frimaire an IX, signée Chaptal, a maintenu cette voie publique dans sa largeur actuelle, qui est de 7 m. 7 déc. — Égout et conduite d’eau.
Baillet (rue).
En 1297, elle s’appelait rue Dame-Gloriette, et rue Gloriette en 1300. Vers 1350, elle prit le nom de Baillet, parce que Jean Baillet, trésorier du Dauphin (depuis Charles V), y avait une propriété. — Une décision ministérielle du 13 floréal an IX, signée Chaptal, avait fixé à 7 m. la largeur de cette voie publique. Cette largeur a été portée à 10 m., par une ordonnance royale du 23 juillet 1828. La grande propriété située sur le côté gauche, à l’encoignure de la rue de la Monnaie, est alignée. La maison no 5 devra reculer de 1 m. réduit ; celle no 7, de 1 m. 70 c. réduit. Les constructions du côté des numéros pairs sont soumises à un retranchement de 3 m. 80 c. à 4 m. 70 c. — Portion d’égout du côté de la rue de l’Arbre-Sec. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Bailleul (rue).
En 1271, 1300, 1315, et même dans les premières années du siècle suivant, on l’appelait rue d’Averon, d’Avron et Daveron. — En 1423, elle prit le nom de Bailleul, en raison de Robert Bailleul, clerc des comptes, qui habitait une maison faisant le coin de cette rue et de celle des Poulies.
Une décision ministérielle du 26 brumaire an XI, signée Chaptal, fixa la largeur de cette voie publique à 7 m. Cette largeur a été portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 23 juillet 1828. — La maison no 13 est à l’alignement. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Baillif (rue).
Cette rue a pris son nom de Claude Bailliffre ou Baïf, surintendant de la musique du roi, auquel Henri IV donna un grand terrain situé dans cette rue. Ce Claude Baïf était fils de Jean-Antoine Baïf, poète et musicien célèbre sous les règnes de Charles IX et de Henri III. — Une décision ministérielle du 20 fructidor an XI, signée Chaptal avait fixé la moindre largeur de cette voie publique à 8 m. ; cette moindre largeur a été portée à 10 m., par ordonnance royale du 23 juillet 1828. — La maison no 2 et les dépendances de la Banque sont à l’alignement. — Égout, conduite d’eau du côté de la rue Croix-des-Petits-Champs. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Bailly (rue).
Elle a été formée vers 1780, sur les terrains dépendant du prieuré de Saint-Martin-des-Champs. (voyez Martin, place de l’Ancien Marché Saint-). — Une décision ministérielle du 3 décembre 1814, signée l’abbé de Montesquiou, fixa la largeur de cette voie publique à 6 m. En vertu d’une ordonnance royale du 14 janvier 1829, cette largeur est portée à 7 m. Les maisons du côté des numéros impairs, et celle qui porte le no 4, sont alignées ; les autres constructions sont soumises à un retranchement qui varie de 1 m. 74 c. à 2 m. — Conduite d’eau depuis la rue Henri Ier jusqu’à la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Ballets (rue des).
Guillot et le rôle de taxe de 1313 n’en font pas mention ; le censier de l’archevêché de 1495 la désigne sous le nom de rue des Ballays. — Une décision ministérielle à la date du 23 prairial an VII, signée François de Neufchâteau, avait fixé la largeur de cette voie publique à 9 m. Cette largeur a été portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 15 octobre 1830. Les maisons