la date du 28 fructidor an IX, signée Chaptal, fixa la
largeur de cette voie publique à 12 m. Cependant
M. Dubois, préfet de police, ayant pris un arrêté qui
défendait de travailler les boyaux dans Paris, les propriétaires
de cette rue, pour témoigner leur reconnaissance
à ce magistrat, enlevèrent les inscriptions de rue
de la Boyauterie, et les remplacèrent par de nouvelles
plaques portant le nom de rue Dubois. Cette dénomination
resta pendant cinq années. Cette voie publique
reprit ensuite le nom de rue de la Boyauderie. Elle a
reçu la dénomination de rue de la Butte-Chaumont
en vertu d’une décision ministérielle du 2 octobre 1821.
— Une ordonnance royale du 23 juillet 1828 a porté
la largeur de cette voie publique à 13 m. À cette époque,
elle s’arrêtait à la rue du Faubourg-Saint-Martin.
Elle fut alors prolongée sur les terrains appartenant à
MM. André et Cottier. L’ordonnance royale d’autorisation
est à la date du 31 janvier 1827 (voyez Abattoir, rue de l’). Ce prolongement forme encore une impasse ;
il doit être continué jusqu’à la rue de Château-Landon,
au moyen de l’acquisition d’un terrain bordant cette
voie publique. — Les constructions du côté des numéros
pairs de la rue de la Butte-Chaumont sont alignées. Sur
le côté opposé, les bâtiment et mur de clôture, situés
à l’encoignure du quai de Valmy, sont à l’alignement.
Les autres propriétés de ce côté devront reculer de
1 m. 50 c. environ. — Éclairage au gaz (compe de
Belleville).
Buttes (rue des).
Le plan de Jaillot l’indique sous cette dénomination, qui provient sans doute des inégalités du sol originaire de cette voie publique. — Une décision ministérielle, à la date du 28 fructidor an X, signée Chaptal, a fixé la largeur de cette rue à 8 m. Les constructions riveraines sont soumises à un retranchement de 1 m. 20 c.
Byron (avenue lord-).
Cette avenue a été percée en 1825, ainsi que les avenues Châteaubriand et Fortunée, sur l’emplacement de l’ancien jardin de l’hôtel Beaujon. Elle n’est point reconnue voie publique par l’administration. — Noël Byron, l’un des plus grands génies de l’Angleterre, naquit à l’abbaye de Newsteat, en Écosse, le 2 janvier 1788, et mourut à Missolonghi, le 19 avril 1824.
Cadet (rue).
Elle était appelée originairement rue de la Voirie, parce qu’elle avait été percée sur l’emplacement d’une voirie. Elle doit à un particulier, propriétaire d’un clos voisin, le nom de rue Cadet. — Une décision ministérielle, à la date du 21 prairial an X, signée Chaptal, a fixé la moindre largeur de cette voie publique à 10 m. Les maisons no 1, 7, 11, et de 27 à la fin ; 2, 6, 8, et de 30 à la fin, ne sont pas soumises à retranchement. — Égout dans toute l’étendue. — Conduite d’eau entre les rues Bleue et Montholon. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Cadran (rue du).
Cette rue était presque entièrement bâtie en 1450. On la nommait, en 1489, ruelle des Aigoux ; en 1564, rue où soulaient être les égouts de la ville. On la trouve ensuite désignée sous le nom de rue du Bout-du-Monde, qu’elle tirait d’une enseigne. — Une décision ministérielle, du 19 pluviôse an VIII, signée L. Bonaparte, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 10 m. En 1807, les propriétaires riverains demandèrent le changement du nom de Bout-du-Monde en celui du Cadran, parce qu’il existait un grand cadran dans cette rue. Le 23 mai de la même année, le ministre de l’intérieur Champagny autorisa ce changement. Le pavé de cette rue fut exhaussé en 1815, pour faciliter la construction d’un égout couvert. — Une ordonnance royale du 23 juillet 1828 a maintenu la moindre largeur de 10 m. Les maisons nos 7, 25, 29, 31 ; 14, 14 bis, 16 et 24, sont à l’alignement. — Égout. — Conduite d’eau depuis la rue Montmartre jusqu’à la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Française).