L’Abitibi, pays de l’or
L’ABITIBI, PAYS DE L’OR
Ce livre est le troisième du « Zodiaque deuxième » publié sous la direction d’Eugène Achard par les « Éditions du Zodiaque » avec le concours de la Librairie Déom, 1247 rue Saint-Denis, Montréal, et imprimé aux Ateliers de la Parole (Ltée), à Drummondville. — La couverture dessinée aux « Établissements Artis » de Paris, a été réalisée à la « photogravure nationale » de Montréal. La teinte or de ce volume symbolise la production minière de l’Abitibi. Le tirage a été établi comme suit : 1550 exemplaires sur papier « Novel » constituant l’édition ordinaire, 1500 exemplaires sur vélin supérieur numérotés à la presse de 1 à 1500 et 20
exemplaires, dont dix hors commerce, sur papier Japon, paraphés et numérotés par l’auteur, de I à XX.
Course à l’or et colonisation agricole
L’industrie minière passera mais en faisant le bien. Phénomène de voirie
De vieux Abitibiens établis à la Rivière-Héva, à proximité de mines en exploitation — Des Nicolétains fixés le long de la route d’Amos à Val d’Or
Une tournée de la Chambre de commerce de Montréal qui s’est présentée comme une célébration bien opportune et utile de la fête nationale — Toronto a pris les devants
La situation géographique des régions minières de l’Abitibi et du Témiscamingue, selon les lignes de longitude et de latitude — Les voies de communication qui s’établissent
La route mouvante de l’Harricana, où sont passés les premiers prospecteurs — La richesse aux sources des rivières
Paroisse de mineurs et d’ouvriers de scierie — Une cure qui n’est pas sédentaire avec sa série de missions
Une ville que la route a fait surgir au milieu de la confusion — Un maire bulgare élu par des Canadiens français
Un centre minier, dont les mines sont la seule raison d’être, qui n’est pourtant pas administré par des mineurs — D’extérieur, l’apparence de Val d’Or est anglaise — L’exploitation des loisirs
La ville fermée de la compagnie « Lamaque Gold Mine » est pourtant aménagée selon les données de l’Urbanisme — Maisons princières, jardins somptueux, bungalows attrayants
Village où des « squatters » ont organisé toute une série d’établissements malfamés et clandestins — L’exploitation des loisirs d’une population en pays neuf
Toute la gamme des entreprises, depuis la simple concession jusqu’à la mine en production, en passant par l’entreprise en voie de prospection scientifique — Le filon de la mine O’Brien
Canadian Malartic, Sladen Malartic, East Malartic et Malartic Goldfields — Un « open stope » inverti et pas à ciel ouvert — Le guide qui avait été enterré
Un curé qui loge son église, sa sacristie et son presbytère dans une ancienne « cookerie » — Une paroisse et des missions — Hôtellerie où c’était la forêt il y a huit mois
Val d’Or, né d’hier, aspire déjà à supplanter Amos comme capitale de l’Abitibi, Rouyn, comme métropole du Nord-Ouest minier
L’industrie minière québécoise aux genoux des capitalistes ontariens — Il faut tout de même respecter la vérité et l’exactitude, s’en tenir aux faits
Une journée d’expérience sur le terrain de la « Beaucourt Gold Mines » — Comment se repèrent et s’explorent les affleurements minéralisés
La mise à jour des veines — Les sondages au diamant — Le laboratoire — Fusion et cupellation
Travail de rats, mais travail intelligent — Front d’attaque et chantiers d’abattage — Une caverne comme Virgile dût en montrer à Dante — Sortir les raisins du pouding. Un gruyère dans lequel les rats se sont mis
Le moulin et l’usine d’une mine d’or — L’amalgamation, que connaissaient déjà les alchimistes du moyen âge, et la cyanuration — Le flottage, récompense du devoir d’état — Grillage et récupérations incidentes