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il est, suivant M. Defontaine, souvent avantageux de substituer, pour l’endiguement, à une courbe continue, plusieurs courbes concaves du côté de la courbure générale, unies entre elles par des arcs convexes d’un petit développement.
—Choix des moyens à employer pour éloigner le thalweg d’une berge, suivant qu’on voudra qu’il soit rejeté plus ou moins loin.
—La rectification la plus avantageuse pour les grands cours d’eau, dans le but d’empêcher leur action destructive sur les rives, ne consiste pas toujours à les ramener vers des directions rectilignes.
Eaux de la mer. — L’abaissement de leur niveau par rapport aux rivages qu’elles baignent se montre sur un grand nombre de points du globe, et prouve, selon M. Prevost, qu’à l’élévation de certaines parties du sol, dans la formation des chaînes de montagnes, a dû coïncider l’affaissement de portions de terrain beaucoup plus volumineuses encore.
—Analyse de l’air tenu en dissolution dans l’eau de la mer prise à différentes profondeurs ; recherche recommandée aux officiers de la Bonite ; par M. Biot.
—Appareil pour puiser l’eau à de grandes profondeurs avec l’air qu’elle peut contenir, construit sous la direction de M. Biot.
Eaux thermales. — Réflexions sur les eaux thermales de Néris, par M. Robiquet.
—Les eaux thermales des Pyrénées n’ont pas, comme on l’a dit, varié sensiblement de température ; origine de cette fausse opinion, indiquée par M. Legrand.
—Singularités observées dans les sources thermales de Sextius, à Aix en Provence. On peut en profiter pour découvrir la cause de la chaleur de ces sources. — Indications des recherches à faire dans ce but.
—Expériences faites à ce sujet, en 1812, par M. Robert, et consignées dans un mémoire adressé à l’Académie.
Eaux proposées pour l’alimentation de la ville de Bordeaux. — Le Ministre de l’instruction publique demande à l’Académie une analyse de ces différentes eaux et en transmet des échantillons.
—Rapport de la commission chargée de cet examen.
Ébullition des solutions salines. — Recherches sur les variations que les sels dissous, en diverses proportions, produisent dans le point d’ébullition de l’eau ; par M. J.-N. Legrand.
École préparatoire de médecine. — M. Ratier, fondateur de cet établissement, prie l’Académie de désigner un de ses membres pour faire partie du conseil supérieur de surveillance de cette école. Cette demande, contraire aux réglements de l’Académie, ne peut être accordée.
Écriture. — M. Barbier désire qu’on l’admette à établir les avantages du nouveau système d’écriture qu’il a imaginé.
Écueils sous-marins. — Méthode pour les rendre visibles en interceptant, au moyen d’un cristal de tourmaline, la lumière réfléchie par la surface de l’eau qui les recouvre. Note de M. Arago.
Élections. — M. Élie de Beaumont est élu membre de l’Académie des Sciences (section de minéralogie et de géologie), en remplacement de M. Lelièvre.
Électricité. — Décharge électrique instantanée, qui a lieu entre une lame de platine et un cristal de peroxide de manganèse plongés dans de l’eau distillée, lorsqu’on vient à fermer le circuit ; communication de M. Becquerel.
—Lettre sur l’électricité voltaïque, sur l’électricité qui accompagne les actions chimiques, et sur les propriétés par lesquelles se distinguent les électricités provenant de sources différentes ; par M. A. de La Rive.
—Note sur la conductibilité électrique ; par M. Peltier.
—Sur la puissance relative des divers métaux pour coercer l’électricité ; par M. Peltier.
—Il y a, suivant M. de La Rive, développement d’un courant électrique toutes les fois qu’il y a combinaison chimique, et aussi toutes les fois qu’il y a décomposition.
—Suivant le même physicien, l’électricité et l’affinité chimique paraissent n’être que deux formes différentes sous lesquelles se manifeste une seule et même force.
—Dans aucun cas il ne se développe, suivant lui, d’électricité par le simple contact de deux corps hétérogènes.
—M. Peltier soutient, contre l’opinion de M. de La Rive, qu’il peut y avoir développement d’électricité de tension sans action chimique, et par le simple contact de deux substances hétérogènes.
Électricité comparée du sol et des nuages. — Expériences de M. Peltier.
Électricité dans les filons, considérée par M. Henwood comme un résultat purement thermo-électrique.